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sur 2409 notes
On pourrait croire que La Nausée est une expérience du dégoût de soi appartenant à la vie. En réalité, elle est son opposé, c'est-à-dire une expérience du dégoût de la vie n'étant pas contenue en soi. On comprend d'autant mieux ce positionnement que le livre qui le décrit est le premier que publia Jean-Paul Sartre, lui libérant ainsi une voie royale pour se faire connaître. Avant la nausée ? Rage de n'être rien. Ecriture de la nausée. Après la nausée ? Digestion satisfaite de l'homme qui a commencé à s'affirmer dans l'existence. Et ce dernier mot nous en rappelle un autre : existentialisme, ô mon amour… en un roman à tendance autobiographique, on devine les raisons de la construction d'un système philosophique. Parce que Jean-Paul Sartre aura réussi à dépasser sa nausée, il imposera ensuite à tous de le faire sous peine d'être des hommes de « mauvaise foi ». Et pourtant, l'entreprise ne semble pas aisée. Il suffit de lire les pérégrinations d'Antoine Roquentin pour s'en rendre compte.


Le bonhomme mène une vie peu intéressante qui le trimballe de Bouville à Paris, essayant de renouer des liens avec une femme qui fut autrefois son amante, tandis qu'il s'attèle à la rédaction d'un livre historique traitant de la vie du marquis de Rollebon. Solitaire, plutôt désoeuvré, il a beaucoup trop de temps libre pour réfléchir. On sait jusqu'à quelles extrémités peuvent conduire l'inactivité… chez Antoine Roquentin, elle se traduit par des idées fixes, des spasmes et une phobie de la nausée. Cette dernière survient comme une crise épileptique : certains signaux permettent d'en soupçonner l'arrivée, sans pouvoir toutefois jamais être certain de la probabilité, de l'heure et du lieu d'attaque. Antoine Roquentin observe les objets et les gens jusqu'à se laisser hypnotiser par eux. Mais l'hypnose est maussade et le choc du retour à la réalité se traduit par le sentiment d'avoir compris intellectuellement l'existence des choses observées sans jamais pouvoir exprimer cette expérience de manière intelligible. Au lieu d'écrire La nausée, Wittgenstein aurait écrit : « Ce dont on ne peut parler, il faut le taire ». Mais Jean-Paul Sartre préfère parler.


Si l'on excepte ces tentatives ratées de descriptions impossibles, on avouera toutefois que certains passages brillent à décrire des sensations moins intellectuelles. Pour bien faire, Sartre n'hésite pas à former des paragraphes synesthésiques convaincants qui mettent en avant l'absurdité de nos croyances en une vie fondée une fois pour toute, et partant à jamais immuable.


« Sur tout ce que j'aime, sur la rouille du chantier, sur les planches pourries de la palissade, il tombe une lumière avare et raisonnable, semblable au regard qu'on jette, après une nuit sans sommeil, sur les décisions qu'on a prises d'enthousiasme la veille, sur les pages qu'on a écrites sans ratures et d'un seul jet. »


Entre quelques touches d'absurde dignes d'Ionesco (« Mon canif est sur la table. Je l'ouvre. Pourquoi pas ? de toute façon, ça changerait un peu »), on découvre une tendance à la vision organique et horrifique. le doute surgit : et si tout pouvait être autrement ? et si tout se mettait à vivre, vraiment ? Ce mélange audacieux aurait pu être convaincant si Jean-Sôl Partre n'était pas convaincu d'être le seul être humain sur terre –s'opposant à une humanité de bourgeois- à connaître le doute existentiel. Connaissant ce que devint l'homme des années après la publication de ce premier roman, n'est-il pas amusant de le lire rager contre ceux qui s'attirent la reconnaissance sociale et intellectuelle ? « Les magnifiques yeux gris ! Jamais le moindre doute ne les avait traversés » -et pourtant lui… et d'ailleurs, n'est-ce pas un privilège « bourgeois » de pouvoir contempler sa main et la décrire des pages durant jusqu'à faire surgir la nausée ?


