L'Ensoleillé

l'ensoleillé nous embarque dans un roman à l'action effrénée, dans un monde où la moindre pause signifie la mort.
Cherchant à échapper à la Brigade Nocturne, Nomade se téléporte sur Cantique, une planète où le moindre contact avec les rayons du soleil provoque la mort. Les habitants n'ont d'autre choix que d'avancer éperdument avec la rotation de la planète s'ils souhaitent rester en vie. Mais ce n'est pas l'unique menace qui plane sur eux. Ils vivent sous le joug du Roi des Braises, un terrifiant dictateur qui n'hésite pas à capturer ses ennemis pour les laisser périr sous le soleil. Mais Nomade n'a que faire de la situation, tout ce qu'il veut, c'est recharger ses batteries afin de quitter cette planète et mettre davantage de distance entre lui et la Brigade Nocturne. Aura-t-il réellement le coeur de laisser la population souffrir ainsi ?

Nous nous retrouvons à nouveau à la croisée du Cosmère et quel bonheur de voir les mondes s'entremêler. Roshar, Thrénodie, Scadrial, nous sommes gâtés ! Nomade, Worldhopper malgré lui, est accompagné de son fidèle chevalier Auxiliaire. Ce premier, sombre et cynique, s'ouvre peu à peu et a su gagner mon intérêt et mon empathie. J'ai cru qu'il arriverait à redevenir un chevalier Radieux et qu'il pourrait retrouver Kaladin pour reprendre sa place. J'ai été triste de voir l'inverse se passer et d'assister au sacrifice d'Auxiliaire, véritable radieux jusqu'au bout. Je me demande ce qu'il s'est passé pour que Sigzil quitte Kaladin et accepte la mission d'Hoid. La réponse se trouvera peut-être l'année prochaine, dans le tome 5 des Archives de Roshar ?.

Fidèle à lui-même, Brandon Sanderson nous offre davantage de questions que de réponses en début d'intrigue : "Pourquoi les rayons du soleil détruisent tout sur leur passage ?", "Qui est Nomade ?", "Que lui veut la Brigade Nocturne ?", "D'où vient le Roi des Braises ?" ou encore "La prophétie dit-elle vrai ?". C'est au fur et à mesure de l'histoire que des bribes d'informations viennent éclaircir la situation, levant le voile sur l'ensemble des questions, pour mon plus grand plaisir.

l'ensoleillé est un livre fort en action à l'intrigue prenante et plein de rebondissements, nous laissant le souffle court.

Quand on lit un livre de Sanderson, on s'attend en particulier à retrouver un système de magie et/ou un monde fascinants. Et c'est bien encore le cas, même si c'est un peu moins « présent « flamboyant » (ensoleillé…. flamboyant… toussa…) que d'habitude.

Nomade, un personnage provenant de Roshar dont je tairai le vrai nom puisqu'on l'ignore pendant les 2/3 du bouquin, atterrit sur le dangereux monde de Cantique après l'un de ses Sauts entre les mondes. Cantique fait le tour de son soleil en très peu de temps, ce qui n'est pas sans conséquences : une exposition vous crame purement et simplement. Les habitants de cette planète ont donc adapté leur mode de vie, leurs technologies et leurs… euh… sources énergétiques (je vous spoil pas, mais il y a des chances pour que ça vous rappelle une autre oeuvre de SFFF – oui, je reste très vague^^), puisque ce soleil les contraint à se déplacer constamment pour rester dans son ombre. Ouais, ça donne pas envie d'y vivre.

Mais s'il n'y avait que ça ! Les habitants vivent aussi sous la terreur du Roi des Braises, qui a bien su profiter des circonstances pour imposer sa domination, grâce notamment aux Calcinés, que je vous laisserai découvrir. Youhou.

Et donc, notre Nomade dans tout ça ? Ben lui, c'est pas un héros, et il a juste envie de se barrer. Mais comme il ne peut pas, il va se retrouver malgré lui à aider les habitants, mais aussi à renouer à son humanité.

Dans ce roman, pas de système de magie léché, puisqu'il emprunte plutôt à d'autres livres du Cosmère. Sanderson ne prendra d'ailleurs pas la peine de les réexpliquer (ce qui ne pose pas de problème de compréhension globale, je pense), mais se concentre plutôt sur son personnage principal, son rapport aux autres et à lui-même. Et j'avoue que je me suis bien attachée à ce personnage, qui ne m'avait pas forcément marquée dans Roshar jusqu'ici, et ça m'a donné envie de continuer à le suivre. L'intrigue est, elle aussi, plutôt classique, mais ça ne m'a personnellement pas gênée.

(Et pour les personnes qui se demanderaient… Yep, on a toujours ce cher Hoid pour servir de lien entre les livres du Cosmère^^).

