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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un court et délicieux texte où Leïla Slimani mêle avec talent une réflexion sur l'écriture et le recueillement nécessaire, souvenirs personnels de sa jeunesse, et récit de sa nuit enfermée dans un musée d'art contemporain vénitien. Et puis en plus, c'est un de ses livres qui vous en recommande plein d'autres!
Il y a quelque chose d'un peu méditatif dans ce texte, il faudrait le lire le soir, voire la nuit, dans le silence d'une chambre paisible avec juste une fenêtre ouverte laissant entrer les bruits du monde....Voilà le meilleur moyen de mettre nos pas dans les siens, de Rabat à Venise, et déambuler en sa compagnie dans le musée silencieux....
Charmant.
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A travers son enfermement volontaire durant une nuit, dans la Douane de Mer, devenue musée d'art contemporain, à Venise, l'autrice nous offre des réflexions sur de multiples sujets. L'art contemporain, forcément, et son côté élitiste et inaccessible. le travail d'écrivain aussi: doit il être solitaire et exclusif ? La difficulté de combiner écriture et vie de famille, rédaction et contacts sociaux.
Au-delà de ces questions, Leila Slimani questionne également nos identités, la sienne en particulier ; née à Rabat dans une famille francophone, installée ensuite en France, quelles sont ses racines ? sa culture ?
Un livre qui se lit comme un roman, à l'écriture douce et classieuse . Un beau livre.
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Dans le cadre de la collection « Ma nuit au musée », Leïla Slimani a accepté de passer une nuit au musée de la Pointe de la Douane à Venise, qui expose des oeuvres contemporaines (Fondation Pinault).

Malgré ses expériences antérieures et les conseils d'un ami, elle n'arrive pas à se glisser dans la peau d'une « visiteuse hédoniste », mais « les musées continuent de m'apparaître comme des lieux écrasants, des forteresses dédiées à l'art, à la beauté, au génie, et où je me sens toute petite » dit-elle. Dans ces lieux clos où elle se sent enfermée, prise dans « un piège littéraire », lui reviennent les souvenirs de son enfance au Maroc, petite fille condamnée à la bienséance qui rêvait de liberté.
De son ressenti de prisonnière, s'éveillent ses souvenirs avec son père, l'amenant à établir un parallèle entre l'incarcération de ce dernier condamné suite à un scandale politico-financier et sa présence dans cette pseudo-geôle à Venise.
En cheminant avec des artistes peintres, musiciens, poètes et écrivains, l'autrice s'évade dans une longue méditation introspective, se rapproche de son pays natal, pensent aux conséquences des conflits entre les hommes, prend conscience de la richesse artistique. « Peut-être est-ce cela la mission de l'artiste ? Exhumer, arracher à l'oubli, établir ce dialogue diabolique entre le passé et le présent. Refuser l'ensevelissement ».

Eblouie par la vision de toutes ces oeuvres d'art, émue par le récit de précieux moments de sa vie, l'écriture légère et pudique de Leïla Slimani pose le point d'orgue sur cette musique italienne qui s'achève tout en douceur. « Ecrire, c'est jouer avec le silence, c'est dire, de manière détournée, des secrets indicibles dans la vie réelle »… et c'est tout simplement très beau.


