Le poison d'amour

C'est le premier roman d'Eric- Emmanuel Schmitt que je lis. Je sais qu'il a fait des pavés, je préférerais commencer par un plus petit pour découvrir la plume.
J'ai bien aimé le style d'écriture de ce livre, c'est poétique, un peu plus complexe que ce que j'ai l'habitude de lire, mais totalement abordable.
L'histoire de ses 4 adolescentes en pleine âge où l'amour est plus important que l'amitié et qui peut torpiller tout sur son passage est bien ficelé. Alterner avec les journaux intimes des 4 ados est original.
Cependant l'histoire fini par tourner d'un côté très glauque et je ressors un peu égratignée de tout ça. La dure réalité des choix adolescents.

Encore un livre qui se lit vite d'Eric Emmanuel-Schmitt.

J'ai apprécié l'histoire, les questionnements des adolescentes sur la vie, l'amour... Nous suivons leur histoire à travers leurs journaux intimes. Cette forme est intéressante, mais cela empêche peut-être à l'auteur d'y mettre plus de détails, de profondeur.
J'ai tout de même bien aimé cette lecture, et je me dois de vous avouer que la fin m'a estomaquée.

Comme les autres livres de cet auteur, celui-ci est vite lu. Il imagine 4 adolescentes, en première au lycée, confiant leurs amours à leur journal intime. Les jeunes filles semblent a priori interchangeables, en doute quant à leur avenir sentimental et leur séduction. Assurément, elles viennent des beaux quartiers, vu leur registre de langue, jusque dans les SMS échangés! Peu à peu se dessinent des différences: Julia, secrète, avoue avoir fait l'amour pour la première fois avec Térence, un Anglais, et tient à jouer le rôle de Juliette dans la représentation scolaire. Colombe est amoureuse tout en jouant à séduire et en découvrant son emprise sur les garçons. Raphaëlle, jusque là considérée comme une bonne copine un peu masculine, est prise dans un cas de conscience quand elle tombe amoureuse à son tour de Térence et doit jouer le rôle de Roméo. Anouchka est au bord de l'anorexie, elle découvre que son père aime un homme et le soutient. La question qui préoccupe les 4 jeune fille tourne autour de l'amour: peut-il durer? Les parents ne sont pas de bons exemples, les grands-parents peut-être... L'amitié se fissure au fur et à mesure... La fin est inattendue et permet un nouveau point de vue sur Raphaëlle et Julia.

Eric-Emmanuel Schmitt a l'art de traiter des sujets dramatiques sans en avoir l'air.
Il manie les tournures de phrase afin d'emporter le lecteurs aux confins de l'histoire. La situation dégénère mine de rien et, sans nous en rendre compte, nous plongeons au coeur du dérapage d'une ancienne amitié bientôt devenue hors de contrôle.

C'est avec subtilité que l'auteur nous fait vivre l'intimité amicale de quatre adolescentes. Ce livre joue avec les apparences souvent trompeuses d'une telle relation puisque si l'histoire démarre dans de bons sentiments, les faux-semblants et l'hypocrisie ne vont pas tarder à montrer le bout de leur nez.

J'ai beaucoup apprécier l'inattendu des événements. Je ne pensais pas que les choses pouvaient s'envenimer à ce point et terminer sur un événement que l'on ne sent venir qu'au tout dernier moment. On aurait envie de crier "stop" mais les événements sont en marche et il est malheureusement trop tard.

Comme souvent avec Eric-Emmanuel Schmitt, il apporte une réflexion philosophique sur des faits de la vie banals en nous amenant à réfléchir sur les conséquences parfois radicales de comportements bénins et inoffensifs.
Et puis, sa plume est sans conteste belle et poétique - même dans ces circonstances.

Le roman est trop court que pour avoir réussi à lier une affinité avec les personnages. Surtout que l'alternance des points de vue ne facilite pas la tâche et je dois avouer que je m'y suis perdue plus d'une fois dans l'identification des filles.
De plus, il m'a manqué cette intensité dans les sentiments d'amour/jalousie qui auraient pu transparaître dans un tel récit.

Bref, un bon roman qui passe tout seul ^^
Lien : http://melimelobooks.blogspo..

Exploration de ce sentiment qui nous obsède tant : l'amour.
Suite de celle-ci déjà abordé dans "L'élixir d'amour" avec ce nouveau roman, autre facette de l'amour...

L'idée de nous donner à lire des passages de journaux intimes de jeunes filles n'est pas mauvaise, mais peu novatrice. On se doute déjà un peu de ce que l'on va y trouver car un jour, nous aussi nous avons été des adolescentes. Je parle pour les lectrices. Les lecteurs découvriront eux la visions de cet âge de tous les chamboulements par une vision de l'autre sexe.

Cela ne loupe pas, on n'est pas surpris par les réflexions... Juste je trouve le ton et le style trop parfait, trop lisse pour être celui de ces jeunes personnes. Cela n'est pas crédible à mes yeux. Dommage la plume d'Eric-Emmanuel Schmitt est trop belle, un comble non ?
De plus, je n'ai pas eu de réel déclic avec un des personnages. Je suis restée comme bloquée, impossible d'éprouver une véritable empathie. Frustration maximum pour moi. J'avais envie de vibrer, mais pas moyen. Grrrrrrrr
Et pourtant comme dans "Les feux de l'amour", le soap par excellence, il y en a des rebondissements ! C'est logique, rappelons-nous de cette époque. Pas forcément glorieuse d'ailleurs...

