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sur 5923 notes
« « Vous êtes une méchante fille, mademoiselle, vous faites souffrir cette bête malgré ce que je vous ai dit quand vous avez salé et coupé mes pauvres petits poissons…
Sophie : - J'ai oublié, maman, je vous assure.
Madame de Réan : - Je vous en ferai souvenir, mademoiselle, d'abord en vous ôtant votre couteau, que je ne vous rendrai que dans un an, et puis en vous obligeant de porter à votre cou ces morceaux de l'abeille enfilés dans un ruban, jusqu'à ce qu'ils tombent en poussière. » » (p. 41)

Aurais-je relu la Comtesse de Ségur s'il ne s'était agi de valider un item d'un challenge auquel je participe ? J'appréhendais de voir se gâcher un attachant souvenir de lecture, ayant lu la plupart des livres de la Comtesse de Ségur lorsque j'étais petite. Sophie de Réan est une petite fille issue de l'aristocratie: elle vit dans un château avec ses parents, plusieurs domestiques, dont sa bonne. Elle côtoie son cousin Paul d'Aubert (leurs mères sont soeurs), ainsi que ses amies Camille et Madeleine de Fleurville (Les petites filles modèles), des personnages récurrents dans l'oeuvre de la Comtesse. Dans Les Malheurs de Sophie, il n'y a pas une intrigue à suivre, plutôt une série d'anecdotes de chapitre en chapitre, n'ayant d'autres liens entre eux que la désobéissance de Sophie - ses idées comme dit sa mère -, les punitions qu'elle reçoit, et la leçon à en tirer. Il faut dire qu'elle est partout cette Sophie: elle fait fondre sa poupée de cire, elle s'essaie à marcher sur de la chaux, elle sale et découpe les poissons en aquarium de sa mère, s'en prend à ses sourcils, et que dire des nombreux animaux qui ont un sort funeste à cause d'elle: la poule, le chat, l'écureuil, la tortue et l'âne. Sa mère la gronde, l'envoie dans sa chambre, la fouette même, et peut se montrer dure, le collier d'abeille en faisant foi. On ne peut qu'empathiser avec cette petite fille de quatre ans à qui on apprend la honte de soi. Un peu irritée par l'aspect moral du roman de prime abord et par le niveau de langage, somme toute assez simple, je me suis rapidement trouvée embarquée dans les lubies de Sophie, au point d'avoir envie de relire Les Petites filles modèles.
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Du dégoût et de la répugnance, c'est ce que ce livre m'a inspiré étant enfant et c'est ce qu'il m'inspire encore à l'âge adulte.
Le tome 2 "Les petites filles modèles" est tout aussi détestable. le tome 3 "Les vacances" est un peu mieux.
(Une paire de phrases, c'est suffisant pour parler de ce livre... je n'ai même pas envie d'en dire plus)
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Un de mes premiers livres lu à 10 ans. J'avais adoré l'histoire de Sophie, un peu espiègle qui entraîne son cousin Paul dans toutes sortes de bêtises. Son aventure va se poursuivre avec ses amis Camille et Madeleine de Fleurville, dans Les Petites filles modèles. Ce roman n'a pas pris une ride.
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C'est un des tous premiers livres que j'ai lu dans la célèbre Bibliothèque Rose, l'un de ceux qui marquent. C'est donc avec une certaine nostalgie que je l'ai ressorti de ma bibliothèque (oui, c'est bien l'exemplaire de mon enfance) à l'occasion d'un challenge Babelio.

Sophie Rostopchine, Comtesse de Ségur, est venue tardivement à l'écriture. Devenue grand-mère elle se met à écrire des contes puis des histoires pour ses petits-enfants. Avec « Les malheurs de Sophie » elle crée une série où se retrouveront ces enfants nés dans l'aristocratie française, vivant dans un beau château, entourés de parents aimants et bienveillants.

