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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cette adaptation très libre du "Madame Bovary" de Flaubert donne un petit coup de jeune à une oeuvre assez tristounette et un peu désuète, du moins, à mes yeux.
Certes le roman graphique n'est pas non plus une farandole de "joyeuseté" et de bonne humeur mais les dessins très travaillés et plein de tendresse rendent moins moroses les faits qui s'y déroulent.

Transposée à notre époque en Angleterre et en Normandie, l'histoire de Gemma, une jeune femme indécise de nature et pas toujours portée sur la rigolade, est véritablement agréable à lire.
Le texte est omniprésent et l'histoire étant racontée par une tierce personne, nous avons la sensation de regarder évoluer chacun des personnages.

Etant normande moi-même, j'ai bien retrouvé l'ambiance et les décors proches de Rouen et la présence assez importante d'anglais venus habiter dans d'anciennes fermes et chaumières typiques certes mais souvent en mauvais état.
Je n'ai pas encore vu le film adapté de la bande dessinée mais j'ai hâte de découvrir Fabrice Luchini dans le rôle du boulanger, personnage assez emblématique et pas franchement sympathique.
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Effectivement, Gemma Bovery est une réécriture de Madame Bovary, mais elle en prend son plus parfait contrepied, à mon sens très anglais. Pourquoi ?

Parce que certes, Gemma est une jeune femme malheureuse dans son mariage avec Charlie, qui s'ennuie dans son cottage normand qu'elle a acheté pour quitter Londres, qui trouvera réconfort dans une liaison avec le jeune châtelain du coin et des achats dispendieux pour redécorer son intérieur, , mais, au contraire d'Emma, Gemma ne subit rien, c'est elle qui entreprend et décide de son existence, repoussant d'ailleurs ironiquement tout romanesque le plus longtemps possible, telle la lecture du roman sur celle qui la représente selon Joubert, le boulanger du village, narrateur de l'histoire de Gemma, et qui insiste pour qu'il découvre sa presque homonyme.

Toute la tragédie de l'histoire d'Emma est ici retournée en une histoire certes encore dramatique, mais bien souvent emplie de dérision et d'absurde, mais qui n'en garde pas moins tout l'aspect satirique de l'oeuvre originelle en la description de l'entourage de Gemma et d'elle-même, souvent incisive et mordante.

Une découverte très intéressante, que j'ai préféré à Tamara Drewe, lue l'année dernière.
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Je garde un souvenir très amusé de Gemma Bovery.

La 1ère raison est que ma mère me l'avait offert quelques temps après que j'ai lu LA Madame Bovary de Flaubert, que j'avais détesté ! Bien sûr j'ai tout de suite compris l'ironie du cadeau, mais, après tout, je me suis dit "pourquoi pas ? "

Aujourd'hui encore je me dit que j'ai bien fait. La narration de Posy Simmonds est bien moins ennuyeuse que celle de Flaubert . La forme qu'elle a choisi, celle du roman graphique, y est sans doute pour beaucoup c'est certain.

Ce que j'ai aimé aussi c'est ce mélange de français et d'anglais (j'ai lu la traduction française, pas la version originale) qui donne un charme à toute cette mise en scène. de cette façon, j'ai compris pourquoi les Anglais aiment Madame Bovary. le cadre de la campagne normande où Madââme s'ennuie et cherche le frisson fait un écho très net à la campagne anglaise avec ses petits cottages avec autours ... des moutons pour tenir compagnie aux vaches !

Une histoire bien française avec un humour oh so British : un régal !
Gemma Bovery aura donc réussi à me réconcilier un peu avec l'oeuvre originale.
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Lorsque l'Angleterre et la France croisent ainsi le fer, les étincelles ne peuvent être que lumineuses !
Posy Simmonds s'impose avec grâce comme la reine de la revisite audacieuse des grands auteurs comme Gustave Flaubert ou Thomas Hardy : Gemma Bovery, comme Tamara Drewe (du même auteur, aux éditions DENOËL), sont des étoiles filantes belles, intelligentes, cultivées et leur credo est celui d'incarner ou de symboliser la liberté éclairant le monde (Liberty Enlightening the World).
De quoi provoquer le trouble chez la gent masculine peu encline à céder ses privilèges, alors la résistance s'installe.

