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EAN : 9782729867799
64 pages
Ellipses (01/11/1997)
4/5   2 notes
Résumé :
La philosophie spinoziste est orientée avant tout par l'exigence de vivre bien : comment combattre les passions qui nous possèdent et nous opposent aux autres ?

Quelles sont les Joies et les Désirs qui affirment pleinement notre puissance ? En vérité, ces questions, pratiques ne peuvent être posées que si d'abord est comprise la situation de l'homme au monde.

Il faut savoir ce qu'il en est de l’Être, et de toute chose existant en lui, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un petit livre choisi pour avoir un aperçu de ce monument qu'est l'ouvrage de Spinoza éponyme. Je dois avouer que je n'ai pas (encore?) le courage d'affronter directement l'aridité du texte original!
Si j'en reviens au livre lui même (déjà pas si simple!) : on y trouve exposés plusieurs concepts ou positions spinozistes commentés et accompagnés de citations. A titre d'illustration, j'en mentionnerai quelques uns qui ont retenu mon attention, non qu'ils soient les plus "importants", mais parce qu'ils ont suscités chez moi quelques réflexions et questionnements ( et ceci est certainement le propos d'une lecture philosophique!).

L'Esprit et le Corps: plus qu'interagir, ils ne font qu'un. L'Esprit est nourri par les sensations du corps. Et en continuant à dérouler, ce que nos idées n'est qu'une perceptions biaisée (parce qu'elle nous est propre) de la "réalité".

Le moteur de notre existence et de nos actions: le Conatus (effort de préservation  et d'auto-développement de soi-même). 

Déterminisme: pas de liberté, pas de libre arbitre: Les hommes se croient libres... parce qu'ils ignorent ce qui les détermine. "Aucune chose ne peut ni exister, ni opérer, si elle n'est pas déterminée à le faire. Toutefois, la connaissance ("une Joie") permet de reprendre partiellement les rênes, et de ne plus subir passivement les passions.

Passion/ Raison/ Morale: la raison ne peut éradiquer une action. Museler les passions est vain, et détruit la puissance d'agir. le sage doit susciter une autre passion plus forte, pour contrôler ou oublier la première passion. D' où pas de morale (au sens de règles de conduite) qui tienne, mais une éthique de la connaissance pour moduler nos affects négatifs.

Le principe de similitude: nous aimons ceux qui aiment la même chose que nous.
Altruisme, générosité: Spinoza met en avant un Affect de générosité. L'articulation avec le conatus / effort de préservation de soi (on est plutôt dans "l'égoïsme"!) na m'a pas paru très établie. Tout au plus ai je vu un altruisme "intéressé" en ce que la compagnie des autres permet d'atteindre des objectifs communs plus facilement (découle de la une notion de contrats que Rousseau ne démentirait pas!).

Finalement, pas mal de pistes de réflexion!
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