A travers les portraits brossés et les épisodes relatés, il s’efforce de montrer dans quelle mesure la Révolution résonne dans notre époque. [...] Une démarche originale donc, laissant de côté l’historiographie de la Révolution, afin de laisser une large place aux acteurs de l’événement, grâce au retour aux textes, offrant ainsi un récit vivant, couplée à l’ambition de mieux prendre en compte la personnalité des principaux protagonistes.
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Comme sa devancière (la Révolution anglaise) la Révolution américaine fut marquée par l'empirisme. Malgré l'invocation du droit naturel et de solennelles Déclarations, la liberté ni l'égalité ne furent totalement reconnues : les Noirs demeurèrent esclaves, et si l'égalité des droits fut admise entre Blancs, la hiérarchie sociale fondée sur la richesse n'en subit aucune atteinte. La « démocratie » en Amérique fut certes le gouvernement de la nation, mais ses modalités n'en favorisaient pas moins les notables de l'argent.
883 - [Que sais-je ? n° 142, p. 119]
... la Révolution anglaise vit avec les Niveleurs, l'apparition de théories politiques fondées sur les droits de l'homme, qui, à travers Locke, furent transmises aux révolutionnaires d'Amérique et de France, elle se garda cependant de proclamer l'universalité et l'égalité de ces droits, comme devait le faire, et avec quel éclat, la Révolution française.
882 - [Que sais-je ? n° 142, p. 119]