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3,59

sur 126 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Paul, un écrivain américain de science-fiction, se promène au Mexique avec sa fille. Nostalgique et un peu déprimé il repense à son enfance, quand a débuté une relation télépathique avec un certain Zarth Arn, un militaire issu d'un futur très lointain. Une relation liée à ses problèmes existentiels qui, quelques années plus tôt, a valu à Paul, après un article publié par son psychiatre, d'être approché par Zelbub, un consultant pour le gouvernement et l'industrie militaire...

Dans ce superbe album éminemment coloré et poétique, Thierry Smolderen et Alexandre Clérisse nous entraînent dans un voyage dans l'espace et le temps truffé de nombreuses références à la littérature de science-fiction, à l'architecture et au design des années 50. Des références, tel le Zorglub de Franquin ou l'exposition universelle de Bruxelles de 1958 (avec l'Atomium), des allers-retours temporels et des strates multiples qui nécessitent sûrement plusieurs relectures pour les appréhender complètement.

Challenge MULTI-DÉFIS 2020
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Une bande dessinée de science-fiction atypique et fascinante.

Par le graphisme premièrement, en ligne directe des années 50 techno, tout en aplats, lignes et courbes, c'est magnifique et absolument réussi.

Ensuite l'histoire qui nous perd un peu, un peu trop complexe avec un schéma narratif alambiqué. C'est un peu mon gros zut ! Mais finalement, ce n'est pas si grave !

Et enfin, toutes les références SF, BD belge et comics, scientifiques et para scientifiques donnent à cet ovni sa touche « clin d'oeil averti » qui m'a beaucoup amusé.
Lien : https://www.noid.ch/souvenir..
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Début des années 50, alors que l'Amérique invente la pin-up, un bruxellois est tiraillé sur le monde qui l'entoure. A le regarder pourtant, ce brave homme ressemble au mari modèle, aux petits soin pour sa femme et sa fille. Mais il n'en n'ai rien. Les apparences sont souvent trompeuses. Ce petit monsieur de prénom Paul, est écrivain de Science-Fiction et il souffre d'un étrange trouble de la personnalité : une relation télépathique avec le grand chef militaire Zarth Arn venu tout droit d'une épopée galactique proche d'un très très lointain futur. Et si c'était vrai...
Lien : http://alamagie-des-yeux-dol..
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Comme pour les histoires d'espionnage, la science-fiction est un genre qui me laisse froid, mon esprit trop carré refusant de se mettre en mode compréhension.
- Mais ce n'est pas de la science-fiction, c'est de l'anticipation ! me dit mon libraire en me fourrant dans les mains cet album qu'il me dit génial et en prenant ma carte bleue.
- Ah bon ? fis-je incrédule, pour moi c'est du pareil au même.
Et, c'est du pareil au même ! Je n'ai pas compris grand chose mais, je vais essayer de résumer ce que j'ai compris sans m'aider du site de l'éditeur.
Il y a Paul, un binoclard coincé qui s'est créé un monde imaginaire intergalactique avec lequel il a fini par communiquer par télépathie. Il parle avec un dénommé Zarth Arn, chef d'une planète lointaine. Ces liaisons intersidérales finissent par intéresser un certain Gibbon Zelbub, un militaire, espion (?), comploteur (?), manipulateur en tout cas, qui, avec un genre d'hypnose, va faire communiquer Paul avec son héros moins imaginaire qu'il n'y parait puisqu'il révélera des secrets militaro/spaciaux.
Dire que l'histoire m'a passionné serait mentir, je n'ai rien compris. Mais une chose est sûre, je garderai cet album précieusement dans ma bibliothèque, tellement il est emballant par ailleurs.
Tout d'abord dans cette histoire tordue, il y a, surtout dans la première partie, un texte magnifiquement écrit, assez littéraire qui force l'attention. Ensuite, j'ai admiré la construction de l'histoire, faite de retours en arrière ou en avant, gigognes...un retour pouvant en amener un autre qui lui même en amènera un nouveau. Bon d'accord, pour la compréhension ça n'aide pas forcément mais, mais j'ai aimé cette volonté de complexification de l'histoire à outrance, admirant au passage le talent du scénariste pour arriver à retomber sur ses pieds. Vous allez penser que je suis maso. Peut être.... J'aime qu'on me résiste...mais surtout sentir qu'il y a un vrai univers personnel même si je n'y adhère pas.
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Un bel hommage à la SF des années 50.
Le scénario est complexe, le personnage principal, Paul, est en relation télépathique avec un personnage emblématique vivant dans un lointain avenir. Dès le prologue on fait un bon des années 60, où l'on découvre Paul et sa fille, pour ensuite retourner à la fin des années 20 à un moment clé de son enfance. Ensuite les différents chapitres nous font naviguer à différentes périodes, l'année 1958 est une année pivot, mais on fait aussi des bonds dans l'avenir, dans l'année 110985... le traitement graphique est très original, reprenant une imagerie typique des années 50-60. L'utilisation de la couleur, et du noir et blanc, pour les scènes se déroulant dans l'avenir (peut-être en hommage au cinéma de ces années là), est très inventive. La couverture cartonnée, avec des reliefs brillants était prometteuse, et m'a tout de suite fait de l'oeil, les décors, l'architecture, le design des objets offrent un rendu très réaliste à une histoire purement imaginaire, il doit y avoir derrière cette représentation tout un travail de recherche et de nombreux clins d'oeil à des oeuvres clés ou courants artistiques de ces époques (on y voit par exemple des revues classiques de la SF, Amazing stories, un hommage à Franquin et la série Spirou...). Mais si la plupart de ces références m'échappent un peu, cela ne gêne en rien la lecture de cette histoire passionnante et pleines de rebondissements.
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Premier enfant d'une heureuse (et j'espère prospère) collaboration entre Thierry Smolderen et Alexandre Clérisse. Déjà un grand fan de « L'été diabolik » et « Une année sans Cthulhu », je remonte le temps (c'est le cas de le dire!) en m'attaquant à « Souvenirs de l'Empire de l'atome ».