Belle écriture comme toujours, mais bien que l'histoire reste belle et cruelle aussi, je n'ai pas "marché" cette fois. Ceci étant dit, beaucoup devrait trouver dans ce livre un récit qui les transportera dans une tragédie humaine, presque aussi vieille que le monde. Il y a de quoi ravir plus d'un lecteur.

Lien : http://espace-temps-libre.bl..

Ce n'est pas "Virgin Suicide" de Sofia Coppola, mais l'on peux vaguement y faire référence.
4 ados, 4 journaux intimes, les déboires des jeunes femmes, puis le drame..
Je préfère les autres histoire de l'auteur, précisément "Le Cycle de l'invisible".

« Le Poison D'Amour » est le deuxième tome d'un diptyque sur, vous vous en doutez, le thème de l'amour. Bien que l'histoire soit totalement indépendante de celle de « L'Elixir D'Amour », il est clair que l'une ne va quand même pas sans l'autre. Les deux couvertures sont d'ailleurs comme des miroirs l'une de l'autre. Eric-Emmanuel Schmitt nous offre ainsi une première vision positive de l'amour, puis une vision négative avec « Le Poison D'Amour », dont le titre lui-même donne le ton.
Quatre adolescentes très unies découvre les affres de la passion, le désir sexuel et les pressions sociales. Via leurs journaux intimes et leurs échanges textuels, Eric-Emmanuel Schmitt pose en fait différentes réflexions qui touchent tous les adultes en voie de formation. A l'heure où la notion de famille est totalement revisitée, où le mariage est décrié et le divorce sur-utilisé, ces jeunes filles tentent de se construire une identité qui leur permettra de s'épanouir dans leur vie personnelle et de ne pas reproduire les erreurs de leurs parents. le premier extrait de chaque journal pose l'intrigue : aucune ne s'aime, comme c'est souvent le cas à la puberté et chacune préfère ses amies qu'elle trouve parfaites. Pourtant chacune veut connaître le sexe et parfois l'amour.
Entre celle qui veut dominer le jeu pour ne pas souffrir, celle qui se croît mal aimée, celle que tous les garçons voient comme leur bon pote et la dernière qui ne se trouve aucun attrait physique, nous plongeons dans un univers plus trouble encore qu'il n'y paraît. Les drames s'enchaînent sans que l'on puisse en deviner la véritable raison jusqu'au dénouement final. La psychologie des adolescents est très bien retranscrite et montre à quel point un détail, pouvant paraître insignifiant aux adultes, mènera à la ruine une jeune fille au taux d'hormones trop élevé. de plus, Eric-Emmanuel Schmitt utilise avec brio le chef-d'oeuvre de Shakespeare « Roméo et Juliette » que le lycée des jeunes filles doit monter en spectacle, afin de faire une mise en abîme avec la situation que vivent les principales protagonistes.
Malgré tous les bons points évoqués, j'ai moins apprécié ce deuxième opus. Peut-être est-ce parce que je suis une incorrigible fleur bleue, convaincue en l'amour et que j'ai du mal à le considérer comme un poison ou bien parce que le destin de quatre jeunes filles évoqué dans un si petit livre m'a donné un sentiment de bâclé … Toujours est-il que j'ai eu plus de difficultés à rentrer dans l'intrigue et à vraiment me passionner. Enfin, quand le drame est arrivé et malgré un vocabulaire adapté et des phrases toujours parfaites, je n'ai pas ressenti de bouleversement et encore moins versé de larmes. Les héroïnes ne m'ont pas laissé de grande impression au point que je n'ai pas réussi à totalement m'attacher à elles.
Voici un deuxième tome qui, bien que plaisant, ne laissera pas non plus un souvenir intarissable. Je pense l'avoir plus vu comme une mise en garde : il faut faire attention à son prochain avant qu'il ne soit trop tard. Il est certain que ce n'est pas le meilleur livre d'Eric-Emmanuel Schmitt.
Lien : http://lecoindesloisirs.com/..

Un roman convaincant parce que la vie est une somme de rencontres, de hasards, de circonstances qui nous ballottent dans un sens ou dans l'autre. Parce que tout peut être si simple ou très compliqué, parce qu'il n'y a pas de règles ni de filets...

https://lavalsedespages.wordpress.com/2015/02/18/le-poison-damour/

Encore un livre qui montre toute la difficulté pour des adolescentes à se situer dans le monde adulte, dans leur peau de jeune femme avec la peur de l'avenir, le rejet de leur corps, des changements qui s'opèrent en elles.
Aussi la perversité des filles entre elles, même lorsqu'elles sont censées être les meilleures amies du monde...
L'amour, l'amitié, les parents, l'école autant de sujets compliquės...
L'écriture d'EES est toujours aussi belle, le sujet un peu lourd.
Ce ne fut pas un coup de coeur pour moi.

Critique à retrouver sur https://readingbibliophile.com/2016/09/23/le-poison-damour-eric-emmanuel-schmitt/
Lien : https://readingbibliophile.c..