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4,19

sur 253 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cinq branches de coton noir, étonnant roman graphique qui mêle personnages réels (George Washington et Betsy Ross, par exemple) et pure fiction, se déroule essentiellement en Europe à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, mais aussi aux États-Unis à deux époques différentes. Il comporte un prologue, quatre chapitres et un épilogue. Réalisés au fusain (?) sur fond blanc, de superbes portraits du ou des personnages dont il sera surtout question ouvrent chacun des chapitres.

Le prologue nous emmène dans une curieuse base militaire américaine dont on comprend dès la première page qu'il s'agit d'un leurre destiné à faire croire à l'armée ennemie que le débarquement aura lieu dans le nord de la France. Très vite aussi, on constate que la plupart des hommes cantonnés là sont des Noirs, sauf les gradés, bien sûr, pour leur part ouvertement racistes et agressifs. Tom, Aaron et Lincoln, les trois soldats que nous suivrons, subissent brimades et insultes, comme leurs camarades. Ils désirent partir au combat, ce qui jusque-là n'était absolument dans les projets du haut commandement.

Le premier chapitre nous présente d'abord Johanna Bolton, la soeur de Lincoln avec lequel elle correspond aussi régulièrement que possible et qui attend impatiemment les lettres que son frère lui envoie. Elle est étudiante en histoire au Saint Augustine's College, université privée réservée aux Noirs. Elle trouve, dans les affaires d'une tante récemment décédée, le journal intime d'une certaine Angela Brown, datant de 1777. En lisant le journal de son ancêtre, Johanna nous transporte en janvier 1776, en pleine guerre de Sécession. Angela est alors domestique chez Betsy Ross, la couturière qui est censée avoir cousu la première bannière étoilée. Celle-ci se montre assez bonne et compréhensive envers sa servante. Très tôt un matin, Angela décidera d'apporter sa touche personnelle à ce drapeau… Par un concours de circonstances que je n'éclaircirai pas ici, les trois soldats vont avoir comme mission de retrouver ce drapeau qui, au début de leur quête, se trouve en France.

