Débarrassé cette fois de toute contingence matérielle qui puisse m'interrompre, j'ai directement embrayé sur le deuxième épisode et bien m'en a pris : je n'ai pas levé le nez avant de l'avoir terminé.
Le blogueur 2.0 dira que c'est addictif, je me contenterai de dire que c'est très, très bon.
Richard Bachman a régressé dans la peau d'un gosse de 8 ans, mais en conservant toutes ses connaissances et ses expériences de sa vie antérieure de 67 ans, et, pris par le temps pour sauver sa mère, il n'hésite pas à le crier quasiment sur tous les toits, ce qui nous mène à quelques scènes cocasses avec ce gosse pas ordinaire.
Le personnage du grand-père est encore une fois excellent, et Soulier prospère décidément dans le papy gâteau un peu cabossé par la vie, ce qui me fait penser que j'ai Épilogue dans ma PAL qui raconte les tribulations d'un vieux en EHPAD, et qu'il va falloir que je le lise... La relation entre Bachman et son grand-père rappelle parfois celle entre les deux protagonistes de Transastral ZX08, ou d'un point de vue cinématographique, celle entre Dennis Quaid et Jim Caviezel dans Fréquence interdite, où il est précisément question d'une liaison radio entre un père et son fils, avec une génération d'écart, et le fils sauve le père en lui disant qu'il va mourir d'un cancer du poumon à cause de la clope.
Le cerveau pourtant pas si vieux de l'auteur doit abriter l'âme d'un ancêtre pour qu'il joue les vieux briscards avec autant d'authenticité.
Bon, j'avais assez rapidement deviné qui était le vrai meurtrier, mais en vrai, on s'en fiche complètement. Non seulement c'est très bien raconté comme d'habitude, mais l'entrelacs entre les continuum 2 et 3 est très bien mené techniquement.
Direction l'épisode 3 après une courte escale.
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