Des « petites parleries au fil des jours », distillées en neuvains, dont le dernier vers se détache des autres, bancroche, concluant de son rythme esseulé ces bouquets de petits riens, de petites merveilles si propices à disparaître : voilà que s'assemble notre «
piéton sur la voie lactée », voilà ce que notre poète, « plongeur intrépide », parcourt de poème en poème.
Tout cela frétille, clignote & tortille dans sa besace de vers, cherchant à faire jaillir, de sa « bulle de silence & de solitude », de la nuit de l'encre, la lumière du quotidien, « le poème du jour de la vie », contre la mort « pas encore venue », qu'il faut apprendre à apprivoiser. Quoi de mieux, pour célébrer ces « petites perceptions, petites pulsions » ce « gracieux rabiot de vie », quoi de mieux, pour tenir respectueusement à distance mort & vieillesse (« peut-être déjà demain: dans un trou » ; « le tout début du printemps / ni grabataire ni moribond » ; « le dernier vers, je l'écrirai après ma mort »), que d'énumérer le grand foisonnement de la vie ?
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