J'ai été déroutée par la mise en couleurs de cet ouvrage : chaque double-page, parfois chaque page, se compose d'un camaïeu de verts, de gris, de rouges, de bleus ou d'ocre. Les motifs du passage d'une teinte à une autre restent la plupart du temps mystérieux, pour moi, en tout cas… Si la mise en page est classique, les plans proposés varient beaucoup et empêche toute monotonie. le dessin, réaliste, est très maîtrisé, détaillé et particulièrement expressif. De la belle ouvrage, en somme… Et pourtant, je ne suis pas complètement conquise. La dernière partie du quatrième chapitre m'a semblé longue et peu crédible, ceci expliquant sans doute cela. Quelques personnages abandonnés en cours de route, quelques allusions que je n'ai pas comprises. Bref, je garde certaines réserves malgré l'évidente qualité de l'ensemble.
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Il est bon de rappeler certaines vérités historiques, notamment lorsqu'on va célébrer le 75ème anniversaire du débarquement américain en Normandie. Il est bon aussi de jouer de l'Histoire, de la grande Histoire, pour nous distraire, nous faire rêver... "Cinq branches de coton noir" est construit entièrement autour de ces vérités qui peuvent déranger et du roman...
Roman dont on cherche une fois la dernière page tournée à vérifier la part de vérité. La bande dessinée est également construite autour de deux périodes, Janvier 1776 à Philadelphie, période de proclamation de l'Indépendance et du premier drapeau américain et juin 1944, date du débarquement en Normandie...deux périodes qui alternent au fil des pages
Vérité historique indubitable et révoltante...les Noirs étaient exclus des combats du débarquement, ils n'étaient affectés qu'aux tâches non combattantes, chauffeurs, cuisiniers...bref, on ne voit aucune photo d'un Noir débarquant, de l'eau jusqu'à la ceinture...Ils ne sont là que pour manipuler ces chars de baudruche faits pour tromper l'aviation ennemie.
Racisme quand tu nous tiens!... Pourquoi ? Problème de confiance ? Hiérarchie des races y compris pour écraser un régime nazi raciste ? Bref, l'armée américaine et certains GI sont présentés comme racistes..ce qui n'est peut être pas tout à fait faux, même si c'est dérangeant : c'était toute la société américaine qui l'était. Rosa Parks était encore une inconnue en 1944.
Légende sans doute, d'autre part : Betsy Ross, une jeune femme noire aurait été la couturière du premier drapeau américain, drapeau sur lequel elle aurait cousu une étoile noire à coté des 12 blanches.... Vérité historique indubitable : ce drapeau a disparu. Ce qui laisse la possibilité de rêver.
Alors, afin de donner un rôle un peu plus valorisant à ces Noirs, un gradé passionné d'histoire demande à cinq soldats noirs de partir à la recherche de ce premier drapeau américain, qu'un général nazi, passionné d'oeuvres d'art posséderait, à Paris
Début, pour ces cinq soldats, d'une traversée mouvementée de la France en guerre, de cette France en cours de libération...Une équipe qui se réduit au fil des pages
Ce passage permanent de l'Histoire au roman, de la vérité à la fiction n'est pas dérangeant, bien au contraire. Cette bande dessinée est plaisante à découvrir et à lire. Ces 170 pages se dévorent. Les dessins sont fouillés, précis, vrais. Associés au texte ils créent des atmosphères qui permettent de dénoncer, période après période le poids de la ségrégation, du racisme, pendant plus de deux siècles.
Bref, j'ai passé un bon moment.
Et surtout après j'ai tenté de faire le tri, de chercher la part de réalité et la part de fiction...
J'en ai su un tout petit peu plus, et puis j'ai laissé tomber...je suis resté dans cette histoire, dans ces dessins..C'était si agréable.
J'ai du patienter plusieurs semaines avant de pouvoir disposer de cet ouvrage toujours réservé dans la médiathèque qui participe à mes voyages littéraires...
Je ne le regrette pas
Lien : https://mesbelleslectures.co..
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Juin 1944. Angleterre.
Pour brouiller les pistes concernant le débarquement imminent, des soldats américains font de la figuration à Douvres pour orienter les allemands vers Calais. Lincoln, soldat noir, est de cette opération, ou plutôt de cette non-operation, et s'ennuie à mourir. Ses deux amis noirs ne lui remontent pas le moral, étant dans les mêmes dispositions. Tous trois souffrent au demeurant d'un racisme éhonté, et aimeraient qu'on leur donne l'occasion de prouver leur valeur et de représenter leur pays comme les autres soldats américains.
Au même moment la soeur de Lincoln découvre le journal intime d'une jeune femme noire datant de 1776. Elle y relate la confection du premier drapeau américain par sa maîtresse, et dans quelles dramatiques circonstances (les noirs à l'époque étaient considérés comme des sous-hommes) elle y a glissé un invisible mais puissant hommage au peuple noir.
Lincoln et ses amis vont être assignés à la recherche de ce "drapeau originel".

Cette histoire, c'est comme une allégorie de l'aspiration des noirs à l'égalité, à la reconnaissance. le scénario est très original et sert son objectif efficacement.
Les spectaculaires planches dépeignant la seconde guerre mondiale avec un trait tout en finesse ne font qu'accroître le plaisir.
Une très belle bande-dessinée.
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Mêlant fiction et réalité, cette bande dessinée raconte l'histoire du drapeau des États Unis et de deux soldats noirs américains qui souhaitent combattre pendant la seconde guerre mondiale. le dessin est superbe, traité avec des thèmes de couleurs, coté histoire, j'aurais préféré une histoire vraie de bout en bout. La BD parle aussi de la ségrégation en général dans l'histoire d ace grand pays.
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J'ai bien aimé cette histoire du premier drapeau américain avec cette étoile noire cachée. C'est bien dommage que les idéaux des premiers constituants des Etats-Unis ne se sont pas étendus à reconnaître une égalité des droits entre tous les êtres humains quelle que soit la couleur de leur peau.