Gemma, notre jeune mariée, est anglaise et semble désormais à l'abri des tracasseries ordinaires depuis qu'elle a séduit Charles Bovery son très gentil mari. Douée d'un remarquable potentiel de persuasion, elle le convainc d'en finir avec la grisaille londonienne et la trop préoccupante proximité de son ex-épouse pour s'installer dans un joli cottage de Normandie. Mais Gemma s'y ennuie rapidement et tous les charmes du bocage normand ne suffiront pas à la distraire tout à fait.
Surtout que se niche aussi dans ce tranquille village Raymond Joubert, un littéraire parisien plus ou moins reconverti en boulanger, très cultivé et soi-disant ouvert d'esprit. Mais Raymond n'a pas que des qualités ; envieux et jaloux, il nourrit un véritable culte à Gustave Flaubert et recherche çà et là les traces de son oeuvre reniflant, humant, portant un regard inquisiteur comme le ferait un Limier qui, parait-il, a le meilleur nez de tous les chiens de meute tant il excelle à suivre une piste.
Forcément, lorsque s'installe dans le voisinage ce couple d'Anglais aux noms si familiers et au mode de vie tellement inspiré, son sang ne fait qu'un tour... et quand la beauté de Gemma s'invite jusque dans sa boulangerie, alors Raymond n'a plus qu'une idée en tête.

Un drame passionnant dont il existe une intéressante adaptation au cinéma réalisée par Anne Fontaine avec Gemma Arterton en Gemma Bovery, Fabrice Luchini en Martin Joubert rongé par le désir et Jason Flemyng en Charlie Bovery…

Le moins bon côté de cet album est la difficulté de la lecture. Des petits caractères, un certain enchevêtrement des textes et des dessins qui auraient gagnés à être mieux définis, mais le scénario est truculent et vous emportera, soyez-en certains.
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J'ai beaucoup apprécié le film (plus encore que le film de Jean Becker), charmante chronique d'Anne fontaine, qui retrouve là le meilleur de son cinéma, entre comédie très efficace sur le choc des cultures et peinture au vitriol d'un microcosme.

Anne Fontaine a donc adapté un célèbre roman graphique britannique éponyme, lui-même inspiré évidemment comme son titre l'indique, par le chef-d'oeuvre de Flaubert, est qui est construite sur l'air du diction "la nature imite l'art".

Publié en France en 2000, son Gemma Bovery est ressortie à la rentrée, augmenté d'une série de dessins inédits, et d'une préface d'Anne Fontaine expliquant les partis pris de son adaptation et les raisons de son coup de coeur pour cette oeuvre là. On apprend notamment que le roman graphique, genre à la frontière de la littérature et de la BD classique, est plus «libre» dans sa forme qu'une BD classique et utilise des outils de narration plus proches que ceux du 7ème art.

On entre ainsi dans le scénario d'un roman graphique comme dans un film et il n'est donc guère étonnant qu'après Tamaa Dreve adapté par Stephen Frears en 2009 (une adaptation qui m'avait laissé un peu mitigé), Anne Fontaine ait souhaité également mettre en image un roman graphique de P Simmonds.

J'ai lu le roman graphique de Posy Simmonds après avoir vu le film d'Anne Fontaine, et je pense que si j'avais fait le contraire, le film m'aurait très certainement moins enthousiasmé.

Il y a quand même des différences notables entre le livre et le film, ce dernier se concentrant bien sur le personnage de Luchini, impeccable en maître ès fantasmes, dont le seul plaisir est d'essayer de faire coïncider réalité avec fiction (littéraire)...

Dans la BD de Posy Simmons, le boulanger/ narrateur est toujours le témoin clé de son parcours, mais reste beaucoup moins acteur et bien plus en retrait que Lucchini. Et d'ailleurs, dans le film de Fontaine, les séquences les plus jouissives sont sûrement celles qui mettent en scène Lucchini et Gemma Atterton, avec quelques scènes supplémentaires par rapport au livre particulièrement jubilatoires (je pense à celle de la guèpe notamment).

bovery-livre3Pareil pour le sort réservé à Gemma : si les premières pages du roman graphique nous amènent immédiatement à connaître la mort de Gemma, ceci afin que le lecteur ait accès à ses journaux intimes, le film est plus flou sur la destinée de Gemma (désolé pour le spoil) avant la dernière demi heure, et le dénouement, qui là ressemble beaucoup plus à celui du livre.

En fait, le roman graphique axe beaucoup plus sur la vie de Charlie et sa femme avant de venir en Normandie, et les problèmes de Charlie et de son ex femme, qui sont totalement passés sous silence du film français.

On aime particulièrement la construction mêlant beaucoup de texte à quelques vignettes, complétant ou illustrant l'histoire et les dessins noir et blanc d'une beauté assez singulière, une construction qui permet croiser les points de vue de Gemma et de son voisin –et dans le présent et dans le passé-, et d'accéder à une multitude d'interprétations fort intéressantes.

