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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Aki Shimazaki emprunte ici un sentier tout en charme, délicatesse, bienveillance et sensualité pour narrer les retrouvailles de deux amies de jeunesse. L'auteure nous fait découvrir le cheminement de ces deux héroïnes efficacement, sans pathos, tout simplement. J'ai été touchée de retrouver les sensations de la révélation de l'amour qui éclot entre deux êtres dans l'ivresse d'aimer et d'être aimé, un vrai hymne au sentiment amoureux.
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Court résumé

Atsuko mène la vie qu'elle a désirée. Elle gère une ferme biologique. Elle va retrouver une amie d'enfance.
Ces retrouvailles vont la questionner, les questionner sur leur parcours de vie et sur leurs bonheurs respectifs
Avis

J'ai lu récemment le Jardin Arc-en-ciel d'Ito Ogawa. J'aime la proximité entre ces deux romans. Dans ces deux récits, le poids des secrets (un thème récurrent d'Aki Shimazaki), le poids des conventions sociales pèsent sur les deux personnages principaux féminins. Il y a d'autres chemins possibles que nos conventions usuelles.

Là où le roman reste positif, tiens dans l'histoire de ces deux femmes. Elles ont pu se retrouver sans être trop abimées ou prises au piège par la vie pour construire leur propre bonheur.

C'est un récit japonais. Les sentiments sont retenus.
Les personnages sont entiers complexes. Ils échappent au piège d'être manichéen.

Ce qui rend le roman attachant est le chemin passé et présent de ces deux femmes.
Lien : https://fediverse.blog/~/Chr..
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Pour ce quatrième volume de la pentalogie "L'ombre du chardon", j'ai eu un peu de mal à entrer en empathie avec Atsuko d'abord.
Je la trouvais froide, distante, un peu mécanique. Cela me tenait un peu loin d'elle. Et puis progressivement, j'ai compris cette apparente froideur, et elle m'a finalement touchée.
Cette autrice est décidément surprenante, et douée pour nous brosser des portraits en si peu de pages, sur des moments précis de vie.
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Je découvre l'écrivaine Aki Shimazaki depuis peu à travers deux très courts récits faisant partie du cycle « À l'ombre du chardon»...maïmaï qui vient de paraître en 2019 et Fuki -no -to datant de 2017. Les textes évoquent des personnages récurrents mais peuvent se lire indépendamment. Sans vouloir dévoiler les intrigues, je dirais que l'écrivaine d'origine japonaise -dans une prose quasi minimaliste-possède l'art de la nouvelle intimiste et évoque délicatement la fatalité du sentiment amoureux . Je recommande vivement cette délicieuse lecture aux amateurs de littérature japonaise et du Japon en général...et m'en vais lire Azami du même auteur et de la même saga !
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Nous voici à la découverte de la sexualité japonaise, grâce à la tige florale de pétasite, ou fuki-no-tô.

Atsuko habite à la campagne où elle s'occupe de la ferme familiale et où elle flâne parfois dans le bosquet de bambous. Son mari Mitsuo a eu une maîtresse, du temps où ils étaient sex-less. Il l'a abandonnée et a déménagé pour rester avec sa femme et ses enfants.

Atsuko voit sa ferme grandir et a besoin d'une assistante. Son mari la pousse à accepter la quatrième candidate. Surprise, c'est Fukiko, une ancienne amie de lycée. Elle ne l'a connue qu'une année mais le lien était fort.

Mitsuo doit annuler son voyage dans l'île de Sado avec Atsuko et propose que Fukiko l'accompagne.

Au départ du train, Fukiko offre à Atsuko le livre dans lequel elles échangeaient, adolescentes, leurs réflexions ou leurs émotions. Atsuko est troublée que Fukiko l'ait gardé.

Les deux femmes vont se découvrir un amour réciproque tout en découvrant leur vraie nature.

C'est un livre touchant et tout doux sur la sexualité au Japon.

D'un côté, le mariage, encore souvent arrangé, sert à avoir des enfants. Une fois fait, on ne peut pas se séparer bien sûr, mais on peut avoir une vie sex-less qui permet au mari d'aller voir ailleurs. Si le mari est riche, alors la femme est heureuse, dit le dicton…

D'un autre côté, on nous relate l'histoire de la cousine qui s'est suicidée de honte alors que sa compagne exigeait que leur amour soit exposé au grand jour.