Le contexte de ce récit est celui de la Seconde Guerre Mondiale avec notamment le débarquement en Normandie afin de regagner pour récupérer des oeuvres d'art ou des objets ayant une forte valeur historique. C'est bien le cas avec cette récupération de drapeau entre les mains des nazis.

Vers la fin, nous aurons droit à l'épisode de la bataille des Ardennes qui a été fort minimisé par les Alliés qui se prenaient une belle dérouillée alors que les divisions allemandes étaient affaiblies par 6 années de guerre intensive.

J'ai trouvé cette oeuvre fort bien amenée sur une problématique qui reste encore d'actualité. Je n'ai rien à redire sur le graphisme ou encore la mise en scène. J'ai juste regretté une fin assez triste et un peu expéditive.
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Un livre intéressant et touchant, savant mélange de faits historiques et romancés sur l'histoire du premier drapeau indépendant américain.
Touchant car il montre l'envie irrépressible de la population noire d'être reconnue à part entière par un pays qui est aussi le sien.
Intéressant par son graphisme fort, par la galerie de personnages qui ajoutent tous quelque chose au propos, que ce soit le racisme absurde, la colère, l'incompréhension, l'absurdité et l'horreur de la guerre.
Bien sûr ce n'est pas parfait, et on se perd parfois un peu dans l'intrigue, et certains moments ou dialogues semblent inachevés ou caricaturaux.
Mais cela reste agréable à lire, et le sujet est vraiment bien trouvé. Dans un monde qui peine encore à trouver son équilibre, cette lecture ne peut être qu'intéressante.
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Suite à la découverte du récit de la fabrication du premier drapeau des États-Unis, une mission spéciale est confiée à des soldats américains noirs pour récupérer ce drapeau aux mains d'un major allemand.
Au-delà de la récupération d'un tel symbole par des soldats noirs, cette relique conserverait une particularité qui pourrait être un symbole pour tous les noirs américains.
La BD explore bien évidement la ségrégation des noirs au sein de l'armée américaine en montrant leur rôle au second plan car les blancs n'imaginaient pas et ne souhaitaient pas qu'ils se mettent en valeur dans cette guerre. À eux donc les missions dévalorisantes à l'arrière et surtout loin des combats.
Une histoire donc intéressante qui manque peut-être un peu d'émotion pour s'attacher totalement aux personnages et à leur mission. Il manque un petit quelque chose à cette BD pour être véritablement un coup de coeur malgré un sujet passionnant.
Une histoire intéressante jusqu'à bout même si la conclusion est très frustrante mais finalement logique.
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La bannière étoilée est, encore aujourd'hui, un symbole omniprésent, inattaquable et pourtant attaqué de des États-Unis d'Amérique. Son origine légendaire remonte en 1776, à George Washington et à Betsy Ross, la couturière qui le cousit à Philadelphie. La guerre d'indépendance contre les Anglais faisait alors rage dans la jeune colonie britannique. Ce symbole de liberté et d'indépendance s'accorde mal, cependant, avec le traitement réservé aux populations noires du pays. C'est le constat amer et douloureux que fait Angela Davis, domestique de Betsy Ross, alors que ses deux frères sont assassinés impunément par des Blancs. de là débute le récit, et la quête qui amènera trois jeunes soldats Noirs américains au coeur des monts enneigés des Ardennes.

