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sur 779 notes
A travers quatre nouvelles particulièrement bien construites, Eric-Emmanuel Schmitt décide cette fois d'explorer les vertus du pardon et leurs conséquences sur la vie des protagonistes.
Du parcours difficile de soeurs jumelles que tout oppose à un aviateur allemand qui rencontre une petite fille qui lui ouvre les yeux sur son passé, on voyage dans quatre univers bien différents.
Toujours sous-tendus par une oeuvre littéraire ou musicale, chacune des nouvelles transporte le lecteur dans les arcanes des sentiments humains, des frustrations, de la jalousie ou de la pulsion meurtrière.
Ces histoires, toujours aussi bien racontées par cet auteur talentueux, sont parfois bouleversantes et possèdent toutes le même dénominateur commun : le pardon et la capacité de l'humain à y recourir.
Une mention spéciale pour Mademoiselle Butterfly, un texte poignant autant qu'il est beau.
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Un recueil de quatre nouvelles où le présent des personnages s'éclaire du passé qui remonte à la surface.
Histoires de jalousie, d'amour pur, de tromperies, de sacrifice des parents pour leur enfant, de gestes jugés inconsidérés mais pourtant nécessaires à la personne pour survivre… voilà ce qui peut relier les divers personnages de ces quatre histoires.
J'ai aimé la plume fine, instruite, poétique de l'auteur qui manie si bien les mots soutenus pour faire naître et exprimer les émotions. Il n'y a pas de bien et de mal, juste des personnages et la vie. La vie à l'état pur, dans toute sa force et sa faiblesse.
C'est aussi l'universalité du propos qui donne tant de poids à ces textes.
Une réussite !
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Comme toujours,EES nous raconte l'humanisme;ici quatre nouvelles qui abordent le theme du pardon,dans les situations extremes.Le pardon dans tout ce qu'il y a de difficultés comme demarche.
Tres bien ecrit,avec beaucoup de respect et de pudeur.
EES me touche profondément.
A lire,inevitablement.
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L'auteur sait manier notre sensibilité et nous atteindre, provoquer de l'émotion.
On prend plaisir à terminer une nouvelle pour vite se plonger dans la suivante. En général, les romans sous forme de nouvelles ne me tentent pas. Il ne faut jamais dire jamais. J'ai aimé et je vous conseille de lire ce livre.
Peut-on tout pardonner ?

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Eric-Emmanuel Schmitt m'époustoufle par son imagination débordante et sa capacité à se réinventer en permanence. Aucun de ses livres ne se ressemblent, puisque chacun puisent dans des inspirations diverses, qui produisent des thématiques variées, toujours renouvelées.

Dans La vengeance du pardon, ce n'est pas une, mais quatre histoires que l'auteur nous offre. Ce sont quatre courtes nouvelles à la densité monstre, qui ont toutes le point commun de parler du pardon. La première s'intitule Les soeurs Barbarin et met en scène deux soeurs jumelles, identiques physiquement mais différentes psychologiquement. L'une est jalouse de l'autre, et fait tout pour se montrer supérieure, quitte à être injuste et méchante. Quant à l'autre, aveuglée par ses sentiments d'amour envers sa jumelle, elle ne peut que pardonner le comportement de sa soeur. La vengeance et le pardon du titre du recueil, sont ici parfaitement mis en scène.

La seconde nouvelle s'appelle Mademoiselle Butterfly, et c'est la nouvelle que j'ai préféré des quatre. William, jeune adolescent en vacances avec ses copains, décide de répondre à un défi lancé par l'un deux et de coucher avec Mandine, une jeune paysanne avec un retard mental. Quelques mois plus tard, rentré dans son monde bourgeois parisien, il apprend que Mandine attend un enfant. Pendant des années, il va occulter son rôle de père et totalement oublier Mandine et son fils. Jusqu'au jour où son fils deviendra son seul espoir de devenir riche et de reprendre la banque familiale. S'ensuit une marche vers le pardon, pour racheter son comportement aux yeux de Mandine.

La troisième nouvelle est celle qui a donnée son nom au recueil : La vengeance du pardon. C'est l'histoire de Élise, une jeune mère, amputée de sa fille par un homme, qui l'a violé puis assassiné. Depuis de nombreuses années, Élise, meurtrie par la tristesse et la solitude, se rend au parloir, pour rendre visite à l'homme qui a tué sa fille. Elle veut comprendre les raisons de son acte, et lui faire regretter son geste. Cette nouvelle, presque dénuée d'actions, est entièrement tournée vers la psychologie des personnages. On sonde leurs paroles, leurs comportements, leurs actes… tout est travail de réflexion et d'analyse. Encore une fois, vous verrez que le titre du recueil « La vengeance du pardon » s'accorde à merveille avec cette nouvelle, puisque le pardon est la plus belle vengeance que pouvait faire Élise au meurtrier de sa fille.

