AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782752909848
336 pages
Phébus (08/01/2015)
3.44/5   8 notes
Résumé :
Martin Rawlinson est anglais, il a 49 ans. Il travaille pour la police de Trinidad et espère que l'essai sera concluant, car il espère bien changer de vie et s'installer définitivement sur l'île avec une belle trinadienne de 28 ans, Safiya. Son seul problème réside en une question : comment annoncer cela à sa femme, Miriam, et sa fille Gloria, restées en Angleterre?
Mais justement, elles viennent le rejoindre pour quelques semaines de vacances, histoire de co... >Voir plus
Que lire après Une sorte de paradisVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Amanda Smyth, irlandaise par son père et son éducation a une mère originaire de Trinité-et-Tobago, lieu où elle situait déjà l'intrigue de son premier roman, l'excellent Black Rock. L'histoire d'Une sorte de paradis se déroule à nouveau dans cette république des Caraïbes, entre les îles de Tobago et de la Trinité (pourquoi la traduction utilise-t-elle systématiquement son appellation espagnole et anglaise de Trinidad ? Mystère. Mais ce n'est qu'un détail). Son protagoniste est un britannique, conseiller des forces de police locales. Un anglais sous les tropiques aurait dit William Boyd. Il a fui son pays à cause d'un drame familial qui a fait chanceler son mariage. Et, sur place, après une période d'adaptation, il a pris ses marques et est tombé amoureux, malgré lui, d'une "jeunette" de 28 ans, qui a l'âge d'être sa fille. La première partie du roman prend tout son temps pour décrire la beauté du lieu, une sorte de paradis, mais aussi sa criminalité galopante et sa corruption endémique. Au coeur du livre, avec l'arrivée de la femme et la fille de l'anglais, une tragédie va confronter ce dernier à la violence qui l'avait épargné jusqu'alors mais aussi à une forme d'ostracisme et l'obliger à prendre une décision cruciale : rester ou partir. Une sorte de paradis joue admirablement des contrastes entre les splendeurs d'une nature exubérante et la pauvreté indigne de ses habitants sans parler de l'extrême barbarie des exactions commises par des adolescents humiliés par l'opulence des touristes. le constat n'a rien d'original en soi (il est valable pour bon nombre de pays du monde) et la trame d'Une sorte de paradis pourrait sembler jonchée de poncifs sans le style de la romancière, une douceur terrible, et surtout sa connaissance intime du pays. Les pages se tournent toutes seules dans ce livre aux portraits psychologiques fouillés. Une confirmation du talent d'une auteure subtile et rarement démonstrative.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
Commenter  J’apprécie          220
J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération "Masse Critique". Merci donc à Babelio et aux Éditions Phebus !

Comme je le dis dans mon profil, le quatrième de couverture d'un livre doit vous donner l'eau à la bouche ! Et ça a été le cas ici mais ...

- J'attendais de decouvrir un endroit paradisiaque (suis une grande rêveuse, alors les Caraïbes ... Ben oui ça me fait rêver ! ;-)!) Et bien on peut dire que ce livre ne fait pas dans le catalogue d'agence de voyage ! Les îles y sont très bien décrites, de belles descriptions que je n'ai même pas eu envie de passer ! Oui, cela doit certainement être très beau. Seulement à la lecture, j'ai ressenti un grand sentiment de violence, d'insécurité ... J'ai aimé connaître l'autre version des îles, celle de la vraie vie là-bas, mais cette ambiance m'a un peu refroidie !
- Et puis, il y a ce quatrième de couverture qui vous donne l'impression que vous allez lire un bon polar. Mais vous qui vous attendez à du suspens, une enquête haletante ... Ben c'est pas pour cette fois-ci ! On avance dans le livre en se demandant ce qui va se passer et surtout "quand" ça va se passer ! Il y a bien un événement qui vient tout bouleverser mais après c'est de nouveau "Waterloo morne plaine" !

Ma conclusion : si j'ai donné trois étoiles, c'est la faute au quatrième de couverture ... Il en fait un peu trop ! On attend qqchose qui ne vient pas. Mais bon, cela reste que ce livre m'a plu. Belle écriture, personnages bien campés, découverte d'un ailleurs que je ne connaissais pas du tout ... Je compte lire un autre livre d'amanda Smyth, Black Rock pour conforter ou non mon impression.
Commenter  J’apprécie          20
Amanda Smyth est une jeune écrivaine de père irlandais et de mère originaire de Trinité-et-Tobago.
Elle dépeint dans ce roman le double visage de cette petite île caribéenne : une nature luxuriante, la mer turquoise, les plages (une "sorte de paradis" donc...), les groupes de touristes britanniques ou allemands, et la pauvreté des locaux, la misère des infrastructures, l'insuffisance des services publics à commencer par la police complètement démunie, la violence et la criminalité croissantes. Deux mondes.

Martin a quitté Londres et son emploi dans la police à la suite d'un drame familial, la mort de sa fille aînée, qui a contribué à éroder son couple. Il laissé en Angleterre "à titre provisoire" sa femme Myriam et sa fille cadette Gloria. A Trinidad, il est consultant pour la police.
C'est un homme de 49 ans qui entame ce que l'on peut appeler une double vie aux Antilles : rattrapé par le démon de midi, il fréquente une jeune trinidadienne de 28 ans, Safiya, qui, elle, hésite entre un engagement plus profond au grand dam de sa mère ou la poursuite de cette relation adultérine.
Ce quinquagénaire anglais n'a pas grand chose d'un personnage sympathique.
Cela se confirme quand il doit recevoir sa femme et sa fille en vacances sur l'île. Englué dans les mensonges de sa double vie, il emmène sa famille sur l'île voisine de Tobago où il loue une somptueuse villa. Martin est décidé à avouer à sa femme qu'il veut refaire sa vie à Trinité.
Mais il n'en a pas le temps, car la villa est sauvagement attaquée par de jeunes locaux, qui violentent les parents et violent la jeune fille.

