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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Patti Smith n'est pas qu'une icône de la scène rock, elle est aussi l'auteure de plusieurs oeuvres autobiographiques.

Très connue et reconnue pour Just Kids, son talent littéraire n'est plus à démontrer.

C est donc confiante que j'ai entamé cette lecture, pensant lire des écrits poétiques et mélodieux...
Eh bien, pas du tout !

Je m'attendais à autre chose.
Ici, elle nous raconte ses voyages dans divers endroits du monde ou du coin de sa rue . Elle s'attarde sur les lieux.

Aussi, on passe beaucoup de temps avec elle au café qu'elle fréquente quotidiennement.
On comprend vite qu'elle est accro à la caféine et aux tartines d'huile d'olive !

Elle saute du coq à l'âne, du présent, au passé voir à un présent parallèle .

Ce récit n'a pas vraiment de fil conducteur et si vous aimez la rigueur, il ne sera pas faut pour vous .

Visitant à tour de rôle la Casa Azul, les tombes de ses écrivains préférés, le Japon, l'Allemagne,l'Espagne.. elle ne raconte ni son état d'esprit sur le moment , ni ne conte l'ambiance qui se trouve en ces lieux .
Elle digresse, s'envole très très loin ...
Un peu un voyage initiatique méditatif.

Je pense que ce bouquin est fait avant tout pour les fans de la chanteuse, qui à travers ses écrits, vont apprendre à connaître mieux le personnage, à rentrer dans son univers et ses habitudes de Madame tout le monde, ce qui la rend sympathique.

Je ne peux pas dire que son récit ne m'a pas intéressé mais il est certain que je n'ai pas été embarquée .

Juste kids attendra un petit peu pour que je me plonge dedans .
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M Train, entre rêve et réalité, est une sorte de ballade que Patti Smith écrit à partir d'instantanés de souvenirs accompagnés d'illustrations Polaroïd. le roman nous entraîne dans une errance apparentée à un blues. Patti Smith, à 66 ans, accro au café, solitaire, souvent oisive, voyage beaucoup, regarde des séries télévisées, rêve et lit (Haruki Murakami ). Les morts sont très présents dans son univers intérieur: Fred, son mari, et Todd, son frère, mais aussi les artistes de la Beat Generation qu'elle a fréquentés ou des écrivains, comme Jean Genet. Patti Smith repère et décrypte des signes qu'elle interprète pour rendre encore plus présents ses disparus. Elle s'accroche aux vêtements, aux objets et aux lieux qui évoquent les êtres qu'elle aime. Mélancolique, elle ne s'apitoie jamais sur elle-même. Elle a trouvé une maison au bord de la mer où elle pourra se reconstruire bientôt.
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D'Horacio Caine à Jean Genet, des séries policière anglo-saxonnes au Pavillon d'or, les pérégrinations de Patti Smith nous emmènent aux confins de ses rêveries. Chaque petite chose, chaque petit élément du quotidien, du pétale de rose à une chaise, sont transcendés par l'écriture de l'auteur. « Peut-être ne pouvons-nous pas tirer de chair de la rêverie » nous dit Patti Smith dans cet ouvrage. En effet, ne cherchez pas de fil conducteur, de logique temporelle dans son récit, tout n'est que réflexions, rêveries et souvenirs. Cette absence apparente de « chair » ôte-t-elle de l'intérêt à ce document ? Peut-être. Sauf à se laisser porter par le texte d'une grand érudite, magnifiquement écrit et traduit, et à le lire par petites touches comme on lirait une poésie. Mais après tout, Patti Smith n'est-elle pas d'abord une poétesse ?
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Patti Smith est un personnage attachant et déroutant. Attachant car sa mélancolie est poétique, s'apparentant plus à un constat qu'à une plainte. Déroutant aussi car son récit est très fragmenté, à la fois chronologiquement et de par les thèmes abordés.
Ses songes et sa tristesse m'ont touchée, j'ai toutefois éprouvé une certaine lassitude devant l'accumulation et le désordre de ses récits. Peut-être est-ce un livre qu'il faut lire par petites touches.
S'il n'est pas simple d'accès au premier abord, il me semble qu'il faut s'y accrocher, le laisser, y revenir, et le terminer comme un doux rêve, pour acquérir la sensation qu'elle nous a montré ce qu'il fallait capter dans notre monde. S'accrocher aussi pour savourer l'écriture magnifique, douce et poétique, qui est celle d'une artiste avérée.
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Un voyage dans le quotidien et les souvenir de Patti Smith à travers différents endroits, des cafés principalement, dans lequel elle nous parle de sa façon de voir le monde et de l'écrire.

C'est un plaisir pour moi de retrouver Patti Smith que j'ai adoré suivre dans Just Kids. Et même si ce livre n'est pas un coup de coeur comme l'a été Just Kids, j'ai beaucoup aimé cette lecture. Dans ce livre on suit Patti Smith dans son quotidien mais aussi ses souvenirs et on se laisse emporte un peu comme dans un rêve.

J'ai aimé :

– le style onirique qui nous fait osciller entre souvenir, rêve et réalité.

– Les descriptions des différents endroits où elle aime s'installer pour prendre un café, qui nous donnent envie à nous aussi d'aller s'y installer.

– Découvrir encore un peu plus la femme qu'est Patti Smith, ce qu'elle aime au quotidien.

Une très bonne lecture, calme et tranquille. On se laisse bercer par le rythme et on a envie nous aussi d'aller s'installer dans un café pour lire ou juste regarder les gens passer.