Lien : https://mireille.brochotnean..
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Leïla Slimani qui n'écrit pas sur commande (elle a besoin de sentir une nécessité pour prendre la plume) accepte un peu malgré elle de se laisser enfermer une nuit entière dans le musée d'art moderne, la Pointe de la Douane, à Venise, afin d'écrire un texte qui entrera dans la collection « Ma nuit au musée » des éditions Stock. J'ai eu un petit moment d'inquiétude quand j'ai vu qu'il s'agissait d'un musée consacré à l'art contemporain. N'étant pas particulièrement réceptive à ce type d'oeuvre, j'ai eu peur de passer totalement à côté de ce livre. Mais, fort heureusement, si Leïla Slimani parle de certaines oeuvres, elle profite surtout de cette occasion pour nous livrer sa conception de la littérature, du métier d'écrivain mais aussi son opinion sur la place de la femme et sur le fait de venir d'une double culture. Cette lecture est très enrichissante. On en apprend un peu plus sur cette auteure, sur son ambivalence liée à sa position de femme dans une société musulmane et à celle de sa double appartenance. Elle ne se sent jamais tout à fait à sa place où qu'elle soit. La littérature lui permet de laisser libre cours à tout ce qui la traverse sans aucune entrave liée à son sexe ou à sa culture d'où ces personnages très particuliers et dérangeants comme la nounou d'Une chanson douce ou la mère dans son premier roman Dans le jardin de l'ogre. Autre belle découverte de ce livre, une plante, le galant de nuit (quel très beau nom !), le jasmin ou lilas de nuit qui n'exhale son parfum qu'à la nuit tombée, qu'on trouve dans le musée et qui a marqué la jeunesse de l'auteure.
Lien : https://monpetitcarnetdelect..
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De quelle manière puis-je exprimer l'énorme sentiment de passion et d'enchantement que j'ai ressenti pour ce livre ?

"Le parfum des fleurs la nuit" est un récit que j'ai lu sincèrement en deux jours.

Ce livre est EXTRAORDINAIRE, et encore, je peux vous assurer que le mot est bien faible comparé à ce que je ressens. 🤍

Ce récit intime et merveilleux est servi par des passages somptueux. C'était si beau que je me suis même retrouvée à surligner avec mes fluos des phrases entières, des citations et réflexions, chose que je n'avais jamais fait avant ! 😍

Leïla Slimani possède un talent unique, ce qui fait d'elle une auteure unique, à part entière. Je me suis sentie très proche de son écriture. Sa plume est vivante, et débordante de sensibilité et de poésie. 😊

L'auteure nous offre de profondes réflexions sur la solitude, la vie, l'art, la création littéraire, le métier d'écrivain, le voyage, la littérature, en puisant dans ses souvenirs d'enfance, accompagnés de citations d'auteurs célèbres, des auteurs faisant partie de ceux qui ont marqué son existence. ❤️

Je n'ai, à ce jour, pas d'autre mots pour qualifier cette introspection autobiographique qu'est le Parfum des fleurs la nuit, si ce n'est le mot "Magnifique". 📖💐

J'ai voyagé, j'ai observé, je me suis émerveillée, le temps d'une nuit, dans un musée d'art, dans mon pays de coeur, l'Italie. de plus, il y avait beaucoup de références... ✨

Alors, que demander de plus pour passer un excellent moment de lecture ?

Lisez ce récit, il est génial ! 💞

5/5 🌟 (ÉNORME coup de coeur ❤️)