La petite Sophie à 3 ans quand nous faisons sa connaissance. Elle est une petite fille colérique, gourmande, maladroite, menteuse, bref une enfant pleine de défauts. Elle veut faire prendre un bain de pieds à sa poupée mais ne sait pas que le plastique fond ; elle veut jouer avec les poissons mais ne sait pas que les couper les tue ; elle veut goûter des friandises mais ne sait pas s'arrêter et finit la boite ; elle veut offrir du thé à ses amis mais manque de les empoisonner avec l'eau sale de la gamelle du chien. Chaque chapitre est une petite histoire avec sa morale. Sophie va de bêtises en malheurs et finira par apprendre de ses expériences de la vie et des punitions que lui donnera (ou pas) sa mère, et finira par gagner en sagesse.

Lors de leur parution en 1858 les romans de la comtesse de Ségur ont marqué une étape dans la littérature pour enfants. Pour la première fois c'est la voix des enfants qui s'exprime directement. Pourtant aujourd'hui on a du mal à croire à autant de maturité dans le langage et la réflexion.

Si ces histoires paraissent un peu désuètes aujourd'hui elles n'en sont pas moins le reflet d'une époque, d'une éducation. Tout comme la série des Martine, les romans de la comtesse de Ségur ne me semblent pas adaptés à notre époque. Il n'en demeure pas moins qu'ils transport une certaine nostalgie, celle du temps de la comtesse mais aussi celle de mon enfance.
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Mon enfance a été bercé par les romans de la Comtesse de Ségur. Ils évoquent pour moi les premiers émois de jeune lectrice, totalement sous le charme des destins dramatiques de tous ces personnages.

Sophie est mon héroïne préférée de la Comtesse de Ségur.
D'accord, elle a pas mal de défauts: elle est colérique, têtue et particulièrement cruelle envers les animaux. Mais Sophie a quelques circonstances atténuantes. Elle est livrée à elle-même, entre un père qui travaille à Paris et se rattrape en lui envoyant de somptueux cadeaux qui ne sont adaptés ni à son jeune âge, ni à son tempérament (pensée émue pour la pauvre poupée), une mère pas vraiment aimante, qui l'humilie et la punie sans réellement lui expliquer ce qu'elle a fait de mal et qui voit Sophie comme un fardeau, et enfin, une bonne qui ne lui apprend rien et l'envoie jouer dehors pour vaquer à d'autres occupations.

Heureusement, son cousin Paul (le gentil et serviable Paul) et ses deux amies Camille et Madeleine sont là pour la tempérer ou l'accompagner dans ses bêtises, bien souvent malgré eux.

L'écriture et l'histoire peuvent paraître vieillotes et surannées, mais c'est un classique de la littérature enfantine dont je ne me lasse pas.
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un des premiers "vraie" livre que j'ai lu en entier et seule, je lisais déja beaucoup, mais des livres avec images, (Type Martine à la plage ect)
Mais celui-ci fût le 1èr bouquin, il m'a fallut une semaine entière à le lire petit bouts par petit bout, avant de m'endormir ( et parfois même a m'endormant avec lui) j'avais environ 8 ans je pense...... j'en garde pourtant un merveilleux souvenir.... J'ai essayé de le faire lire à ma fille, hélas, elle n'a pas un gout prononcé pour la lecture... et ce coté désuet du style d'écriture et de moeurs de l'époque ne l'intéresse pas du tout, dommage.
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Petit retour en enfance avec la lecteur de cet ouvrage. Merci les challenges pour nous faire replonger direct dans des ambiances qui nous rendaient confortables plus jeune. Dans cet ouvrage, nous découvrons à chaque chapitre un moment de la vie de Sophie, petite fille très attachante. C'est mignon comme tout, et le sourire ne nous lâche pas pendant toute la lecture. Les personnages secondaires qui gravitent autour de Sophie, sont tout autant délicieux que la p'tite. Bref, une belle lecture doudou.
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Enfant j'ai été une grande fan de la comtesse de Ségur et j'ai lu et relu tout ce qui pouvait passer entre mes mains de cette auteure découverte dans de vieilles éditions appartenant à ma mère.