Bilan
Je pense que c'est le projet secret que j'aime le moins, ce qui est tout relatif (c'est un Sanderson, ça se lit quand même crémillon bien !). le monde présenté est assez chouette, flirtant plus avec la science-fiction que la fantasy, mais le système de magie et l'intrigue sont assez classiques. Par contre, j'ai bien aimé (re)découvrir Nomade, et surtout, ça m'a vraiment donné envie de me replonger dans Roshar 🙂
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Agrou tout le monde !

Evidemment, je ne pouvais pas manquer de vous donner mon avis sur mon Brandonichou (mon chéri m'a mis un couteau sous la gorge pour que je l'appelle comme ça). Et encore une fois, je me fais violence pour ne pas mettre une note pleine et respecter la neutralité qui incombe à l'exercice.

Après les singes, on reste sous les tropiques pour se retrouver sur une planète bien bizarre où un soleil létal règne en maître. Nous suivons Nomade, un voyageur interstellaire, qui passe sa triste vie à fuir la menace bien mystérieuse d'une organisation interplanétaire, la Brigade nocturne, qui ressemble plus à une mafia qu'à autre chose. Nomade saute donc de planète en planète pour leur échapper et se retrouve coincé sur Cantique et surtout dans l'incapacité de partir.

4ème roman d'une série secrète financée par kicksarter, je dois bien avouer qu'après l'euphorie ressentie en lisant les 3 premiers qui sont devenus, pour moi, une référence de la fantasy, à lire et à savourer, ce dernier opus m'a quelque peu déçu. Amateurs de MadMax, ce bouquin est fait pour vous car l'action commence dès les premières lignes du roman pour ne jamais plus s'arrêter jusqu'à la fin. On fait assez bien le parallèle avec ce héros qui se retrouve dans un monde apocalyptique dans lequel on se demande bien comment les humains peuvent vivre.

Mais je dois bien avouer que l'action est “quasi trop” omniprésente et, au bout de plusieurs centaines de pages, on finit par s'en lasser un peu. L'action étouffe un peu toute autre émotion que l'on aimerait ressentir. On aimerait bien un peu souffler, ce qui nous est défendu pendant tout le roman. La fin apporte une petite touche d'émotion bienvenue mais il faudra attendre uniquement ces ultimes pages. Dernier avertissement, ce tome est également un peu plus destiné aux initiés du fameux Cosmère, le multiverse de Brandon Sanderson, et vous pourrez vous sentir perdu si vous n'avez pas lu les livres de Roshar ! Mais si l'action ne vous fait pas peur, alors foncez, vous en aurez de tout votre saoul !
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Derniers des 4 livres du Projet Secret de Sanderson, on peut dire qu'il nous a gâté avec celui-ci. N'ayant pas lu le cycle de Cosmere, il me manque certainement des éléments de compréhension, cependant on sent que le personnage principal fait clairement partie de cet univers.
Ici, il n'y a pas de temps mort, on est tout le temps dans l'action, le livre entier est une espèce de course contre la montre dans un monde où l'immobilité signifie la mort.
J'ai beaucoup aimé ce dernier livre et il m'a donné très envie de lire un peu plus de Sanderson.

l'ensoleillé est le quatrième roman secret de Brandon Sanderson, écrit lors de la période du Covid. Celui de trop? Peut-être bien… Ce roman est un planet opera dans lequel le héros, Nomade, traqué par la Brigade nocturne, évolue de planète en planète. Lors d'un de ses « sauts », il atterrit sur une planète où les habitants se déplacent au fil de la journée afin d'éviter la morsure mortelle du soleil. Ce dernier leur procure de l'énergie mais le tyran du coin sacrifie les pauvres habitants pour s'accaparer tout le pouvoir. Nomade va bien sûr suivre rejoindre le camp des opprimés.

Sur la papier, ce roman avait tout pour me plaire: de la SF, un héros traqué, une planète à découvrir. Mais voilà, Bradon Sanderson a voulu se faire plaisir et faire plaisir à ses fans en situant ce roman dans son univers du Cosmère. Ainsi j'ai surnagé au milieu des nombreuses références, réservées aux novices. J'étais perdue, avouons-le.

Mais outre ces références, j'ai trouvé ce roman bâclé, mal écrit. Les scènes d'action se succèdent mais sont brouillonnes. On ne sait plus qui est qui, qui fait quoi. le style est très lourd. Certaines phrases sont mal tournées et très maladroites. J'ai trouvé ça long. Je me suis forcée en fait pour aller au bout de ce livre mais rien n'est venu sauver ma lecture.

Cet « Ensoleillé » est peut-être le roman de trop pour Sanderson. Écrire quatre romans en un an n'était peut-être pas la meilleure idée…
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