Enfin, la dernière nouvelle du recueil s'appelle Dessine-moi un avion. Les plus aguerris auront sans peine reconnus la référence au Petit prince de Saint-Exupéry et pour cause : c'est le livre qu'un vieil homme lit chaque jour à une très jeune fille, qui est aussi sa voisine. Ensemble, ils découvrent la célèbre histoire écrite par Saint-Exupéry. La jeune fille, tout comme le vieil homme, se passionnent pour ce conte, mais aussi pour l'auteur, qu'ils apprennent à connaître davantage. Mais cet apprivoisement va permettre de mettre au grand jour des secrets inavoués par le vieil homme.

Comme d'habitude, Eric-Emmanuel Schmitt fait un travail remarquable sur la psychologie des personnages, puisque que chaque personne qu'il met en scène a une épaisseur psychologique incroyable, que l'on pourrait passer des heures à observer. Chaque histoire a sa particularité, toutes sont belles, touchantes et humaines. Elles nous donnent à réfléchir sur ce que c'est que le pardon, sur comment pardonner, pour ensuite pouvoir se reconstruire. Mais le pardon n'est pas la seule thématique mise en scène. L'auteur fait cohabiter dans ses nouvelles le pardon et la vengeance : deux antonymes, qui se fondent l'un dans l'autre et s'adaptent parfaitement à chacune des histoires.
La particularité des nouvelles, c'est qu'il y a toujours un retournement final inattendu. Ça n'a pas loupé avec les quatre nouvelles de ce recueil, puisque chacune ont apportés leur lot de surprises. Si certaines fins étaient plus prévisibles que d'autres, j'ai beaucoup apprécié ces chutes finales, qui donnent volume et dynamisme au récit.

Ce magnifique recueil de quatre nouvelles donne à réfléchir sur deux thématiques contradictoires : se venger ou pardonner ? L'écriture est belle, accessible et efficace. Les nouvelles sont denses et les personnages bien travaillés. C'est un livre coup de coeur, que je vous recommande de lire.
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Après l'avoir entendu dans La Grande Librairie, j'avais très envie de découvrir La vengeance du pardon d'Eric-Emmanuel Schmitt. Dans ce recueil de quatre nouvelles, l'écrivain apporte une réflexion sur le pardon, les différentes formes qu'il peut revêtir et les différentes manières dont il peut être reçu.

Les quatre nouvelles sont de longueur et de qualité inégales. Bien que les quatre m'aient intéressée, ma préférence va indubitablement à Mademoiselle Butterfly : plus vraisemblable, plus humaine aussi. Les personnages y sont plus nuancés, leurs réactions plus réalistes. J'ai ressenti une grande tendresse pour Mandine, "la simplette", qui pardonne très naturellement, par amour, avec tout son coeur.

Les soeurs Barbarin montrent de manière très intelligente où la jalousie et l'envie peuvent mener et comment le pardon peut aussi être mal accepté par celui qui est en faute. Eric-Emmanuel Schmitt y fait également une très intéressante analyse de la différence dans la gémellité.

La vengeance du pardon est assez intéressante bien que peu vraisemblable à mon sens et assez cruelle. Cette nouvelle interroge le lecteur sur la faculté de chacun à pardonner. Doit-on tout pardonner ? le peut-on ? pour pardonner, ne faut-il pas d'abord réussir à se mettre à la place de l'autre, tenter de comprendre pourquoi et comment ? Le pardon redonne ici sa part d'humanité à un homme qui en paraissait totalement dépourvu.

Enfin, Dessine-moi un avion raconte les derniers instants (fictionnels) d'Antoine de Saint-Exupéry. Peut-on se pardonner à soi-même ? Certaines invraisemblances dans le personnage de Daphné, 8 ans, ne m'ont pas permis d'apprécier le récit comme cela aurait pu.

Un recueil de qualité inégale mais qui se lit très plaisamment. On sent la profonde gentillesse d'Eric-Emmanuel Schmitt à travers ces récits.
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Quatre nouvelles de longueurs différentes autour du thème du pardon.