A l'instar de leurs deux albums ultérieur, « Souvenirs de l'atome » nous plonge dans le passé, les années 50 pour être précis, et dans une histoire qui sent bon la « SF de papa » avec un visuel très rétro-futuriste renforcé par le coup de crayon de Clérisse. Dès les premières pages, mes yeux sont déjà conquis.
Le scénario m'a, lui, un peu moins emballé. Peut-être un peu trop basique, sans grosses surprises, et avec de nombreux flashbacks qui ont pu casser mon immersion. Elle reste cependant très plaisante et ma lecture fut agréable.


Une bonne bande dessinée qui se veut avant tout un hommage à la vieille littérature SF comme l'indique d'entrée de jeu son titre (référence à Van Vogt).
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J'ai tout de suite été séduite par la bande dessinée par sa couverture qui tranche par ce qui est la plupart du temps publié. Des couleurs vives, une image intrigante, des volumes lorsqu'on passe le doigt dessus, elle appelle à la curiosité. C'est ainsi que j'ai décidé d'en tourner les pages. Et tout de suite, c'est encore un ravissement pour les yeux. Alexandre Clérisse a réalisé un magnifique travail graphique dans l'esprit des années 50. En plus, l'histoire n'est pas linéaire et des allers-retours entre les époques demandent plus de travail afin que le lecteur puisse se retrouver en coup d'oeil. On va des années 20 aux fifties tout en faisant une ballade dans les années 58 dans l'Atomium et 121 000. Les voyages nous emmènent sentir les embruns du monde aussi bien à Washington, au Mexique, en Asie, en Grèce… le dessinateur coloriste y insère également de nombreux clins d'oeil à des artistes du moment comme Jean Tinguely, Mondrian, Frank Lloyd Wright… Il joue aussi le rendu lorsqu'il nous plonge dans les magazines de SF où notre s'identifie aux personnages. le jeu entre les deux styles est très malin.

Mais que serait Alexandre Clérisse sans son binôme à la plume? Thierry Smolderen y met des mots toujours justes dans les bulles. L'histoire part dans tous les sens et demande à son lecteur de bien suivre. Cela se fait sans grand problème et les pages se tournent avec plaisir. Les références sont multiples aussi dans l'écriture et n'étant pas une grande lectrice de SF beaucoup me sont passées à côté. J'ai appris quand même que Zarth Arn est le nom d'un héros de série Z italienne qui ont été publiés en comics aux Etats-Unis. Ne trouve-t-on pas des numéros d'Amazing Stories sur une table de salon de Paul ? Les sources d'inspiration pour le scénariste sont nombreuses comme un article de 1955 consacré au cas psychiatrique de Kirk Allen, patient du docteur Lindner. le médecin pour garder l'anonymat a enjolivé son récit en étant surement influencé par Edmond Hamilton. Un travail qui a du demandé beaucoup de recherche pour trouver un ton qui sonnerait juste pour rendre hommage à la SF. le rendu est incroyablement agréable à lire que l'on soit ou non fan de SF.