En tant que collaborateur de la police de Trinidad, Martin va vite déchanter sur les moyens et les méthodes de la police locale. On assiste alors à la véritable mise en abîme des deux mondes. Les soins à l'hôpital, l'interrogatoire de police... le retour à Trinidad où Safiya a pris la décision de le quitter. Qu'est-il vraiment aujourd'hui, cet homme ? Lui qui a choisi d'emmener sa famille sur cette autre île, et indirectement causé un drame épouvantable. Qui a perdu une première fille et ravagé sa seconde. Qui n'a aucune autorité sur la police locale. Qui se fait larguer par sa jeune maîtresse.
On assiste alors à la renaissance de Myriam, qui reprend les choses en main, s'affirme.

Un bon livre, qui décrit les deux réalités de ces îles dites paradisiaques. Une écriture simple mais fluide, que j'ai appréciée. Je compte livre son premier roman, "Black rock"qui se déroule également à Trinidad-et-Tobago.
Merci à Babelio Masse critique pour cette intéressante découverte.

Lien : http://coquelicoquillages.bl..
Commenter  J’apprécie          10
Je tiens d'abord à remercier Babelio et les éditions Phébus grâce auxquels j'ai pu découvrir ce livre.

Dans "Une sorte de Paradis", nous découvrons l'histoire de Martin, un anglais d'une cinquantaine d'années venu s'installer à Trinidad afin de travailler pour la police de la région. Dès les premières pages, Martin nous apparaît comme un homme éperdument amoureux d'une fille deux fois plus jeune que lui. En gros, un homme émoustillé comme tant d'autres.
En réalité, Martin est un homme marié et père de deux filles dont l'une est décédée brutalement. Il vit donc une vie oisive alors que sa femme et sa fille attendent son retour, toujours rongées par le deuil. Au final, un homme adultère et aveuglé . . . comme tant d'autres.
J'ai ouvert ce livre en m'attendant à découvrir une intrigue policière et jusqu'à la moitié du livre, et même plus, je me suis demandée "Mais ou allons nous? Que va t'il se passer"?. Parce qu'il ne se passe en fait pas grand chose. En effet, seule l'arrivée de Miriam et Georgia pour des petites vacances au soleil viennent bouleverser le quotidien de Martin.
Dans ses yeux, Miriam est agaçante,moins belle que sa maîtresse, est aigrie et repoussante. Pour moi Martin est un homme faible qui ne voit pas la valeur de ce qu'il a : si Miriam paraît agaçante, énervante et avec tous les défauts possibles, on va également se rendre compte qu'elle est une femme forte et attachante.
Alors que le livre parle de cette relation remplie de questionnements et de doutes, elle amène vers les deux tiers de l'histoire un tout autre sujet. Un événement marquant va se dérouler, bouleverser leur vie - surtout celle de Georgia. Cet événement va également remettre en question les sentiments de Martin pour sa femme.

Je n'ai pas aimé cette écriture froide et ce personnage faible. Même si j'ai aimé découvrir cette région avec ses paysages et ce mode de vie à ce point différent du notre, j'ai eu du mal à en apprécier l'univers. Il ne se passe finalement pas grand chose de positif. On dénonce un système corrompu sans apporter beaucoup d'optimiste.
Je suis tout de même contente d'avoir pu lire un livre qui m'a surprise, et qui change de ce que je lis habituellement. J'aimerais cependant ne pas m'arrêter sur cette déception et lire un autre roman de l'auteur dont on m'a beaucoup vanté le talent.

Note : C'est très agaçant d'avoir choisi "Martin" et "Miriam" : sur papier c'est très ressemblant et il m'arrivait fréquemment de confondre les deux.
Lien : http://www.izabeletseslivres..
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
The first time he met Marjorie Williams he arrived for dinner with a bottle of Californian Merlot; she was pleased: how dd he know she liked red wine? She took him straight to the kitchen to taste the salt fish fritters she was frying. He told her, "This is the most delicious thing I've eaten since I got here", and he meant it.
"Thank you", and to Safiya, " A sweet talker; he can definitely come again."
At the point she didn't realise that he was sleeping with her daughter, taking her back to this apartment at the end of the day; sometimes in the middle of the day, if their schedules allowed it. No, to her mother, Safiya had simply described him as a lonely old English guy she had met through work, no more than that.
He was surprised by the old-fashioned feel of the house: the olive-green Formica cupboards and the white worktop, the narrow gas stove where the big coal pot rested, and the large fridge covered with paper scraps, postcards, mementos. Safiya was born in this house, and apparently nothing much had changed: the same wooden floors, the ceiling fan in the living room, the cabinet packed with crockery and her grandmother's cocktail glasses, the silver cocktail shaker. He'd noticed a line of blue glass bottles outside the swing door, and Marjorie said these were to keep away bad spirits.
Commenter  J’apprécie          80

Videos de Amanda Smyth (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Amanda Smyth
Bocas on Campus 2014 - Amanda Smyth
autres livres classés : trinidad et tobagoVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus

Autres livres de Amanda Smyth (1) Voir plus

Lecteurs (19) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz de la Saint-Patrick

Qui est Saint-Patrick?

Le saint patron de l’Irlande
Le saint-patron des brasseurs

8 questions
251 lecteurs ont répondu
Thèmes : fêtes , irlandais , irlande , bière , barCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..