Les soeurs Barbarin démarre comme un Amélie Nothomb. Un côté exagéré, décalé, qui gène un peu au début. Voilà deux soeurs jumelles, Lily et Moïsette. L'aînée, Lily, capte l'attention, réussit scolairement, expérimente en premier les relations avec les hommes... Bref, elle devient insupportable à sa soeur Moïsette, moins brillante, mais jalouse en tout. Et malgré toutes les crases que Moïsette fait à Lily, cette dernière ne se départit pas d'une attitude protectrice vis à vis de sa petite soeur. Quelle plaie ces êtres trop parfaits…

La deuxième nouvelle porte le nom de l'héroïne musicale qui l'inspire : Mademoiselle Butterfly. Ou comment une jeune fille, bergère en montagne, simple, voire simplette, d'une grande beauté, se laisse séduire par un beau jeune homme, qui en la conquérant ne cherche qu'à gagner un pari. S'en suit neuf mois tard un bébé qui sera la plaie et la joie de son père devenu grand banquier d'affaire.

La vengeance du pardon suit une visiteuse de prison qui rend visite dans une maison d'arrêt alsacienne au tueur en série qui a ôté la vie à sa fille. le tueur n'a montré aucun regret, aucune humanité lors de son procès. Quel motif peut amener cette mère éplorée à chercher à rencontrer et (re) rencontrer encore cet être dénué de conscience ?

Dessine moi un avion est bien entendu une variation autour du Petit prince et de Saint-Exupéry : la rencontre d'une petite fille et de son vieux voisin, ancien pilote allemand pendant la guerre.

Quatre histoires plus ou moins réussies (Schmitt a fait bien mieux dans le genre). Les soeurs Barbarin, même si la chute en est prévisible, constitue un traitement original. Mademoiselle Butterfly accumule un peu trop les poncifs. La vengeance du pardon propose une intrigue osée. Dessine-moi un avion clôt bien le sujet avec ce propos qui résume le fond de ce livre : « (…) on ne pardonne pas quelque chose, on pardonne à quelqu'un. L'acte reste mauvais, mais la personne ne le devient pas. On ne peut la réduire à son geste nocif. Pardonner revient à considérer l'individu en entier, à lui redonner le respect et le crédit qu'il mérite ».
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Après plus d'un an sans m'être plongée dans les mots d'E.E. Schmitt, j'en avais presque oublié la douceur. Et comme j'avais tort de m'en priver. Quatre nouvelles aux univers forts différents et qui nous tendent pourtant un même fil rouge autour du pardon ou plutôt des pardons. En refermant le livre, on prend conscience en effet, qu'il en existe une multitude et qu'ils sont nécessaires. Toutefois certaines choses demeurent peut être impardonnables et il est parfois plus difficile d'avoir été pardonné que d'espérer l'être.

Un titre parfait et un excellent moment de lecture, même si la musicalité de l'écriture m'a un peut moins portée qu'avec d'autres recueils de l'auteur.

Merci à l'équipe Babelio pour cette excellente masse critique!
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Eric-Emmanuel Schmitt dans son livre « La vengeance du pardon » nous offre quatre nouvelles, quatre histoires sur l'envie, la perversion, l'indifférence et le crime à travers lesquelles l'auteur nous parle de pardon.

La première nouvelle s'intitule « Les soeurs Barbarin ». Dans la famille Barbarin, j'ai nommé les jumelles Lily et Moïsette. Moïsette, mais quelle idée d'affubler sa fille d'un tel prénom ?! Il faut dire que les échographies n'existant pas à l'époque, leurs parents ne pensaient pas avoir deux filles en même temps et que, pris au dépourvu, ils ont donné à la deuxième née le « doux » nom de Moïsette, version féminine de Moïse, le prénom qu'ils avaient choisi pour le fils attendu. Avec un tel prénom, Moïsette commençait peut-être un peu mal sa vie.
Alors que Lily considère cette gémellité comme une force, un atout, Moïsette a contrario semble appréhender cette situation de manière tout à fait différente. Moïsette se montre maladivement jalouse vis-à-vis de sa soeur et lui témoigne rapidement une haine profonde.
Lily, compréhensive, aveuglée par l'amour qu'elle voue à sa soeur, lui pardonnera inlassablement son comportement, ses mesquineries, la méchanceté dont elle fait preuve à son encontre au quotidien.
Au fil des ans, Moïsette ne supportera plus l'abnégation dont fait preuve Lilly, le pardon qu'elle lui accorde spontanément, sans se poser de questions, uniquement au motif qu'elle l'aime du plus profond de son être.
Le pardon est parfois difficile à accepter, à admettre. Est-il plus facile de pardonner que de se faire pardonner ?