Pour saluer la mémoire de ses frères, et inscrire dans le drapeau même du nouveau pays l'égalité absolue entre les hommes, Angela Davis tisse dans le premier drapeau américain une étoile noire, dissimulée sous l'une des treize étoiles blanches. Ce drapeau est bientôt capturé lors de la bataille de Long Island par un soldat hessois, mercenaire au service des Anglais, qui le ramène en son pays, lequel drapeau sera, telle une relique, transmis de génération en génération. L'histoire aurait pu en rester là et le drapeau, perdu dans les limbes de l'histoire, être oublié, ainsi que sa symbolique. Cependant, en pleine Seconde Guerre mondiale, la jeune étudiante Johanna découvre le journal d'Angela Davis, lequel conserve la trace de cet acte d'espoir réalisée par une domestique noire de Philadelphie. Sous l'impulsion d'une ligue de défense des droits des Noirs américains, mission est donnée aux Monuments Men, ces hommes chargés de retrouver la trace des oeuvres d'art volées par les nazis durant la guerre, de retrouver ce drapeau. Cependant, ce ne sont pas n'importe quels hommes qui sont choisis : ce sont des soldats noirs, habitués, malgré eux, à l'arrière et aux tâches ingrates de la logistique d'un camp de base. En d'autres termes, les soldats noirs américains sont, pour leur armée, des domestiques qu'il convient de garder dans cette position. Et pour cause : dès les premiers temps de la démocratie athénienne, seuls les hommes qui peuvent payer leur équipement sont citoyens. Deux mille ans plus tard, l'histoire est la même : tenir éloigné des guerres les populations marginales n'est pas une attention humaniste : c''est leur refuser toute revendication politique, puisqu'ils n'aident pas la communauté à survivre. de la campagne normande aux Ardennes, Lincoln, Aaron et Tom suivent les progrès de l'armée américaine face aux nazis tout en cherchant le drapeau originel, lequel n'est pas qu'une fierté nationale, mais également un symbole de revendication politique.

La résonance actuelle de cet album avec les événements contemporains est évidente. Les assassinats de Noirs américains par des Blancs, représentants parfois de l'État américain, démontrent la persistance d'un racisme aux États-Unis qui fait écho directement avec le passé esclavagiste de cette nation. L'histoire de la quête du drapeau originel de Betsy Ross est celle de la quête de l'égalité et de la justice. Lincoln et ses acolytes ne luttent pas seulement contre les troupes nazies : ils luttent également contre la ségrégation raciale qui frappe leur pays. L'inhumanité et la bêtise résident autant dans les massacres de prisonniers américains par les nazis que dans l'assassinat du tout jeune frère d'Angela Davis, ou dans les comportements ouvertement racistes de certains GI's américains.

La maîtrise de la narration d'Yves Sente est ici remarquable. Les situations historiques s'entrecroisent sans se heurter, depuis la guerre d'indépendance américaine jusqu'à la Seconde guerre mondiale en passant par la ségrégation raciale, particulièrement présente dans le Sud des États-Unis. Les dessins de Steve Cuzor, eux, sont remarquables par le détail, et la précision apportée dans les situations présentées. On se promène avec plaisir dans le Philadelphie de 1776 et l'on patauge avec les soldats dans la boue des camps. Les scènes de combat sont bien rapportées également, avec une attention particulière sur les corps que les machines et que les balles déchiquettent et transpercent. Toutefois, l'utilisation des couleurs (une dominante par séquence) fige quelque peu le trait, et offre peut-être une dimension trop documentaire à un récit, au lieu de lui donner l'animation du réel. Les clins d'oeil au cinéma et à la culture américaine (les personnages, notamment, ont les traits de célébrité : Denzel Washington ou Samy Davis Jr.) sont les bienvenus. Mais que l'on ne s'y trompe pas : Cinq branches de coton noir est une bande-dessinée de guerre, dont la liberté et l'égalité ne sont, hélas, pas encore sortis vainqueurs.
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Mai 1944 – Douvres
Lincoln Bolton fait partie d'une unité de l'armée américaine composée d'hommes noirs, comme lui, où des leurres en forme de chars sont censés tromper l'aviation ennemie et donner l'impression que le débarquement se passera de ce côté-là. Son plus grand désir serait de faire partie d'une unité de combat, droit que les Blancs refusent aux Noirs.
Il reçoit une lettre de sa soeur, Johanna, étudiante en histoire en Caroline du Nord, l'informant qu'il va faire partie, au sein des « Monuments Men », d'un commando très particulier : il sera chargé de récupérer sur le territoire français le premier drapeau des États-Unis d'Amérique qui ait été confectionné, en 1776, et se trouve actuellement aux mains des nazis. Johanna a en effet retrouvé le journal d'une jeune Noire, Angela Brown, qui était au service de la couturière l'ayant alors réalisé, Betsy Ross. Elle y a fait une découverte stupéfiante, qu'elle a relayée : Angela, dont l'histoire familiale est déchirante, a cousu en secret une étoile noire à cinq branches sous l'une des étoiles blanches du drapeau, afin de rendre justice au Peuple Noir …

