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Citations sur En vieillissant les hommes pleurent (262)

« Les larmes affleurèrent à nouveau, mais juste par petits frissons sous ses paupières. Gilles, à ce moment-là, put d’un regard toucher l’âme de son père. » P 93
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Dans la fraîcheur de l'eau qui coulait encore sur lui, il eut la certitude qu'il ne voulait pas que sa disparition puisse être prise pour un châtiment qu'il se serait infligé à lui-même, ou aux autres. Il voulait quelque chose d'autre : que sa mort, à défaut d'être une fin, ressemble à la réalisation d'un rêve qu'il aurait atteint, par un geste aussi simple que beau. Albert, qui ne priait plus depuis longtemps, se contenta d'espérer que ce miracle vînt avant la nuit.

(J'ai Lu, 2012 - p. 103)
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" - Je sais aussi que tu aimes l'Histoire.
- Oui, plus que la géographie.
- En général, c'est ainsi. La géographie, il faut voyager pour l'aimer. L'Histoire, elle vit avec nous, même si on reste sur place toute sa vie. Qu'on le veuille ou non, elle finit toujours par s'asseoir à notre table. "
Personne n'avait jamais parlé à Gilles [10 ans] de cette manière. Monsieur Antoine ne s'adressait pas à lui comme à un enfant, il l'obligeait à se hisser jusqu'à lui. Gilles pour l'instant se tenait à peine sur la pointe des pieds, tout chancelant. L'équilibre viendrait, c'était une question de temps.
(p. 95)
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Albert interrogeant la mère Morvandieux sur son fils mort au combat il y a près de 50 ans...

- Et à votre fils , vous lui écririez quoi aujourd'hui ?
(...)
- Eh ben , pas grand-chose , Albert , figure-toi , pas grand-chose . Je lui parlerais de la maison qui est bien vide sans lui . Je lui parlerais des choses qu'il aimait et qu'il n'avait plus là-bas . Tu comprends , Albert ? Je lui parlerais d'une tarte que j'aurais faite , sa tarte préférée que j'aurais pas pu manger toute seule . S'il était dans un pays chaud , je lui parlerais de l'hiver . S'il avait froid , je lui parlerais du feu dans la cheminée . Je lui parlerais du travail que j'arrive pas à faire toute seule et de son père malade...même s'il est pas malade . Ça , tu peux me croire Albert , s'il fallait mentir je mentirais sans hésiter (...) pour qu'il ait envie de revenir .
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« Il en connaissait pourtant de ces enfants qui sont devenus ouvriers à leur tour, mais ce n’était pas par amour du métier, c’était par amour du père, pour lui prouver qu’il ne s’était pas trompé dans sa vie. Regarde, tu n’es pas rien puisque je veux être comme toi. » P 28
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-A quoi tu penses ?
-Au cerisier. Ca fera drôle quand il sera plus là ! Qu'est-ce que j'ai pu y jouer petite...
-Les arbres, ça se replante.
-les arbres, oui, pas les souvenirs. (p.110)
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Gilles n'était pas bon élève, il était un lecteur excessif qui ne tirait aucun profit scolaire de ses lectures, sans être capable, pour autant, de savoir où elles le conduiraient.
Ces derniers jours, Albert chercha donc quelqu'un qui pourrait accompagner son fils. Rien de très intellectuel dans sa recherche, juste quelqu'un qui pourrait, mieux que lui, l'aider à se tenir dans la vie un livre à la main, comme il lui avait appris à se tenir sur un vélo (...) (p.30)
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Il lui fallut convaincre les politiques de cette époque dont la capacité à se projeter dans le futur se limitait, comme aujourd'hui au temps de leurs mandats.
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Gilles comprit alors que chaque roman qu'il lirait l'aiderait à comprendre la vie, lui-même, les siens, les autres, le monde, le passé et le présent, une expérience similaire à celle de la peau; et chaque événement de sa vie lui permettrait de la même manière d'éclairer chacune de ses lectures. En découvrant cette circulation continue entre la vie et les livres, il trouva la clé qui donnait un sens à la littérature; (....)
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— Elle a travaillé, mais le travail ça ne tue pas forcément, même le travail qu’on aime pas faire.

— Oui, mais il y a pas que le travail. Il y a aussi tout le reste. On se demande comment elles étaient fabriquées, les femmes, dans ce temps là.

(p. 168)
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