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sur 5920 notes
Autre grande oeuvre majeure de la comtesse, ce roman des bêtises de l'enfance exerce un charme profond sur les enfants. Parmi les meilleurs chapitres citons celui des loups, celui des fruits confits, celui de la joue écorchée et celui du thé. Malgré son biais chrétien ce roman d'éducation a une valeur historique et romanesque unique.
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C'est un recueil de toutes les bêtises de Sophie.
Il en est répertorié 22 et ma préférée c'est l'âne.
Autant vous dire qu'elle a une imagination débordante. J'adore cette petite Sophie qui nous replonge dans l'enfance et nous redonne le sourire.

Merci à Margaux Motin pour les illustrations de cette édition à la bibliothèque rose.

A partir de 8 ans.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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J'aurais beaucoup de mal à noter cette lecture que j'ai eu l'idée d'effectuer grâce au challenge solidaire de Babelio. Sinon je crois vraiment que ca ne me serait pas venu à l'esprit! On peut parler de challenge ,car "du haut" de mes 60ans et des poussières, ça n'était pas évident je trouve de s'intéresser aux aventures de la petite Sophie. Finalement,j'ai passé un bon moment.
Tout d'abord,ce fut un véritable délice de redécouvrir une écriture aussi châtiée,et pas pesant du tout.
Sophie est une petite fille plus qu'espiègle,aucune bêtise ne lui fait peur.Elle se montre cruelle avec les animaux, elle est menteuse,voleuse,j'en passe et des meilleures !...Mais elle est aussi remplie de remords et de désirs de repentance...qu'elle oublie à la première occasion! Chaque chapitre met en scène une de ses bêtises,mais il y a toujours une morale pour démontrer au jeune lecteur que les bonnes actions sont bien préférables. Tout cela serait parfait et charmant,voire éducatif,s'il n'y avait en arrière plan un discours emprunt de paternalisme, car il s'agit bien d'aristocrates qui vivent entourés de domestiques asservis, et qui font leurs bonnes œuvres auprès du peuple faible.
Avec le recul nécessaire et si l'on se donne la peine d'accompagner cette lecture auprès des enfants ,je pense toutefois que les malheurs de Sophie peuvent encore être lus avec plaisir. Je n'en suis pas certaine cependant,car je n'ai pas de petits autour de moi...Peut être est ce trop loin de notre réalité actuelle?
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Lorsqu'on se met en tête de relire les classiques de la Comtesse de Ségur, les malheurs de Sophie - son livre emblématique - est un must-read. C'est toujours un bonheur de relire les aventures de la plus célèbre héroïne de la Comtesse, sous forme de chroniques quotidiennes. Un classique parmi ses classiques.
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J'ai évidemment lu ce livre étant jeune.
J'ai fait également de multiples bêtises. Comme couper les cheveux et les cils de mes poupées ou des découpages d'insectes que j'aurais pu éviter...
Enfin bref, je les, aussi, lus à ma fille le soir avant de dormir.
Parce qu'il est bon de faire quelques bêtises...
Et d'apprendre de nos erreurs...
Car une poupée abîmée ne redevient pas belle, et qu'un insecte découpé, c'est écoeurant...

Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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Période nostalgie pour moi en ce moment, relecture de certains livres qui ont bercés mon enfance. Et pour celui là, la déception est présente ! Dommage, car on peut dire que j'ai lu et relu ces malheurs de Sophie. Mais j'ai vieillie, non, j'ai grandie ! Et cette petite peste de Sophie ne me touche pas autant qu'elle m'avais touchée il y a quelques années.
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Ce livre devrait plutôt s'appeler "Les bêtises de Sophie". Vingt-deux chapitres pour vingt-deux bêtises. Les malheurs sont surtout ceux que Sophie doit subir en guise de punition même si sa maman est plutôt tolérante. Beaucoup de morale dans cette histoire dont principalement "Faute avouée est à moitié pardonnée". Un petit côté bigoterie avec des rêves sur l'Enfer et le Paradis et la mention de la plupart des péchés capitaux, je dis bien la plupart car Sophie a quatre ans. C'est drôle à lire, Sophie fait presque pitié, mais les méthodes éducatives sont un peu désuètes à mon goût.
Lien : https://redheadwithabrain.ch..
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Grand classique de la littérature pour enfants, ce livre écrit il y a plus de 150 ans reste toujours parmi les lectures favorites des bibliothèques des plus jeunes, même s'il est vrai la vie d'aujourd'hui n'a plus rien à voir avec celle de l'époque de Sophie.
D'ailleurs je me suis toujours demandé pourquoi ce livre s'appelle ainsi, puisqu'en réalité il s'agit plutôt des bêtises de Sophie.
Mais c'est un livre qui a une place à part dans mon coeur, c'est l'un des tous premiers qui m'ait été offert quand j'étais enfant, et que j'ai lu et relu et qui, sans que je ne m'en rende compte, m'a inoculé l'amour de la lecture.
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Ma libraire m'a récemment dit qu'elle était étonnée que j'ai choisi d'acheter la trilogie de Fleurville à ma fille de six ans, sachant bien les lectures qui m'animent et mon positionnement clairement féministe.
Depuis j'y réfléchi et l'en remercie car il est toujours bon de questionner ses intentions profondes ou son absence de réflexion le cas échéant.
Alors oui La trilogie de Fleurville c'est un dressage d'enfant pour rendre conforme, voir de la violence éducative ordinaire, voir carrément de la maltraitance pour y arriver. Bien plus présent d'ailleurs dans les petites filles modèles que dans les malheurs de Sophie ou la prégnance du Christianisme fait finalement dire à Mme de Réan (la maman de Sophie) que de toute façon sa fille finira par payer ses bêtises.
C'est aussi une assignation à un rôle pour la femme qui tourne autour du maintien de la maison. Un espace domestique envahit d'ailleurs par les bonnes qui font la part belle aux violences de classe également.
Paul Le seul personnage masculin est droit respectueux des règles et tente de les soumettre à Sophie qui s'en moque, mais en prime il est chevaleresque et vient à la rescousse. Tout à fait le bon discours de l'homme adapté en devenir.
Alors oui, les personnages sont méga stéréotypés, les livres sont emprunt de morale, d'écrasement des genres y compris dans les strates inferieurs de la société. Oui les petites filles doivent respecter les règles, se conformer, « travailler » à la couture et autre ouvrages assignés au féminin. Il y a parfois de vrais actes de cruauté envers les animaux, les autres, réprimés au demeurant avec culpabilité à la clef.
Pour ma part j'estime que ce n'est pas parce que l'on ne voit pas que cela n'existe pas et il me semble donc important de savoir pour appréhender au mieux la vie.
Car oui la trilogie de Fleurville c'est -rappelons-le tout de même- une écriture au début du 19 ème siècle. Cependant encore aujourd'hui beaucoup de parents estiment détenir des droits sur leurs enfants les autorisant à pratiquer des châtiments corporels pour les « éduquer ». C'est-à-dire que ce qu'ils n'accepteraient pas envers eux, d'un autre adulte, ils estiment pouvoir le pratiquer sur leurs enfants. Il faut rappeler que l'enfance est l'âge tendre et friable ou l'on peut modeler, vampiriser, voir martyrisé l'enfant vulnérable. Rappeler aussi que le modèle est l'adulte référent et que si l'amour passe par la violence physique dès tout petits, on ne peut pas s'attendre a ce qu'en grandissant il fasse la part des choses et décide d'aimer sans violence (sic des violences intrafamiliales, conjugales, infanticides, féminicides)
La trilogie de Fleurville est une série de livres qui touche l'âme, qui apprend à réfléchir, à interroger, qui développe l'esprit critique. Indépendamment de maman qui dit que c'est comme ça qu'il faut penser. J'aime l'appréhension que ma fille a lorsqu'elle se demande comment va réagir Mme de Réan a l'énième facétie de Sophie. J'aime son incompréhension de ce qu'est un fouet pour corriger Sophie,. J'aime les questionnements que cela entraine et les discussions qui élève ma fille et la pousse à devenir elle-même. A grandir en se forgeant ses opinions, ses valeurs, sans coller uniquement aux miennes, parce qu'elle pense que c'est ce qu'elle doit.
Je souhaite que ma fille comprenne seule ce qu'à de délétère la violence dans le rapport à l'autre, ce qui peut opprimer l'autre (les femmes et les plus fragiles et démunis entre autres). Je souhaite qu'elle comprenne pourquoi nous choisissons une éducation plutôt qu'une autre et pourquoi parfois c'est bien plus complexe qu'il n'y parait de ne pas soumettre autrui dans ses relations.
Ma fille n'étant pas encore lectrice je profite de cet entre deux possibles pour en faire nos histoires longues du soir et développer sa compréhension des oeuvres plus complexe. Nous avons lu le feuilleton d'Artémis auparavant et même si l'autrice a apporté indéniablement une touche féministe la mythologie c'est plutôt costaud niveau relation, violence, soumission etc…
Finalement La trilogie de Fleurville s'aborde bien plus facilement ! Je conseille donc La trilogie de Fleurville en lecture accompagnée relativement tôt pour justement ouvrir à l'analyse du fonctionnement humain et par rayonnement débuté ses réflexions sur plus vaste que soit dans l'histoire, dans le territoire, dans les possibles.

Lien : https://unmotpourtouspourunm..
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Que de souvenirs à travers la lecture de cette petite Sophie si pleine de vie, d'idées folles qu'on peut en avoir à 4 ans. Livre avec lequel on prend toujours autant de plaisir à le partager les nouvelles générations.
Sophie petite fille que sa mère voudrait à l'image de ses amies les petites filles modèles mais si colère, désobéissante, gourmande. Chaque bêtise se solde par une leçon de morale au moins, parfois accompagnée d'une punition d'un autre temps. Mais elle s'en tire souvent par faute avouée faute à moitié pardonnée, la promesse de ne jamais recommencer. Pourtant combien d'animaux ont eu à souffrir et mourir de ses mains. Et avec l'âge mon côté maman se laisse attendrir par cette si petite fille un peu délaissée, la maman n'est là que pour les leçons de morale. Avec les loups c'est le petit Paul et les chiens qui s'interposent. La mère lui avait dit qu'elle marchait vite et que la petite ne devait pas trainer en route. Leçon de morale pour avoir trainer... mais à 4 ans elle n'aurait pas du être un peu plus surveillée?
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