Bref, si "Gemma Bovery" le film m'a sans doute plus emballé que Gemma Bovery le roman graphique, c'est certainement dû au fait que j'ai découvert le récit sur grand écran avant de le lire, car en dépit de ces quelques variantes que je viens d'énumérer, le film reste une adaptation fidèle- et particulièrement judicieuse- d'un roman graphique qui, de par sa construction et son idée de départ, s'avère être aussi original qu'ambitieux.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Gemma Bovery raconte l'installation d'un couple d'Anglais en Normandie. Au début, tout va très bien. Mais très vite, Gemma s'ennuie et commence à regretter son ancienne vie...
Gemma Bovery est la première bande dessinée ou plutôt le premier roman graphique de l'anglaise Posy Simmonds. En effet, cet ouvrage se présente vraiment à la fois sous la forme de bande dessinée et d'une autre partie sous la forme de la narration, dictée par le boulanger Joubert, voisin éperdument amoureux de Gemma. Posy Simmonds joue bien évidemment sur la ressemblance de la Madame Bovary de Flaubert et c'est bien évidemment la force de Gemma Bovery. J'avoue que je me suis mise à la lecture de ce roman graphique par curiosité, sachant que je n'ai pas encore lu le grand chef d'oeuvre de Flaubert. le crayon de l'auteure est extrêmement soignée et intelligent. La lecture de Gemma Bovery a pour moi été un véritable plaisir !
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J'avais découvert Posy SIMMONDS avec la lecture de Tamara Drewe il y a quelques mois et par la même occasion le roman graphique.

Une fois encore la magie opère, fabuleux détournement de l'étouffant "Madame BOVARY" de Flaubert à la sauce anglaise avec un second degrés très fin.

C'est l'histoire de Gemma qui épouse un homme divorcé, Charlie Bovery à la suite d'une rupture sentimentale douloureuse et humiliante. Pour fuir l'emprise de l'ex-femme de Charlie et ses intrusions fréquentes dans leur couple et la venue de plus en plus fréquente des enfants de Charlie dans leur appartement étroit, Gemma persuade son mari de s'installer dans un village bucolique de Normandie en France.

Après quelques mois, Charlie, restaurateur de meubles et bibelots ancien s'intègre parfaitement à cette vie calme qu'offre la campagne. Gemma quant à elle s'ennuie, n'a pas beaucoup de point commun avec son mari. Elle décide de reprendre en main sa vie en commençant par perdre le poids et reprend confiance en elle et fait une rencontre déterminante qui va être le début de sa perte.

Effectivement des le début, le narrateur Raymond Joubert nous apprend la mort de Gemma. Intrigué par cette jeune femme et la ressemblance de son patronyme avec la célèbre oeuvre de Flaubert, dés son arrivée au village, il se lance alors dans une enquête pour lever le mystère sur les conditions de sa mort, persuadé d'en être le principal responsable.

L'association du texte et des dessins est parfaite, j'ai retrouvé le même plaisir de lecture que pour Tamara Drewe, j'aime beaucoup le roman graphique, plus long à lire qu'une BD, plus approfondie, on entre dans le scénario comme dans un film. L'auteure nous balade dans une bien triste histoire de femme mal aimée. J'ai beaucoup apprécié les observations teintée d'humour des traits caractérisant les anglais et les français ! Une intrigue rondement menée qui tient bien le lecteur en haleine.
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Réécriture réussie du roman de Flaubert. Gemma est une illustratrice et décoratrice anglaise aigrie après sa rupture avec un beau blanc-bec. Elle trouve du réconfort auprès de Charlie Bovery, divorcé, deux enfants, une mégère pour ex et peu d'ambition pour projet de vie. Après une vie en commun, ne supportant plus cette ex qui s'immisce dans leur vie et leur impose tout (de la garde des enfants à la marque des céréales et de la lessive), elle demande Charlie en mariage et l'invite à déménager de leur petit appartement, certes charmant, mais dans un quartier craignos de Londres. Lorsque son père ( ? à vérifier) meurt, elle décide d'utiliser l'argent pour acheter une maison en pleine campagne normande, sûre d'y trouver le calme, la vie bucolique, le charme paysan, le rythme de vie si particulier des français. Mais dès le premier hiver, elle déchante. Grommelle, regrette, évite les voisins anglais qui roulent sur l'or mais la payent pour de menus travaux de décoration. Lorsqu'un jour, elle tombe sur le jeune nobliau du village, venu s'isoler pour réviser ses examens de droit. Séduction, adultère, tout cela est connu. Un peu trop, d'ailleurs, pour le voisin boulanger qui n'en revient pas que « Gemma Bovary » soit venue s'installer en Normandie. Quand il découvre la relation adultérine, il s'inquiète pour sa jeune voisine, si semblable au personnage de Flaubert. Et puis, il est jaloux, bien qu'il peine à le reconnaître. Il tente donc d'intervenir et d'empêcher un drame inévitable à ses yeux. Mais la relation s'arrête d'elle-même, sans heurts. le voisin respire, mais pour peu de temps : le beau blanc-bec la retrouve par hasard et veut renouer avec Gemma, qui tombe d'abord dans ses bras avant de l'évincer. Pour le voisin, c'en est trop ! il identifie entièrement la voisine au personnage et craint maintenant pour sa vie ! [attention : spoiler] Il prévient donc Charlie, qui avait entre-temps quitté Gemma après la découverte de sa première relation. Par un concours de circonstances, lorsqu'il arrive sur place, le blanc-bec est aussi là, à tenter de sauver Gemma, étouffée par un morceau de pain offert par le voisin. La jeune femme meurt. Mais le voisin ne s'arrête pas là : il craint maintenant pour Charlie ! le parallèle est si évident pour lui ! Mais le veuf le rassure : Charlie ? non, c'est juste un surnom, il s'appelle Cyril. le roman se termine sur une petite pointe : de nouveaux voisins se sont installés, la femme s'appelle Jane, Jane Eyre.

