Les mouches

je ne critiquerai ici que les mouches (bien que j'ai déjà lu Huis clos, et bien aimé !) car ce livre a fait l'objet d'une étude en cours que j'ai trouvé intéressante.

Il s'agit donc d'une des nombreuses réécritures du mythe d'Electre, mais cette fois-ci avec pour personnage le plus important, Oreste. Il s'agit d'une pièce inspirée de la version d'Eschyle, mais aussi de celle de Giraudoux, dont l'une des répliques lui a inspiré le titre de sa pièce. C'est intéressant de voir quels aspects de l'histoire ont été modifiés pour les mettre à profit et ainsi que cette pièce serve d'illustration à l'existentialisme est un humanisme, où Oreste incarne la liberté, l'absence de remords, et Electre la culpabilité, le remords, la mauvaise foi. Cet aspect-là m'a donc beaucoup plu.

Cependant, les autres aspects de ce livre m'ont un peu moins enthousiasmé : l'écriture a eu tendance à me lasser par moments et les personnages à me gonfler, j'ai eu du mal par moments à continuer à lire bien que cette pièce ne fasse qu'environ 100 pages.
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