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Si les précédents ouvrages de la trilogie présentent de nombreuses scènes et descriptions en lien avec la mer, le froid et les protagonistes. Ce dernier volume s'arrête beaucoup plus les personnes, la difficulté de la vite dans le pays, le froid... le ton est plus philosophique et l'auteur décortique plus les sentiments, la personnalité et les relations entre les protagonistes.
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Dernier tome d'une trilogie islandaise. Une écriture bien poétique et bien traduite. Comme les tomes précédents, il est question de la dureté de la vie pour des gens qui vivent sur cette île et qui demeurent dans des villages isolés. Les deux tomes précédents se déroulait dans le froid et l'hiver. Même si ce dernier se situe en été, les habitants ne sont pas épargné face aux forces de la nature. Un roman qui nous rappelle notre fragilité. Aussi un grand hommage à la littérature.
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Je viens d'achever la lecture du"Coeur de l'homme" et c'est avec beaucoup de regrets que je dois quitter "le gamin" dont je ne connaîtrai jamais le nom . Récit historique sur l'Islande des fjords à la fin du XIXéme siècle , conte philosophique et initiatique , roman poétique , tous ces chemins nous sont ouverts dans la trilogie que clôt l'ouvrage . le personnage central , jeune homme à l'enfance difficile , à la vie rude , confronté à la mort et à l'absence va de l'avant. Il affronte les tempêtes au propre comme au figuré. Avide de compréhension du monde , refusant le déterminisme , sincère et fidèle à ceux qu'il aime , il interroge ce qui nous fait humain avec lucidité et une innocence préservée . L'écriture de Jon-Kalman-Stefansson est époustouflante . C'est avec bonheur que je suis revenue sur des passages , des paragraphes , des chapitres pour les lire à voix haute . Il convient de saluer le travail remarquable du traducteur Eric Boury qui nous permet d'accéder à cette oeuvre magistrale .
Lien : https://www.babelio.com/monp..
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Cette fois c'est fini. Je ne retrouverai plus le gamin, Geirþrúður, Jens et les autres. Avec ce roman j'achève la trilogie de Jon Kalman Stefansson avec plaisir mais aussi avec regrets.

Enfin parvenus au terme de leur périple, Jens et le gamin rentrent chez eux. Si la vie quotidienne reprend, le gamin ne peut oublier les rencontres de ce voyage : une petite fille qui tousse trop fort, un homme désenchanté, un père qui se retrouve seul avec quatre petits après la mort de leur mère, une paysanne qui trouve le réconfort dans la littérature, un homme perdu dans la tempête et surtout une jeune femme aux cheveux roux.

J'ai retrouvé tous les éléments qui m'ont séduite dans les deux précédents tomes. Des personnages magnifiques, une histoire douce-amère pleine d'humanité, une réflexion sur l'amour, la vie, la mort, les rêves et les regrets, une plongée dans un petit village islandais de la fin du 19ème siècle, une écriture magnifique, vibrante et poétique. Comme ces précédents, ce roman est une ode à la vie, à la liberté, à la poésie.

Si vous ne connaissez pas encore Jon Kalman Stefansson, je vous le recommande vivement.
Lien : https://tantquilyauradeslivr..
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Dans ce dernier tome, Jens redevient un personnage secondaire, voire tertiaire. Alors que la glace fond, que les journées se réchauffent (même si tout est relatif), le gamin va revenir dans un des villages du premier tome, auprès de Kolbeinn l'aveugle, d'Helga et de la "Femme libérée". Là, il va rencontrer une jeune mère rousse, un directeur d'école, il va se bagarrer pour la première fois de sa vie, perdre sa virginité, et même retrouver son frère.

Encore une fois, ce tome a été parfois ennuyeux, même si le changement de cadre (moins de neige et de congères) a pu être une bonne idée, j'ai trouvé que le survolage des personnages, alors que j'avais adoré ça en janvier pour son dernier livre est ici frustrant. Je ne me suis véritablement attachée à personne, j'étais pas vraiment engagée, j'avais hâte de terminer, (et à vrai dire, peur pour la suite).

Et pourtant, malgré ces défauts qui ont pu ralentir ma lecture, à la fin de la trilogie, des images me restent en tête, comme ce bonbon sucé et offert, cette vareuse oubliée, évidemment, point d'ouverture du livre, veste causant la mort de Bardur, le marin trop absorbé par la littérature, cette étreinte dans la nature, regrettée, comme si une part d'innocence était volée au gamin. On retrouve les thèmes chers à Stefansson. La mort, l'Islande, la poésie, le pouvoir des mots.