Tout l'intérêt de ce roman graphique est de présenter une histoire désormais banale (une femme s'ennuie et trouve l'amour dans les bras d'un autre) sous l'éclairage volontairement oppressant de Flaubert. L'auteure s'amuse du voisin et du lecteur qui veulent voir, dans la proximité des noms, l'écriture d'un destin. Mais Gemma s'en moque : elle a bien l'intention de se le constituer, son avenir, pas de le subir ! Elle a des dettes ? elle travaillera d'arrache-pied pour y remédier, quitte à vendre la maison ; Charlie est parti ? elle prend conscience de sa bêtise et décide de revenir vers lui. Elle a eu des relations ? c'est elle qui y a mis fin. Non, Gemma n'est pas Emma et leur destinée, n'en déplaise aux lecteurs, ne sont pas superposables.

Indirectement, on prend conscience que la société et la situation des femmes ont bien évolué depuis Flaubert : Charlie a eu une vie avant Gemma, qui elle-même travaille et se montre financièrement indépendante ; sa relation adultère ne choque personne même si elle fait mal à son mari et l'ennui de la jeune femme perdue en pleine campagne normande paraît normal à tout le monde. de fait, plus aucune critique ne pèse sur Gemma et la compréhension remplace l'opprobre. le récit est mené par le voisin boulanger qui raconte les événements, de manière rétrospective puisque la mort a déjà eu lieu. Mais le discours indirect libre de Flaubert est maintenu grâce aux dessins qui mettent en scène Gemma et ses pensées, auxquelles le voisin a accès par l'intermédiaire du journal intime de la jeune femme. Ainsi, cela permet de respecter et de moderniser les voix narratives et de jouer sur les connaissances des personnages.
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"Gemma Bovery" de Posy Simmonds est bien une bande dessinée, mais, pour être plus précis, il faudrait parler de roman graphique. le texte y tient en effet une place importante s'associant à un dessin monochrome porté par un trait noir fin et précis. C'est ce qui fait la force de cette oeuvre. Posy Simmonds nous impressionne par sa grande maîtrise picturale, mais aussi par son sens de la narration.
L'histoire savamment construite qui, vous l'aurez compris d'après son titre, fait écho au célèbre roman flaubertien, est portée par un narrateur affreux, exaspérant mais hilarant : un certain monsieur Joubert, le boulanger du village normand de Bailleville et voisin d'un jeune couple anglais venu chercher en France l'authenticité perdue de la vie anglaise.
Bien qu'ayant eu du mal à entrer dans l'histoire – j'ai surtout pu le faire à partir de la réelle entrée en lice de Joubert – j'ai été séduit par la distance ironique et critique prise par l'auteur, offrant une peinture sociale assez plaisante. Des bobos londoniens aux provinciaux normands, chacun y dévoile ses faiblesses, ses bassesses et ses ridicules. Mais, au-delà des personnages, c'est la distance prise avec le roman de Flaubert qui est intéressante. Une appropriation réussie qui permettra même à ceux qui ne connaissent pas "Emma Bovary" de lire sans manque l'histoire de son double.
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Des adaptations, des réécritures de Madame Bovary, il y en a eu des tas, mais celle-ci est vraiment au-dessus du lot. Quand Charlie et Gemma débarquent en Normandie, fraîchement mariés, le boulanger du village voit en la jeune femme une nouvelle Emma Bovary (il faut dire que son nom a une consonnance très proche), et il tremble pour elle tant il craint qu'elle ait le même destin tragique. Il tremble tellement qu'il finit par s'immiscer carrément dans la vie privée de la jeune femme.
Posy Simmonds nous tient en haleine au fil des pages, alternant BD et texte avec beaucoup d'intelligence et nous offre un joli moment littéraire, distrayant et habile.
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