Alors allez plonger dans l'univers complètement loufoque et futuriste des « Souvenirs de l'empire de l'atome ». Promis, vous allez faire un voyage qui va longtemps marqué votre inconscient.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
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« Souvenirs de l'empire de l'atome » est l'histoire d'un américain souffrant d'un trouble de la personnalité, qui est en contact télépathique avec un héros du futur. Dans cette histoire apparemment inspirée d'un fait divers réel, Thierry Smolderen (Ghost Money) rend un véritable hommage aux récits de science-fiction des années 50 et 60.

S'il parvient à installer une ambiance rétro-futuriste délicieuse, tout en intégrants de nombreuses références au sein de son récit, il propose surtout une construction assez audacieuse, qui passe constamment d'une époque à une autre. Ce découpage en chapitres qui ne respectent aucunement la chronologie oblige le lecteur à multiplier les allers-retours entre les époques (De 1926 au futur intersidéral, en passant par 1958). Ce va-et-vient incessant peut initialement perturber le lecteur, mais sans jamais le perdre car cette construction fractionnée s'avère parfaitement maîtrisée et constitue finalement l'un des attraits de cette bande dessinée.

L'autre point fort est indéniablement le graphisme d'Alexandre Clérisse qui insuffle une modernité indispensable à tout récit de science-fiction, tout en conservant ce côté désuet qui permet de rendre hommage à l'âge d'or du genre. L'exposition universelle organisée à Bruxelles en 1958 est également parfaitement mise en avant, ainsi que l'Atomium, son plus célèbre bâtiment conçu en forme d'atome de fer.

Une belle réussite !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Cette bande dessinées est un vibrant hommage à la science-fiction, celle des années 50, des romans de gare populaires et des bandes dessinées comme Buck Roger ou Terry et les pirates. D'ailleurs, le dessin est complètement en corrélation avec le propos puisqu'Alexandre Clérisse nous livre des illustrations inspirés des fifties. Thierry Smolderen a eu l'idée d'écrire un très bon scénario de science-fiction, non linéaire et bourré de références : ainsi peut-on deviner dans un personnage André Franquin ou voir en la fiancée imaginaire de Paul, un sublime personnage tiré de l'univers d'Albator...
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Je l'avais offert, très enthousiaste par rapport aux images et très intriguée par le titre. "Souvenirs de L'empire de l'Atome" écrit par Thierry SMOLDEREN et illustré par Alexandre CLERISSE est un petit bijou.

Paul est écrivain de science-fiction. Il emmène sa fille en balade et va lui raconter son enfance, sa vie et une des expériences qui a changé sa vie. Nous apprenons ainsi qu'il est fils d'expatrié en Chine et qu'il entretient une amitié télépathique avec Zarth Arn, héros d'une guerre dans le futur.
Décrit dans un article d'un psychologue peu éthique, Paul est contacté par le Pentagone par Zorglub. Avec d'autres personnes, surtout des scientifiques, il sera victime d'une semaine d'hypnose engageant toute l'humanité.

Le scénario nous entraine ainsi dans différentes périodes, années 20 et 50 ou 121 000. le héros du futur affronte des conspirations et une guerre entre l'Empire des étoiles et l'Empire de l'atome. Paul se débat avec la culpabilité.
Je ne peux qu'être déçue de ne pas connaître toutes les références que les auteurs y ont subtilement cachées ou au contraire mises en valeur. Des méchants inspirés par d'autres très connus, des titres de chapitres repris ailleurs, des ambiances etc... Une chose est sûr, le plaisir de lecture est là, par la destruction des ambitions des grands méchants, par l'imagination fertile des années 50, impliquant des ambitions scientifiques, des utopies futuristes reprises aussi par le design, l'architecture et l'électroménager.
Le sujet de la propagande, de la psychologie étudiée à des fins stratégiques et pas toujours avouables, est aussi une magnifique option.

Les illustrations d'Alexandre CLERISSE sont magnifiques. Les couleurs sont chatoyantes, les intérieurs sublime de style et les réflexions, rêves et dessins astrologiquo-scientifiques de Paul superbement mis en valeur.
Lien : http://1pageluechaquesoir.bl..
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