Le mouvement visant à dépasser les limites actuelles implique davantage qu’une simple lutte pour une société globale plus rationnelle. Nous croyons que cela exige également de retrouver les rêves qui ont animé tant de xixe gens, depuis le milieu du siècle jusqu’à l’aube de l’ère néolibérale, rêves d’un homo sapiens en quête d’expansion au delà des limites de la Terre et de notre forme corporelle immédiate.
à l’intérieur de la gauche actuelle le clivage le plus important sépare ceux qui s’accrochent à un folklore politique nourri de localisme, d’action directe et d’horizontalisme intransigeant d’avec ceux qui ébauchent une politique « accélérationniste » sans complexe envers une modernité faite d’abstraction, de complexité, de globalité et de technologie.
seule une politique prométhéenne de maîtrise maximale sur la société et son environnement peut permettre de faire face aux problèmes globaux ou d’atteindre une victoire sur le capital.