Plutôt que des malheurs de Sophie, c'est des bêtises de Sophie qu'il faudrait parler car Sophie fait tout ce qui lui passe par la tête -et il en passe des choses dans cette petite tête. Généralement cela se termine mal, Sophie pleure, se repent et promet d'obéir à l'avenir, puis elle oublie et recommence. Aussi il faut dire que Sophie a quatre ans et que sa bonne qui est sensée la surveiller le fait avec peu de zèle. Mme de Réan, la maman de Sophie, est au salon, M. de Réan à Paris. Il y a aussi le cousin Paul. Paul est un grand garçon -il a six ans !- et sérieux, qui modère Sophie. Mais bon, des fois aussi il se laisse entraîner.

On pourrait par contre parler des malheurs des animaux que côtoie Sophie. Parce que Sophie aime les bêtes mais hélas, son amour est mortel. Successivement elle adopte un poulet, un écureuil, un chat, un âne, une tortue et immanquablement cela se termine très mal. Quand on propose à Sophie des cochons d'Inde, sa maman dit non. Sophie est triste. le lecteur se réjouit pour les cochons d'Inde. de mon côté je ne peux m'empêcher de penser qu'aujourd'hui on ne laisserait pas deux enfants de quatre et six ans s'amuser avec un âne attelé à une carriole sans la surveillance d'un adulte.

J'ai apprécié cette lecture. le fond est assez moralisateur. J'ai même la sensation que parfois, les mamans laissent les enfants se mettre dans des situations délicates pour pouvoir leur faire ensuite la leçon. La forme cependant n'est pas niaise. C'est bien écrit et enlevé, souvent sous forme de dialogues, sans doute facile d'accès pour un jeune lecteur qui doit encore y trouver matière à s'amuser.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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C'est probablement le roman de la Comtesse de Ségur que j'ai le moins aimé.
Sophie y est décrite comme un enfant bourrée de défauts, mais les attentes de sa mère sont délirantes. Elle est laissée souvent seule, sans explications adaptées à son âge, elle est très responsabilisée mais sans lui donner les moyens de réussir.
La compilation des bêtises de Sophie ou de ses malheurs a lieu avant le départ pour les Amériques, Fichini et donc Les Petites Filles Modèles.

Elle est humiliée par sa mère parce qu'elle a tué ses poisson, en fait, elle ne savait pas que les saler et les couper les tueraient, en suivant le fil on comprend qu'elle avait moins de 3 ans.
Sa mère dira plus tard: "Elle aura bientôt quatre ans, dit Mme de Réan, il est temps qu'elle apprenne à travailler" (couture à l'aiguille).
Elle lui dit qu'elles vont aller à une ferme, qu'elle marche vite, et qu'elle n'a pas intérêt à se laisser distancer (elle a 4 ans et sa mère est une adulte qui marche vite).
Sophie a eu plusieurs animaux avec lesquels ça s'est très mal passé et sa mère lui dit:
"Tu t'es punie toi-même, au reste; je n'ai rien à te dire. Seulement souviens-toi qu'à l'avenir tu n'auras aucun animal à soigner, ni à élever. Toi et Paul, vous les tuez ou vous les laissez mourir tous."
Elle a 4 ans! Sans aide, c'est normal que les animaux ne puissent pas survivre.

Il n'y a que punition ou "tu t'es punie toute seule" quand elle avoue ses bêtises, pas d'affection de la part de sa mère.
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Premier livre lu seule offert par ma grand mère ;c est lui qui m a donné la passion de la lecture! J ai adore moi la petite fille sage participé aux bêtises de la petite Sophie au caractère bien affirmé ;lecture nostalgique de mon enfance qui fut bien sur celle de mes filles et que je lirai a mes futurs petits enfants
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