Otto von Bogner vient demander de l'argent à son ancien camarade d'armée Wilhelm Kasda. Il est dorénavant caissier dans un bureau d'installations électriques. Il a retiré de l'argent dans la caisse. Il souhaite que les comptes soient justes ....il doit être contrôlé :"Et je dois les récupérer avant huit heures et demie demain matin, sinon...enfin, tu me rendrais là un vrai service, Willi, si tu pouvais me..."
Von Bogne est un habitué de ces coups tordus, un habitué de ces dettes de jeu, c'est à cause d'elles qu'il a été jeté hors des rangs militaires
Mais Wilhelm ne roule pas sur l'or ! Une seule solution s'offre à eux deux..... aller au jeu..dans l'espoir de gagner
Wilhelm lui propose de jouer 100 florins au café où il joue avec d'autres militaires...la chance lui sourit, il gagne, puis perd, il emprunte de l'argent à d'autres joueurs I
Il gagne, il perd... À la table de jeu, un consul, un banquier, un docteur, un comédien, un avocat.
La partie se termine.
Le consul le raccompagne dans sa voiture et lui dit "Votre dette, lieutenant, s'élève à onze mille florins nets.......soit 'équivalent de trois ou quatre années de solde! Une paille !
Il lui donne quelques jours pour régler cette dette, puisqu'il doit partir pour l'étranger...alors que Wilhelm pensait lui proposer une revanche !
"C'est ce qui s'appelle refait! Il y a un quart d'heure, j'étais un jeune homme riche. Me voilà maintenant un va-nu-pieds, et pour eux je me suis refait!"
...le livre de 155 pages n'est pas fini, loin de là...vous venez d'entrer dans une partie, dont vous avez du mal à vous échapper...une partie dont vous pressentez le drame.
Arthur Schnitzler vous a pris à son jeu, un jeu qui n'a pas pris une ride bien qu'il ait été écrit il y a presque cent ans.
Un court roman dans lequel on entre comme dans ces parties de jeu...en pensant qu'on pourra s'arrêter et le reprendre le lendemain...
Et non, "addict" à la lecture, j'ai voulu aller jusqu'au bout, pressé d'en connaître l'issue !
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