La deuxième nouvelle s'intitule « Mademoiselle Butterly ». Il s'agit de William, un adolescent séduisant et sûr de lui, qui, poussé par la bande de copains avec qui il est parti en vacances, va tout mettre en oeuvre pour séduire et obtenir les faveurs de Mandine, jeune fille au physique délicat mais qui souffre d'un important retard mental. A la fin des vacances, William retourne à Paris et oublie Mandine qu'il laisse dans ses montagnes le coeur meurtri. Quelques mois plus tard, William reçoit une lettre de Mandine dans laquelle elle lui apprend qu'elle est enceinte de lui. William lui explique qu'il n'a nullement l'intention de s'occuper de cet enfant qu'il n'a pas désiré. Mandine, portée par un amour infaillible, excuse le comportement de William et s'occupe de son fils dans l'espoir qu'un jour ce dernier reviendra vers eux. Ce n'est qu'une dizaine d'années plus tard que, William, devenu banquier, essaiera de tenir son rôle de père pour des raisons somme toute inavouables.

La troisième nouvelle qui a donné son titre au livre « La vengeance du pardon », un titre parfaitement adapté à cette nouvelle puisque l'auteur nous parle ici d'Elise qui a perdu sa fille unique, violée puis assassinée par un tueur en série.
Elise se rend depuis l'incarcération du meurtrier de sa fille au parloir pour lui parler. Ce choix, impensable est le seul moyen qu'elle ait trouvé pour ne pas sombrer, pour continuer à vivre alors qu'elle a enduré le pire. Comprendre les raisons qui ont poussé cette homme à commettre l'irréparable, à ôter la vie à sa fille, représente sa seule bouée de sauvetage.
Une nouvelle sur la rédemption, sur la puissance du pardon, sur ce que le pardon implique pour celui qui pardonne mais aussi pour celui à qui l'on pardonne.

La dernière nouvelle intitulée « Dessine-moi un avion » fait référence comme le titre l'indique au livre de Saint-Exupéry « le petit Prince ». C'est l'histoire d'une petite fille, Daphné, qui fait la connaissance de son voisin, un vieil homme de quatre-vingt-douze ans, ancien aviateur à qui elle demande tout d'abord de lui dessiner un avion « Dessine-moi un avion » lui dit-elle. de fil en aiguille, la petite Daphné lui demandera de lui lire l'histoire du « Petit Prince » de Saint-Exupéry. Cette célèbre histoire va faire ressurgir de vieux souvenirs chez le vieil homme, souvenirs qu'il a occultés pour ne pas faire face à un passé dont il n'est pas forcément très fier.
Mais est-il aisé de se pardonner à soi-même ?

J'ai été séduite par les quatre nouvelles, aucune ne m'a laissée insensible, toutes traitent la question du pardon sous différents aspects avec originalité et finesse mais les trois premières se sont tout de même démarquées « Les soeurs Barbarin », « Mademoiselle Buttefly » et « La vengeance du pardon ».
A noter que j'avais deviné dès les premières pages la fin de la nouvelle que j'ai préférée « Les soeurs Barbarin » et que cela ne m'a aucunement gênée, bien au contraire, puisque l'histoire correspond à ce que j'avais imaginé.

Bien qu'il s'agisse de nouvelles, certes assez longues mais de nouvelles tout de même, l'auteur dépeint, ce qui n'est pas aisé dans ce type de format, les personnages avec finesse et parvient à leur donner vie.

La vengeance et le pardon cohabitent dans chacune des nouvelles. Dans chacune des histoires, certains personnages doivent opter pour la vengeance ou le pardon, les deux parfois car le pardon se révèle être parfois la pire des vengeances. Par le biais de ses nouvelles, l'auteur nous fait prendre conscience que s'il est parfois difficile de pardonner, il est parfois tout aussi difficile voire plus difficile d'accepter le pardon que l'on nous accorde et de se pardonner à soi-même.
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Cet auteur est un dessinateur formidable. Comme ces portraitistes de la place du Tertre à Paris qui en quelques traits vous croquent et vous rendent plus vivant qu'une photographie. Voilà sa façon d'écrire des nouvelles, en mettant en exergue les traits les plus forts de l'existence de ses personnages. Tant dans leur abnégation que leur égoïsme le plus pur. Et ça fonctionne diablement bien. Comme dans les contes où l'on assouvi nos pulsions mauvaises au travers de la méchante sorcière. Puis l'on se rassure dans un happy end où les gentils gagnent toujours.

Là je vous laisse la surprise des fins, car on sait bien que dans la vraie vie tout ne finit pas toujours bien.

En revanche, je reste convaincue que le meilleur travail d'écriture d'Eric-Emmanuel Schmitt à ce jour reste La Part de l'autre. Mais même les Beatles n'ont pas composé que des énormes tubes, et on salue l'ensemble de leur oeuvre. Je fais de même pour cette bibliographie : M. Schitt je vous tire mon chapeau.

Alors faut-il le lire ? Oui oui. Et la Part de l'autre ensuite. J'insiste.
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