(Issu de mon compte Bookstagram readwithfaustine)
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Magique ! Éblouissant!
Le Parfum des fleurs la nuit, essai relevant de
la collection « Ma nuit au musée » initiée par
les éditions Stock, est un véritable petit bijou. le lecteur accompagne Leila Slimani dans son
expérience de passer une nuit à la Pointe de la
douane, à Venise, dans la collection d'art de la
fondation Pinault qui lui est totalement
étrangère.
De sa plume poétique et enchanteresse, elle
nous fait partager sa déambulation
introspective et nous emmène dans ses
réflexions sur la solitude, l'enfermement, le
travail d'écriture, la question de l'identité, le
rapport aux autres.
Un essai riche et pourtant simple, intime et
pourtant universel, bourré de références
artistiques qui place Leila Slimani
définitivement au rang des plus grands écrivains contemporains !
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Un court roman très intime, avec une composante féministe et aux propos puissants....un concentré d'émotions, la nécessité d'une introspection.
La solitude de l'écrivain, le repli sur soi le nécessaire isolement lié à l'activité mais aussi au caractère.
Cette nuit dans ce musée vénitien face à des oeuvres, dans des salles et dans un contexte particulier poussent l'autrice à se dévoiler, à l'analyse : tout résonne en elle et elle se souvient. L'éducation, les événements, le souvenir de ce père, le.besoin d'écrire, les.différences de culture et le choix d'oser prendre sa place dans la société pour être libre.
Faire le constat que l'écrivain est un être marginal, étranger dont l'isolement semble nécessaire pour accéder au bonheur.
C'est le premier livre que je lis de cette autrice dont la médiatisation pour son succès «chanson douce» me.rebutait plutôt, mais je dois dire que j'ai été séduite par son écriture.
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Alors qu'elle souhaite s'isoler pour se concentrer exclusivement sur l'écriture de son futur roman, refusant catégoriquement toute distraction provenant du monde extérieur, Leïla Slimani accepte de rencontrer Alina Gurdiel, éditrice en charge de la collection “Ma nuit au musée” chez Stock. Cette dernière lui propose de passer une nuit blanche à la Pointe de la Douane à Venise, célèbre monument transformé en musée d'art contemporain. Malgré la culpabilité provoquée par l'abandon temporaire de son projet de roman et malgré la crainte de ne pas trouver l'inspiration recherchée à travers les oeuvres d'art qui l'accompagneront toute la nuit, l'autrice accepte la proposition et saisit l'occasion de cette expérience inédite pour livrer un récit à la fois discret et sincère.
Au fil des oeuvres d'art qui bercent sa nuit au musée, Leïla Slimani aborde avec pudeur et humilité des sujets aussi intimes et profonds que la solitude de l'écriture, la quête de sa propre identité, le devoir de mémoire, ou encore son rapport à la figure paternelle. le parfum des fleurs la nuit peint le portrait d'une vie oscillant entre Orient et Occident, entre désir d'émancipation et retour à soi, entre soif de mouvement et quête d'une immobilité rassurante. L'écriture parvient subtilement à faire le lien entre ces différentes contradictions, qui trouvent finalement un équilibre à travers le pouvoir de la littérature. En effet, seule la littérature semble non seulement pouvoir accepter l'inexplicable, mais aussi sublimer les failles d'un monde qui, mû par un désir d'éternité illusoire mais insatiable, cherche constamment à en invisibiliser la beauté.
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Quand l'éditrice de Leila Slimani lui propose une nouvelle idée de collection : ma nuit au musée, celle-ci voudrait refuser. Mais enfermée depuis des semaines pour l'écriture de son nouveau roman et en panne d'inspiration, elle finit par accepter. Après tout est ce bien différent de s'enfermer dans un musée ou de rester dans son bureau ? Cette nuit blanche à la pointe de la Douane, à Venise au milieu des collections d'art contemporain va être l'occasion d'une réflexion ou plutôt de réflexions. Il y est très peu question d'art mais plutôt du métier d'écrivain, de la solitude, de l'identité : son identité mais aussi celle des villes : Venise, abîmée par les touristes et l'usure du temps, Paris et les flammes qui ont détruit Notre Dame. Elle parle également de religion ou de l'enfermement de son père en passant par la place des femmes. Une nuit de réflexions couchées sur le papier et qui engage le lecteur à s'interroger sur la vie, notre vie. Un livre court mais qu'il faut savourer par petites touches et surtout qui nous donne envie de lire ou relire certains auteurs qu'elle cite. Bref, une pépite. #Leparfumdesfleurslanuit #NetGalleyFrance
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Les fleurs , la nuit ...
J'ai glissé le petit livre ..en m'enbolantpour laMAroc ..
me faisant unejoiede retrouver la personnalité forte ,l'ecritureciselée..de LeilaSlimani..sur ces terres...ancestrales

Et puis,comme elle....j'ai erré, sur les premieres pages, très dubitative sur le concept
Et surtout le choixde cemusee d''art contemporain nqui ne sembklait pas repondre à sa sensibilité ... solaire ..
et moins conceptuelle
Comme elle , j'ai erré .. dans les salles ... au fil de ses lignes ...
Jusqu'à ce qu'elle se libere , depasse l'enfermeement, l'enclos les murs .. de notre vieil Occident ,s'apputant sur l'idee de cette Venise, qui fut longtemps le lien entre Orient et Occident,

Et là ..d'evoquer ..la pensée d'une femme Internationale , Mediterraneenne, lettrée, critique et contemporaine ..
Avec une finesse .une intelligence .
Qui fait un bien fou
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