Entre les deux, il y a Fukiko qui a dû se marier très jeune pour faire taire les ragots qui commençaient à courir à propos de son attirance vers les femmes.

Il est nécessaire de connaître sa vraie nature, encore faut-il pouvoir la révéler au grand jour dans un pays où tout est soumis aux obligations, au poids de la tradition.

L'homosexualité est encore un tabou au Japon (mais aussi encore dans nos sociétés occidentales). Ce livre lève un voile sur une réalité, tout en pudeur.
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Quatrième tome d'une pentalogie centré sur Atsuko, l'épouse de Mitsuo du premier volume.
Le poids des traditions, des tabous et des préjugés profondément ancrés dans la société japonaise.
Un sujet difficile traité tout en pudeur et en délicatesse et toujours avec cette plume si particulière.
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Ah ben, je m'attendais pas à ça !

Encore un magnifique livre sur l'amour, la complexité des relations homme-femme, sur le quand dira-t'on et la pression sociale - qui a l'air d'être très forte au Japon.

Vivement le cinquième tome.
maïmaï - 🐌, rien que le titre, je sais que je vais aimer.

Mais je ne fais plus de pronostics sur qui va être le sujet du livre…
Allez, découvrons ce dernier opus !
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En terrain connu, je sais que je vais retrouver des personnages mais qui, quand, où ? J'ai vite visualisé les couples, les règles japonaises qui autorisent l'homme aux relations sexuelles hors couple. C'est normal, organisé. Mais quid de la femme et si en plus il est question d'homosexualité alors là ça devient compliqué voire tabou. Dans ce petit livre à nouveau il y a des retrouvailles, des coïncidences et tout est beau, limpide et symbolique. La plante, Fuko No tö, éphémère et rare que des amies retrouvées cueillent ensemble montre que le renouveau est possible, que l'amour inattendu peu aussi éclore. Il est question de la réussite d'une femme dans sa famille, son travail, ce qui va l'épanouir et l'aider à redécouvrir sa vraie personnalité. Encore un très beau livre de Aki Shimazaki.
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Quatrième volume de cette pentalogie.
Mon préféré jusqu'ici. Consacré à Atsuko, la femme de Mitsuo.
J'ai trouvé particulièrement intéressant de voir son côté de l'histoire et également de découvrir la suite des événements du premier tome.
Aki Shimazaki est vraiment une auteure talentueuse avec une plume très agréable.
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Alors que "Azami" portait sur Mitsuo Kawano, "Hôzuki" sur sa maîtresse Mitsuko, et "Suisen" sur leur camarade d'enfance commun Gorô, "fuki-no-tô" nous permet d'enfin découvrir plus personnellement Atsuko, l'épouse du narrateur du premier tome. Ce roman vient enfin le compléter et nous permet de voir que Mitsuo et sa femme ont réussi à surmonter la difficile épreuve de la tromperie, qui aurait pu les éloigner irrémédiablement l'un de l'autre. Aki Shimazaki nous fait le récit d'une famille qui se retrouve et qui s'épanouit.

Conformément à ce qui été annoncé dans le premier volume du cycle "L'Ombre du chardon", Atsuko a réussi à se lancer dans son projet de ferme biologique et elle engage même quelqu'un pour l'aider. Cette personne se révèle être une amie de son adolescence qui ressurgit brusquement dans sa vie. Si l'auteure mettait en scène des souvenirs d'enfance dans "Azami", elle se penche ici sur les délicats tourments de l'adolescence ; une période trouble pendant laquelle on cherche autant à se comprendre soi-même qu'à trouver des autres qui pourront nous comprendre.

A la sincère description de cette période de la vie, Aki Shimazaki superpose le difficile, voire impossible, sujet de l'homosexualité, en l'occurrence féminine, au Japon. le pays est en effet le seul du G7 à ne pas reconnaître les mariages entre personnes du même sexe. A la pression sociale s'ajoute la pression familiale pour une sexualité dite "normale" et pour que les individus correspondent à des stéréotypes masculins ou féminins.

Lien : https://www.instagram.com/p/..
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