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4,16

sur 405 notes
En bref, un roman sur la culture turque qui traverse les générations et les frontières... Quand l'honneur de la famille est plus fort que l'amour maternel.

J'ai tout d'abord été agréablement surprise par la plume de l'auteure, j'appréhende souvent les romans contemporains, d'autant plus la littérature étrangère qui me semble parfois un peu élitiste. Elif Shafak a un style tout à fait accessible et la construction de ce roman, mêlant l'alternance de points de vue et différents repères spatio temporels, amène un rythme captivant et un suspense très intéressant.

[...] J'ai donc plongé dans une atmosphère assez lourde, où les femmes de la famille d'Esma, la narratrice principale, devront subir cette tradition et ces moeurs plutôt archaïques aujourd'hui et pourtant encore bien présentes, même en Europe.

Elif Shafak arrive même à introduire dans son récit un retournement de situation totalement inattendu, rendant la dernière partie encore plus prenante. Les différents personnages sont très travaillés psychologiquement, les sentiments alternent, se mélangent, la colère frôle la pitié, l'amour filial se bat avec les remords et la culpabilité.
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En commençant ce roman je ne m'attendais pas à vivre toutes les émotions que j'ai ressenti ...
Un roman poignant et déchirant .
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À peine ai-je ouvert ce livre que je me suis dit : « ouille ». Et ce avant même de lire le premier mot du roman. C'est que j'ai regardé l'ours dans lequel figurait la mention : « Titre orginal : Honour ». Et quand un traducteur pervertit à ce point le titre d'un ouvrage, on peut s'attendre au pire pour la suite. En tout cas, on n'est pas dans de bonnes dispositions pour lui faire confiance. Et il se trouve que les qualités littéraires sont très inégalement réparties au fil du récit, et pas seulement parce qu'il est fait par plusieurs narrateurs.

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un image forte sur la fraternité, la féminité et les tradition...ELIF est un auteur qui se conjugue au féminin du plus que parfait.
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On connait d'emblée le sujet, un garçon a tué sa mère ensuite on alterne entre divers personnages divers lieux et divers périodes, des retours en avant etc…
Encore un méli méloé auquel je n'ai pas du tout adhéré.
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Une chose pourrait rebuter dans ce roman: la structure. Elif Shafak ne cesse de louvoyer entre plusieurs moments qui furent décisifs pour la famille. le récit commence en 1992, puis on passe à 1945, puis aux années 50... puis on alterne entre les années 70 et 1991, etc. C'est le genre de structure que je n'aime pas parce que pour moi, cela fait très brouillon, et souvent, cela n'a pas vraiment de raison d'être. Cependant, ici, la romancière sait ce qu'elle fait, et construit un puzzle dont on imbriquera petit à petit les pièces. le lecteur comprendra très vite que la structure est ainsi car certaines informations ne doivent être délivrées qu'à certains moments.
[...]
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Roman sensible et émouvant d'une auteure turque adulée dans son pays, Crime d'honneur tisse les relations complexes d'une famille écartelée entre sa culture traditionnelle et le désir d'émancipation né du passage à l'occident.
Un village près de l'Euphrate, dans un monde patriarcal où l'honneur des hommes est la valeur suprême. Là, une femme qui implore Allah pour la naissance d'un fils après avoir mis au monde six filles voit sa requête ignorée. Ce seront deux filles de plus : Pembe et Jamila, jumelles aux caractères aussi dissemblables que leurs destins. L'une se marie avec le Turc Adem et part vivre avec lui à Londres, dans un pays hostile et providentiel. L'autre se retire dans une cabane isolée et devient la sage-femme vierge. C'est Pembe, la voyageuse, qui réalisera le rêve maternel en accouchant en Angleterre d'un fils : Iskender, aîné de la fratrie, sultan, petit dieu. Mais les amours contrariés pèsent de tout leur poids dans les malheurs à venir. Car amoureux de Jamila, Adem a dû se résoudre a épouser Pembe qu'il n'aimera jamais et quittera. le champ est libre pour mettre l'honneur à l'épreuve, car chacun sait chez les kurdes que les femmes ne peuvent apporter que la honte. Et qu'en l'absence du mari, c'est sur le fils, aussi jeune soit-il, que pèse la responsabilité de défendre, par tous les moyens, l'honneur du clan.
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Superbe roman ! Il y a tout : l'histoire, le poids des traditions, la transmission générationnelle, le rêve, l'amour, la rage, la peur, l'inattendu, les croyances, la tristesse, l'espoir. Un écriture fine et ciselée. Sublime !
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Londres, 1992; une jeune femme, Esma, écrit l'histoire de sa famille, en particulier celle de sa mère, Pembe. La première phrase du livre est : " Ma mère est morte deux fois". Dès le début, il est clair que Pembe a été poignardée par son fils aîné, Eskender. Chez les Tariq, émigrés de Turquie en Grande-Bretagne dans les années soixante-dix, ce fils aîné était le "sultan, l'adoré" de sa mère. Pembe avait une soeur jumelle, Jamila, restée en Turquie, qui ne s'est pas mariée et est devenue sage-femme. L'histoire des parents de Pembe et Jamila, qui ne mettaient au monde que des filles, huit en tout, est très savoureuse; l'auteure creuse les caractères de chacun et explique comment on a pu arriver, dans cette famille, à la situation de matricide. Elle passe en revue leur vie en Turquie, les coutumes inculquées et les différences avec la vie londonienne, les enfants arrivés petits, vite immergés dans leur nouveau monde, croit-on ... L'histoire est très intéressante, bien écrite, instructive; jusqu'au coup de théâtre final qui donne beaucoup de sens au récit.
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Je n'ai pas terminé Crime d'honneur. Je ne suis pas capable d'expliquer pourquoi ce roman m'est tombé des mains. Pourtant tous les ingrédients y étaient pour en faire un grand moment : un auteur à succès, brillante et remarquée, une vraie qualité d'écriture, une problématique actuelle traitée sous l'angle mère-fils, une histoire familiale à étapes et flash backs. Mais non, çà n'a pas pris.
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