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EAN : 9782866810948
92 pages
Editions Les Deux Océans (31/12/2001)
4.33/5   3 notes
Résumé :
Reconnaître directement l’esprit et réaliser l’état de bouddha, ainsi définit-on, depuis Bodhidharma, l’éveil dans le Tchan. Dans ce recueil de textes écrits par le vieux Nan Shan et intitulé Au Sud des Nuages, voilà ce dont il est question de bout en bout.
Par une écriture brève et concise, Nan Shan tient un discours direct et sans détours. Lorsqu’il atteint un certain niveau d’abstraction, qu’il se présente sous la forme d’une vision logique, analytique et ... >Voir plus
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Né du ventre de sa mère strangulé par le cordon ombilical, Nan Shan, dit-on, naquit la face bleue, marque de solitude.
Dans sa jeunesse, les montagnes et les rivières, l’immensité des pâturages dans les vallées alors que le soleil baisse sur l’horizon, emplissaient son cœur d’une joie soudaine et débordante.
Fils aîné d’une famille de grands lettrés, Nan Shan étudia les classiques des trois écoles dès son plus jeune âge. Regardant de ses yeux d’enfant le monde des érudits, il observa la distance qui semble séparer les hommes que l’on dit remarquables des choses simples, et plus généralement l’inaptitude des adultes à entendre le langage tacite du monde.
Sous l’influence d’une mère dévote, Nan Shan reçut une éducation religieuse approfondie, mais, selon l’esprit de sincérité et d’authenticité qui lui avait été inculqué, il conçut en lui-même, grandissant, un doute sur les vérités conventionnelles, et de ce doute, une grande souffrance. Dès lors il prit fermement dans son cœur d’enfant la décision de résoudre la grande question.
Lorsqu’il vivait dans la capitale du Nord, il entendit parler du Chan et entama alors la grande étude, mais d’une manière solitaire et purement livresque.

On dit qu’après des années d’une vie dangereuse et agitée, d’errances par le vaste monde, tenaillé par la souffrance, Nan Shan planta un jour son bâton au sommet d’une colline, mais que, quand il voulut reprendre la route, il vit que le bâton avait pris racine et bourgeonnait, se transformant bientôt en arbre dans lequel venaient percher les oiseaux du ciel. Il construisit alors un ermitage au milieu d’un chaos de roches, plantant des bambous, se consacrant au travail manuel, à la présence attentive, à l’étude et au silence.
A l’issue de cette période, revenant vers la société des hommes, il prit femme, fonda une maison, eût un fils, mais cette vie tourna bientôt comme vin en vinaigre et prit fin. C’est en ce temps là que la maison qu’il avait construite entièrement de ses mains fut détruite par le feu.
Nan Shan pratiquait alors le Chan sous l’enseignement d’un maître de dhyâna, en compagnie d’un vieil ami de la voie. Ses cheveux commençaient déjà à blanchir.
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Soudain toutes les choses s’arrêtent à elles-mêmes,
on comprend que rien ne peut jamais être atteint,
qu’il n’y a ni au-delà, ni au-delà du par-delà,
que toute recherche est vaine, inutile, pernicieuse.

On ne se repose plus sur aucune chose,
on part sur des chemins,
frappant les herbes à sa guise.
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