Roman parfaitement documenté sur l'alpinisme dans les années 1920, où le Graal suprême reste l'ascension de l'Everest.
Simmons nous inonde de détails techniques, et de détails géographiques, ce faisant à moins d'être un grand amateur, on se perd dans des descriptions qui nous submergent et qui nous déboussolent paradoxalement complètement.
On est loin des récits de
Maurice Herzog dont on vivait pleinement l'aventure, il s'agit d'une véritable dissection anatomique de la montagne assez logorrhéique à laquelle s'ajoute une description exhaustive de tout le matériel nécessaire à cette époque pour l'aventure Himalayenne.
Les personnages sont peu crédibles, un jeune diplômé d'Harvard capable à 8500 m de réaliser des exploits techniques ahurissants, une veuve extraordinairement belle, riche et alpiniste exceptionnelle, un anglais devant lequel
Mike Horn passerait pour un premier communiant et des allemands
vraiment méchants et cruels et racistes bien dignes de leurs origines culturelles.
C'est un pensum qui m'a poussé à sauter beaucoup de lignes tant je me sentais égaré dans cet Everest venteux et frigorifiant.
Le côté positif c'est de comprendre la façon progressive d'aborder le sommet des très hautes montagnes avec toutes les précautions à prendre pour ne pas mourir d'embolie pulmonaire.
L'intrigue est très moyenne, les méchants sont caricaturaux, j'ai vraiment mis du temps à le finir.
J'ai mis 3 étoiles pour le travail de recherche impressionnant qu'à du faire l'auteur ou ses collaborateurs pour nous pondre une thèse sur l'alpinisme.