Je vous souhaite de belles lectures 🙂
Lien : https://chronicroqueusedeliv..
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Après avoir adoré Just kids, je dois avouer que je suis un peu déçu par ce livre de Patti Smith. Celui-ci est beaucoup plus intime que Just Kids, qui certes racontait la vie de l'auteur mais aussi celle du milieu artistique et celle de Mapplethorpe, et qui avait pour cadre les années 60 et 70. Avec M Train, j'ai eu l'impression de partager la vie de Patti Smith de manière plus étroite. Et je dois dire que je me suis un peu lassé de l'accompagner dans son n ième café ou dans ses rêveries évanescentes surgissant de ces moments entre jour et nuit, entre lumière et obscurité. Parfois ces pensées sont si personnelles que le lecteur que je suis s'est senti comme un visiteur n'ayant pas sa place dans cette bulle de solitude. Patti Smith n'évite pas toujours de tomber dans le piège identifié dans son avertissement liminaire ('ce n'est pas facile d'écrire sur rien'). Ceci n'empêche pas qu'il y a de nombreux passages où j'ai pris grand plaisir à la suivre, notamment dans ses voyages ou ses réflexions mélancoliques sur le temps et les personnes disparues.
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Patti Smith nous entraîne dans un doux voyage au sein de sa mémoire, mémoire emplie de littérature et de l'apaisante présence de ses chers disparus.
Lien : http://delaplumeaucoeur.blog..
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Une écriture magique qui fait se passionner pour rien, pour des vagabondages poétiques sans consistance, les références dans le désordre de l'univers de Patti Smith. Il n'y a rien à raconter, mais on ressent à la lecture de ce livre beaucoup de chaleur et une sérénité qui soulage, loin de toute contrainte, préjugé, ou stress inutile. Attendre que le café soit passé dans le percolateur, se laisser entrainer par les mots d'un livre, rêver, suivre un fil imaginaire et le mélanger au réel, tout est prétexte à un vagabondage aussi important et magique que toute autre préoccupation, sur laquelle il a priorité. J'avais déjà aimé " just kids " dans lequel Patti Smith s'effaçait un peu devant Mapplethorpe et je me suis promené avec beaucoup de plaisir en sa compagnie dans ce livre plus personnel. Seul petit bémol, passé la première moitié du livre et le charme de la découverte , j'ai eu un peu de mal à tenir sur la distance, et reconnais être resté sur le bas côté de certaines des routes empruntées par l'auteur, parfois difficiles à suivre. Mais je ne dois pas avoir perdu entièrement le fil, car j'ai eu le plaisir de voir le livre se terminer par une photo de la canne de Virginia Woolf, qu'une association d'esprit m'avait fait rapprocher du texte de Patti Smith.
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Je ne résiste pas à débuter cet avis par la première phrase du livre « ce n'est pas si facile d'écrire sur rien », pour donner le ton de cette balade poétique très bien écrite.
Coup de chapeau pour l'objet livre : rempli de photos en noir et blanc et illustrant le récit, l'auteure est photographe aussi.
Ce livre, très personnel, est un hommage à l'art, tous ceux que Patti affectionnent : la photographie, la musique lorsqu'elle nous parle de Fred et sa guitare et surtout la littérature. J'ai particulièrement apprécié les passages sur la découverte de Haruki Murakami et son attachement à son livre fétiche « Chroniques de l'oiseau à ressort » dont la perte à Houston l'attriste beaucoup.
De Madrid à Berlin ou entre Mexico et New York son port d'attache, nous la suivons évoquant sa jeunesse, son amour des livres et de la photo, Fred son mari. Les moments défilent sans chronologie portés par des réflexions sur la vie, l'absence, le quotidien et ses rituels et sa solitude.
Poétique et touchant, un récit difficile à résumer plutôt à déguster avec un bon café, la boisson favorite de l'auteure.
À découvrir pour entamer avec Patti une réflexion en forme de méditation sur notre condition humaine. A réserver aux amateurs de ce type de récit. Je conseille aussi de lire cet ouvrage par petit bout, faire des pauses pour laisser notre esprit digérer sa prose puis y revenir, ou bien, ce que j'ai fait, d'alterner avec une autre lecture.
Lien : http://www.despagesetdesiles..
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Il y a quelques jours, je lisais le dernier Robert Galbraight dont tous les débuts de chapitres comportaient une citation tirée d'une des chansons des Blue Oyster Cult. Il se trouve que Patti Smith a écrit quelques chansons pour ce groupe…..

Rien à voir ici, ce texte est une réflexion sur pleins de sujets.

Dominent toutefois son amour du café qui l'emmène boire le meilleur café du monde dans un coin reculé d'Amerique du Sud ; sa passion pour les séries télévisées et notamment The Killing ; la présence dans sa mémoire de son mari Fred ; les objets qu'elle perd ; son engouement pour les tombes d'écrivains décédés dont elle exhausse les dernières volontés ; son adhésion au club fermé des fidèles d'Alfred Wegener, le père de la théorie de la dérive des continents.

L'écriture oscille entre rêve et réalité.

Dans son écriture, il n'y a pas d'heures ni de jours. le temps n'existe pas.

Détail à vérifier : lorsque nous rêvons, nous ne voyons jamais nos propres mains.

L'image que je retiendrai :

Celle de l'hôtel au Japon dans lequel elle passe quelques jours en solitaire à se phaser avec le temps local.
Lien : http://alexmotamots.fr/?p=2087
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