Il serait toutefois dommage de cracher sur ce livre bourgeois qui s'amuse lui-même à cracher dans la soupe bourgeoise. le plus important est de reconnaître ses illuminations psychologiques, sa finesse des perceptions, et l'acuité d'une vision qui se précisera plus tard jusqu'à former un système philosophique et politique. Comme quoi, il y a toujours du bon dans le désoeuvrement.
Lien : http://colimasson.over-blog...
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Ce roman que je lis pour la deuxième fois, me touche beaucoup. Il faut croire que la problématique existentialiste est particulièrement marquante pour moi. Je m'identifie assez bien au protagoniste. le regard qu'il porte sur lui, le monde et les autres est aussi souvent le mien. Se sentir étranger au monde ! Pourquoi fait-on cela ou pas ? Réflexion sur l'existence, et plus largement sur le sens que l'on donne à sa vie. Je ne suis pas très doué pour les systèmes philosophiques. Je reste dans le superficiel, le pragmatique et l'accessible. Plutôt Pierre Hadot ou Sénèque que Kant ou Foucault.
Il me semble pourtant comprendre assez bien l'existentialisme sartrien et l'angoisse devant le « néant ». Mais, au-delà de l'aspect purement philosophique, ce roman est d'abord une intrigue factuelle, insérée dans la société havraise des années 30. C'est un regard sur l'époque, les lieux…
Un des mes livres favoris qui n'est pas sans me rappeler parfois les essais de Cioran.
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Après ma critique de Huis Clos et les Mouches, qui fut ma première lecture de Sartre, il me semblait intéressant de poursuivre par son premier roman, de 1938, la Nausée.

En partie autobiographique, ce roman se déroule assez clairement dans la riante ville du Havre, dans des années 30 marquées par la crise de 29 et la montée des totalitarismes. Il prend la forme d'un journal, que le narrateur aurait retrouvé, incomplet, et dont il rend compte avec un détachement qui accroit le caractère morbide de la narration.

Ce roman met en en scène, sous la forme d'un journal, un homme ayant vécu, voyagé, et qui, n'y trouvant plus sens, se fait rat de bibliothèque, contraint au voyage immobile par un comportement d'anorexique mental. Roquentin, confronté à son vide intérieur et ayant cessé de compenser par un course extérieure, prend conscience du non-sens de sa vie, de la vie, et en conçoit... La nausée, sentiment morbide qui l'éloigne peu à peu de ses semblables et de lui-même, un peu comme dans le Horla ou la Métamorphose. Au départ donc, ce roman semble s'inspirer de l'univers de Kafka, du dégoût de Céline, et préfigurer l'absurde de Ionesco.

Mais La Nausée est bien avant tout l'une des premières oeuvres de Sartre, et donc l'un des tous premiers manifestes existentialistes, version négative de l'Etre et le Néant. Grâce à sa Nausée, Roquentin prend conscience du vide d'une vie d'apparence -celle vécu par les bourgeois honnis qui l'entourent-, mais aussi de la liberté fondamentale que constitue cette prise de conscience même. Si ni sa relation avec Anny ni ses échanges intellectuels avec l'Autodidacte -nouvelles distractions extérieures sans doute ? - ne parviennent à l'extraire de sa Nausée, c'est finalement l'écoute d'un morceau de jazz à la terrasse d'un café, et la vision d'un humain n'existant qu'à travers l'acte créatif, qui semblent consister en fin d'ouvrage un remède. Ainsi, si les "salauds" hédonistes sont définitivement exclus des espoirs sartriens, une autre forme d'humanisme semble se dessiner en fin de roman. le lecteur en sort provisoirement soulagé, car sentant bien que la réponse est un peu courte, et dans l'obligation morale de poursuivre le chemin philosophique de Sartre das ses oeuvres ultérieures, ou de bifurquer vers d'autres recherches de sens.

En conclusion, la Nausée rend compte d'une première intuition philosophique -mais déjà creusée depuis des années par l'auteur-, par le ressenti. Se situant dans une veine "dépressive" de l'expression littéraire reliant Céline à Houellebecq, l'ouvrage semble introduire la réflexion de Sartre d'abord par l'effacement des cadres convenus, et laisse le lecteur en suspens au bord du vide, avec un simple airbag dans les bras. A la différence d'ouvrages postérieurs plus intellectuellement construits, Sartre cherche à montrer sans ménagement, dans un style sobre et faussement détaché, mais surtout par le partage de perceptions et de sensations vraies, la contingence brute des choses et de l'être. Bien qu'on sente l'intention "professorale" derrière cette démonstration, il parvient, avec des mots simples et des images concrètes, non dépourvus d'une poésie empruntant à la fois au spleen Baudelairien et au surréalisme hallucinogène, à transmettre ce ressenti, et par suite, à faire partager sa quête de sens -et de non sens- au lecteur.

Comme pour de nombreux autres lecteurs, ce n'est pas mon ouvrage préféré de Sartre, parce que son théâtre est plus percutant et ses oeuvres ultérieures plus précises quant à sa pensée philosophique ; mais j'ai néanmoins apprécié cette version en négatif de l'Etre et le Néant, ainsi que son écriture romanesque, proche de Kafka et Huysmans.