Yves Sente est aux manettes du scénario de cet album copieux (171 p), le même qui a entre autres écrit « La vengeance du comte Skarbek » (une référence pour moi) et cette fois encore le récit tient la route. Dynamique, il croise habilement trois histoires : la principale, celle de Lincoln, chargé avec deux de ses camarades noirs et un officier blanc de la quête du drapeau originel ; celle de Johanna, étudiante à l'université de Raleigh, en Caroline du Sud ; et enfin celle d'Angela, en 1776. Les trois se font écho car le racisme les marque de son sceau tragique : presque deux siècles se sont écoulés mais il demeure omniprésent. A cet égard, on pourrait reprocher à l'auteur (critique que j'ai notée en lisant les avis sur l'album) de forcer le trait, voire de se conformer aux clichés du genre, mais je ne l'ai pas ressenti comme tel : les faits relatés sont éprouvants ou terribles mais m'ont, hélas, paru réalistes ; les personnages n'ont rien de stéréotypes, ils sont finement caractérisés et on ne peut qu'être révolté par ce qu'ils doivent affronter, des brimades quotidiennes aux événements dramatiques venant bouleverser leurs vies.

En feuilletant la BD avant de la lire, je n'étais pas sûre d'apprécier sa colorisation (des pages unies, dans des teintes variant du bleu au marron, en passant par le sépia, selon les ambiances dans lesquelles nous sommes plongés), mais elle participe à l'immersion dans le récit. Celui-ci s'avère avant tout un récit d'aventures de guerre, bien mené (même s'il m'a paru un tout petit peu long sur la fin).

Le point de départ de « Cinq branches de coton noir » est imaginaire (il n'y a pas eu d'étoile noire cachée sous une des étoiles blanches), mais on y aurait volontiers cru. J'ai lu avec intérêt cet album sombre, dans tous les sens du terme, en m'attardant par moments sur les planches décrivant les environnements, très bien rendus : le graphisme, avec des visages eux aussi tout en nuances, est en effet un autre point fort de cet ouvrage de qualité, qui n'épargne ni ses protagonistes, ni ses lecteurs.

Lien : https://surmesbrizees.wordpr..
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Le scenario démarre d'une fiction – la recherche du premier drapeau des Etats Unis d'Amérique – pour aborder un sujet grave et malheureusement toujours d'actualité : le racisme et la ségrégation raciale. le récit traverse l'histoire de l'indépendance des USA avec la commande de ce drapeau par Georges Washington, dans lequel sera dissimulé une étoile noire et les heures sombres de la seconde guerre mondiale au cours de laquelle les personnes de couleur subissaient une ségrégation quotidienne. L'ensemble est terriblement crédible.

Les graphismes sont saisissants. Violents. Réalistes. Les traits sont précis, très détaillés. On entend les moteurs des avions, les rafales des mitraillettes, la pluie, l'orage, les pas dans la boue. Les planches sont vivantes, dynamiques. On est transporté. C'est un très bel album.


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