AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,57

sur 87 notes
5
2 avis
4
3 avis
3
6 avis
2
0 avis
1
0 avis
De Simenon, j'ai déjà lu plusieurs "Maigret" et quelques romans durs, je découvre avec ce receuil le nouvelliste.

Dans ces six courtes nouvelles, je retrouve les ambiances et les personnages propres à la plume de l'auteur.

La même acuité dans l'observation des gens et des choses, le même sens de l'analyse de ce qui peut paraitre au spectateur trop pressé comme insignifiant, les non-dits, les secrets qui empoisonnent, le passé qui s'invite alors qu'on désir tant l'oublié...
Bref, pas de doute, c'est du Simenon !

Cependant, je pense préférer les romans aux nouvelles, j'ai eu un peu l'impression de lire en chaque nouvelle un chapitre d'un roman inachevé...
J'ajoute que cela ne m'a pas vraiment gêné, mais me laisse un petit sentiment de "pas assez" difficile à préciser.

Quoiqu'il en soit, ces nouvelles restent de très bonne facture et peuvent, pourquoi pas, servir d'introduction à l'oeuvre de Simenon tant elles sont représentatives de son esprit et de son style d'écriture.
Commenter  J’apprécie          322
Autre facette du talent de Georges Simenon : la nouvelle, art difficile, très sensible à une double exigence de qualité : l'intrigue et le style (“la meilleure école de l'écriture” selon Hervé Bazin). Simenon s'y est exercé à maintes reprises.
Dans ce recueil, il excelle par sa créativité et sa concision dans “Le capitaine du Vasco” et “Le deuil de Fonsine”, régal de finesse et d'humour. Les autres nouvelles (telles “Le crime du Malgracieux”, “Le docteur de Kirkenes”...) sont moins percutantes.
Commenter  J’apprécie          20
Soporifique ....
Vous vous rappelez de Bruno Cremer dans les telefilms ?
Parfait pour la sieste....😊
Bref, on s'ennuie meme si une ou deux nouvelles meritent le respect dú à Simenon pour son oeuvre gigantesque...
Mon prochain Simenon sera un classique plus connu...
Commenter  J’apprécie          10
Ne versant habituellement pas dans l'hagiographie, je me vois ici bien contraint de m'y laisser-aller.

Avec une prose remarquable et accompagné d'une érudition savoureuse, d'une signature distinguée et munis d'un sujet alors aussi délicat, Roger Peyrefitte a réussi grâce à ce superbe ouvrage un succès littéraire international, digne d'André Gide qui le côtoiera jusqu'à sa mort. Ce dernier dira concernant cette oeuvre

« Je ne puis vous dire si vous aurez le prix Goncourt, mais je peux vous assurez que nous parlerons toujours des Amitiés Particulières dans 100 ans ». Peyrefitte, disait-il bien encore en 1971, recevoir quotidiennement des lettres d'admirateurs concernant ce grand chef-oeuvre….

L'histoire, d'une sobriété ironique via son contenus ; George de Sarre, jeune homme de 14 ans, intègre un internat Catholique d'une prude austérité proprement religieuse, et y entame alors une « amitié particulière » (ce qui est, pour ainsi-dire, une relation platonique qui n'ose que taire sobrement son nom), avec un garçon de deux ans son cadet, le ravissant et gracieux Alexandre Motier. L'époque qui ne s'y prête guère, reste assez difficile à situer avec certitude ; Jean Delannoy, dans l'adaptation cinématographique parle quant-a-lui « d'une époque lointaine, dont l'histoire ne serait probablement plus la même (qu')aujourd'hui (en 1969) ».