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Antoine Roquentin, célibataire, vit seul à Bouville. Il travaille à un ouvrage sur la vie du marquis de Rollebon et il vit de ses rentes.
Dans ce roman Sartre nous dit que Roquetin est un existant, un être qui existe. Il existe tout comme les pierres, les papillons, les tongs. L'existence reflue vers lui. Il existe, tout simplement.
le corps de l'existant ne doit pas être confondu avec son objectivité. L'objectivité de l'existant est sa transcendance ontologique. L'existence est le mode d'être de l'étant comme conscience d'être. Il n'y a pour un être qu'une façon d'exister, c'est qu'il ait conscience de son existantité, tout simplement.
L'homme est fondamentalement désir d'être, le désir est manque d'être mais un existant ne peut justifier son désir d'être sinon il s'objective, se choséifie, tout simplement...
Roquetin avait la nausée , il tournait en rond dans son petit appartement. Il gambergeait trop. Il se dit que l'existence c'est le néant qui se donne l'illusion d'être, le néant ne rend rien, il se néantise lui-même, pensa-t-il en s'angoissant. le rien n'est rien, tout simplement finit-t-il par se dire, soulagé. Il alla dans sa chambre...
L'existence précède l'essence se dit Roquetin en enlevant ses chaussettes...
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Un livre que j'ai lu pendant des vacances d'une traite. C'est étrange de reconnaitre la pensée philosophique de Sartre, tout ce à quoi il a pensé durant sa vie, et de lire son bouquin dont le style est très éloigné de celui d'un bouquin de philo où chaque phrase nécessite une journée pour la comprendre. Ce livre est comme un journal intime d'une personne prise d'un mal être. Les réflexions font mouche. Et la lecture se fait comme un polar...
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"On a cherché à interpréter le sentiment de la nausée de mille façons différentes dont aucune ne me semble convaincante. Un lecteur attentif du roman de Sartre devrait être capable de comprendre par sympathie que cette nausée est le dégoût devant la décomposition du divin. C'est la découverte de l'absurde, le désenchantement du monde. La transcendance et la Providence sont des inventions humaines. Rien n'a de sens "en soi". Dieu n'existe pas. Mais la traversée de la nausée s'ouvre sur une promesse: si Dieu n'existe pas, alors tout est possible. Et c'est ainsi qu'avec le désespoir commence le véritable optimisme." Emmanuel Legeard, le Narrataire, cité in: Etudes Sartriennes, Université de Paris X, 2002
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J'ai dû lire ce livre pour l'école il y a bien longtemps (dans la lignée 'je commente des livres que j'ai lu il y a un quart de siècle'). Je n'avais pas du tout aimé.
En rapportant le livre à la bibliothèque, le responsable m'a suggéré l'idée que je n'étais pas prête pour l'apprécier. Il m'a conseillé de le relire plus tard.
Quelques années plus tard, je suis passée devant à la bouquinerie et j'ai repensé à cette conversation et je l'ai ramené à la maison.
J'ai été très étonnée. J'ai eu l'impression de lire un livre que je n'avais jamais lu et j'ai beaucoup aimé.

De là à relire tous les livres que je n'ai pas aimé... faut pas pousser mémé dans les orties!

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« La nausée »… Premier roman de Jean paul Sartre, publié en 1938, et pour ma part également, premier contact avec l'auteur…A seize ans…
C'est l'époque (1972) qui voit la naissance d'une nouvelle collection de poche, « folio », et c'est aussi pour moi l'occasion de découvrir certains classiques…
Cette première lecture (abandonnée, il faut l'avouer, à la suite de « L'équipage » de Kessel) devra être reprise un peu plus tard ; et elle le sera. Malgré tout, il me reste de cette lecture comme un sentiment de malaise et d'ennui…Ajoutez à ça la couverture hideuse de l'édition folio de 1972 ..

Antoine Roquentin, célibataire d'environ trente-cinq ans, Bouville, une cité imaginaire qui rappelle le Havre, où Sartre enseigna à partir de 1931. « La nausée », c'est le journal d'Antoine Roquentin, écrivaillon qui travaille à un ouvrage sur le Marquis de Rollebon, un aristocrate de la fin du XVIIIe siècle. Il vit de ses rentes, après avoir abandonné un emploi en Indochine… Peu à peu, il est pris d'un profond dégoût de tout et de tous ceux qui l'entourent ; et ce n'est pas la rencontre avec l'Autodidacte, rat de bibliothèque qui le sortira de ce malaise… malgré des échanges de vues gratifiantes pour l'un et l'autre.

Un ouvrage qui n'est pas mon préféré de Sartre, son théâtre étant à mes yeux bien supérieur à la partie romanesque de son oeuvre ; mais qu'il faut lire en tant qu'ouvrage fondateur de la pensée « existentialiste »

Dans « le facteur temps ne sonne jamais deux fois », Etienne Klein se pose la question : est-ce que le temps existe en tant que tel ou n'existe-t-il que par les événements qui jalonnent son écoulement ?
« La nausée » semble bien mettre en évidence, de la même manière que Klein pour le temps, que la vie ,en tant que telle ne vaut rien si elle n'est pas jalonnée de « passages à l'acte ».