Il semble rationnel que celle-ci se passa vraisemblablement dans les balbutiements du XXe siècle, dans sa première ou sa seconde décade, tout-au-plus. Un livre qui mérite amplement ses carpes, ses titres et ses lettres de noblesses….
Commenter  J’apprécie          01
J'ai lu ce livre il y a bien des années, alors que j'étais encore jeune et je ne suis pas sûr qu'à l'époque j'avais saisi toutes les finesses du texte, voire tout bien compris.
J'avais trouvé cela long, sans fin et sans action... Bref, je m'étais sérieusement ennuyé !
Il est vrai que l'amitié parfois équivoque entre ces deux jeunes garçons est l'occasion pour l'auteur de livrer une description soignée des sentiments, avec des descriptions qui s'étirent parfois sur plusieurs pages, alors qu'on aurait pu faire plus court.
Mais c'est aussi un pamphlet contre les institutions, catholiques en particulier.
Bon, c'est une oeuvre incontournable dit-on, bien écrite, mais qui est quand même bien datée.
Commenter  J’apprécie          132
L'auteur est féru d'histoire religieuse et de textes anciens ,il décrit très bien l'ambiance d'un pensionnat catholique des années 1920-30 et l'amitié très particulière entre deux garçons .
Commenter  J’apprécie          20
J'ai lu ce livre de nombreuses fois pendant mon adolescence. Combien de fois ai-je pleuré ! Vraiment un très beau livre, très touchant.
Commenter  J’apprécie          40
Dans les années 1920, au sein d'un austère établissement religieux, deux jeunes adolescents entretiennent un sentiment d'amitié fort et profond. A sa rentrée au pensionnat, Georges jalouse l'amitié que Lucien éprouve pour un autre garçon. Il arrive à convaincre Lucien de se séparer, mais décide de se lier avec Alexandre, plus jeune de quelques années, d'une beauté angélique qu'il ne peut qu'admirer. Rencontres, rendez-vous, mots échangés et moments partagés deviennent pour les deux garçons des préoccupations quotidiennes. Les adultes qui les entourent s'emploient dès lors à tenter de détruire ce sentiment qu'ils ne comprennent pas. Au fil des pages, Roger Peyrefitte explore les méandres de la sensibilité au détour desquels l'on voit cette amitié si particulière se dessiner comme les prémices de l'amour. La tendresse qui anime les deux héros est confrontée au dur jugement des parents et des enseignants du collège, cet univers hostile auquel ils appartiennent. L'auteur signe avec les amitiés particulières une de ses plus belles oeuvres, reconnue par le monde littéraire avec le prix Renaudot 1944.
Commenter  J’apprécie          31

Très fin, les Amitiés particulières raconte avec longueur, implicites et platonisme, l'amour entre deux adolescents, dans un pensionnat du début du XXe siècle. On se laisse emportés par l'atmosphère si éloignée de la notre, les rituels religieux omniprésents, l'absence d'intimité, et de quelle manière l'amour peut s'épanouir dans ce terrain rocailleux... mais en même temps propice à la rêverie (éloge de la pureté dans la liturgie, univers entièrement masculin...). D'où une frustration, une sentimentalité exacerbée, une communication qui se joue dans les regards, les frôlements. Un bémol tout de même : je ne suis pas sûr que les adolescents d'aujourd'hui se reconnaissent dans cette retenue, et dans la lenteur générale du récit.
Commenter  J’apprécie          61
Des nouvelles non policières mais on retrouve la patte de Simenon, son don pour installer dès les premiers mots une atmosphère, ce qui turlupine l'esprit, ce qui bascule d'un coup, les faiblesses, les espoirs, les illusions.
Quand on connaît ses photos de voyage des années 1920-1930, on s'y installe encore plus vite.
On est happé dès les premières lignes et il nous entraîne où il veut.
Ecriture, atmosphère, peinture de vies à priori banales ou pauvres. Tout l'ar de Simenon est là.
Commenter  J’apprécie          11




Lecteurs (262) Voir plus



Quiz Voir plus

Le commissaire Maigret

Quel est le prénom du commissaire Maigret ?

Hercule
Édouard
Jules
Nestor

12 questions
278 lecteurs ont répondu
Thème : Georges SimenonCréer un quiz sur ce livre

{* *}