Sartre, par la suite tentera, pas toujours de façon convaincante à mes yeux, d'illustrer ce propos de quelques « actions » toujours spectaculaires … et parfois ridicules.
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Jean-Paul Sartre est philosophe , romancier et dramaturge .Il est ,aussi, un métaphysicien , un moraliste et un observateur informé des faits sociaux .Pour l 'approcher et cerner sa pensée , il y a comme une double entrée : celle du philosophe à travers l''Etre et le Néant , l'' Imaginaire et Situations , et celui du critique littéraire à travers les œuvres de fiction ,romans et théâtre .La pensée de Sartre ne sera comprise ici que dans la forme où elle s ' exprime par la littérature .Et comme exemple ,dans ce dernier cas ,on s 'intéressera à son célèbre roman La Nausée .Ce dernier est le premier roman du philosophe .Sa parution date de 1938 ."La Nausée" ,c'est le mouvement de dégout qui envahit un être conscient lorsque , d 'une part , il sent l 'épaisseur de son existence et de l 'existence des choses et , d 'autre part ,découvre le fortuit ,l 'inexplicable de toute existence .
Dans ce livre le narrateur ,Roquentin , un jour ,dans le Jardin public de Bouville ,est en proie comme d 'habitude à la nausée ..A ce moment ,il a connu un de ces instants de clairvoyance où un homme réussit à s 'expliquer ses états profonds ; et voici ce qu 'il écrit dans son journal :
"Tous ces objets ....comment dire ? Ils m 'incommodaient ; j 'aurais souhaité qu 'ils existassent moins fort , d 'une façon plus sèche , plus abstraite avec plus de retenue .Le marronnier se pressait contre mes yeux .Une rouille verte le couvrait jusqu 'à mi-hauteur ;l 'écorce noire et boursouflée ,semblait de cuir bouilli .Le petit bruit d 'eau de la fontaine Masqueret se coulait dans mes oreilles et s 'y faisait un nid ,les emplissait de soupirs ;mes narines débordaient d 'une odeur verte et putride ...Dans un autre monde ,les cercles ,les airs de musique gardent leurs lignes pures et rigides .Mais l 'existence est fléchissement .Des arbres ,des piliers bleu de nuit ,le râle heureux d 'une fontaine ,des odeurs vivantes de petits brouillards de chaleur qui flottaient dans l 'air froid ,un homme roux qui digérait sur un banc : toutes ces somnolences ,toutes ces digestions ,prises ensemble ,offraient un aspect vaguement comique .Comique ...Non : ça n 'allait pas jusque-là ,rien de ce qui existe ne peut être comique ;c 'était comme une analogie flottante ,presque insaisissable,avec certaines situations de vaudeville .Nous étions un tas d 'existants gênés ,embarrassés de nous-mêmes, nous n 'avions pas la moindre raison d' être là ,ni les uns ni les autres ;chaque existant ,confus ,vaguement inquiet , se sentait de trop par rapport aux autres .De trop : c 'était le seul rapport
que je pusse établir entre ces arbres ,ces grilles ,ces cailloux, .De trop le marronnier ,là ,en en face de moi , un peu sur la gauche .De trop ,la Velléda ...Et
moi -veule ,alangui ,obscène ,digérant, ballotant de mornes pensées -moi aussi, j 'étais de trop . le malaise ,ici, de se sentir de trop dans un monde sans raison ni finalité ,quoi de plus déprimant ?
On est en plein dans l 'Absurde .Pour s 'en sortir ,une fois qu ' on pris conscience de ce non-sens de l 'existence ,J.Paul Sartre opte dans un premier temps pour l 'ART ! Comme la musique du saxophoniste par exemple .Mais après ,il opte pour l 'engagement politique et être Témoin de son temps et prendre acte dans l 'Histoire Humaine!
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Les romans sartirens sont un peu passés de mode mais La Nausée reste pour moi l'un des meilleurs romans du vingtième siècle. Il m'a accompagné à une époque et je n'ai cessé de le relire. Il permet de s'identifier, quand on aime la philosophie de Sartre, à un personnage qui observe le monde et qui s'en dégoûte, tellement il lui semble vain. Il essaye de donner un sens à son existence, à comprendre pourquoi il vit mais il en arrive à un constat triste et sans issue. Ce n'est pas facile à lire, ça rebute et donne le cafard, mais ça permet de mettre des mots sur le mal de vivre qu'on peut parfois ressentir. L'important tout de même, c'est d'en sortir...
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