Je suis en train de préparer une vidéo sur Jon Kalman Stefansson " La naissance d'un poète", je vous partagerai le lien très prochainement. Lien : https://www.youtube.com/watch?v=IKgRikgsnoU




Lien : https://www.youtube.com/watc..
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Jon Kalman Stefansson né en 1963 à Reykjavik est un auteur islandais. Après avoir fini ses études au collège, il travaille dans les secteurs de la pêche et de la maçonnerie. Il entreprend ensuite des études de littérature à l'université de 1986 à 1991, mais sans les terminer. Pendant cette période, il donna des cours dans différentes écoles et rédigea des articles pour un journal. Après avoir vécu trois ans à Copenhague au Danemark, il rentre au pays et s'occupe de la bibliothèque municipale d'une petite ville 2000. Depuis, il se consacre à la production de contes et de romans. le Coeur de l'homme qui vient de paraître, clôt une trilogie débutée par Entre ciel et terre et La tristesse des anges, dont la toile de fond est l'Islande à la fin du XIXème siècle.
« Où s'achèvent les rêves, où commence le réel ? Les rêves proviennent de l'intérieur, ils arrivent, goutte à goutte, filtrés, depuis l'univers que chacun de nous porte en lui, sans doute déformés, mais y a-t-il quoi que ce soit qui ne l'est pas, y a-t-il quoi que ce soit qui ne se transforme pas, je t'aime aujourd'hui, demain, je te hais – celui qui ne change pas ment au monde.» Jens le postier et le gamin ont failli ne pas sortir vivants de cette tempête de neige, quelque part dans le nord-ouest de l'Islande. Ils ont été recueillis après leur chute par le médecin du village, et le gamin, une fois de plus, a l'impression de revenir à la vie. Nous sommes au mois d'avril, la glace fondue succède à la neige et au blizzard. Après avoir repris des forces et fait connaissance avec quelques habitants comme cette jeune femme à la chevelure rousse qui met en émoi le gamin, tous deux peuvent finalement reprendre le bateau pour retrouver une autre communauté villageoise, celle de leur vie d'avant : la belle veuve farouchement indépendante, le capitaine aveugle et sa bibliothèque, puis Andrea, la femme du pêcheur Pétur qui rappelle au gamin le pouvoir des mots. Il lui a écrit une de ces lettres qui transforment un destin, l'enjoignant de quitter son mari au coeur si sec... »
Il y a des romans qu'on peut lire n'importe quand - la majorité - et puis il y a ceux qui ne s'apprécient que s'ils sont en phase avec nos sentiments du moment. le Coeur de l'homme est de ceux-là mais manque de chance, ce n'était pas le moment pour moi de le lire. Il s'agit d'un de ces livres, dense, qui laisse peu de place à la nuance, soit on s'y immerge complètement et l'on s'en délecte, soit on se confronte à l'ennui qui rôde.
Roman introspectif, l'idée de mort vous accompagne tout du long du roman et plombe un peu le moral, roman poétique aussi, avec de très belles images. En exagérant et pour faire court, il y a quelque chose de l'ambiance des films à la Bergman tout en faisant la part belle au pouvoir des mots « Les besoins des hommes ne sont pas légion : il lui faut aimer, se réjouir, manger, puis un jour il meurt. Pourtant, plus de six mille langues sont parlées à travers le monde, pourquoi doivent-elles être si nombreuses ? ». Et des questions existentielles de ce tonneau, il y en a plein les pages, qu'on se laisse aller à souligner.
Quant à la forme, des phrases plutôt longues à la musicalité certaine charriant un lyrisme renvoyant au domaine du rêve parfois, à l'ennui poli d'autres. Les dialogues sont inclus dans le texte sans tirets ni guillemets, certains noms de personnages sont carrément imprononçables car faisant appel à des caractères typographiques inconnus de mon clavier d'ordinateur (le traducteur aurait-il dû adopter une transcription phonétique ?), ce qui ne facilite pas la lecture non plus.
Un bouquin qui me laisse sur un sentiment mitigé, de très beaux passages et d'autres très forts émotionnellement, magnifiés par l'écriture, mais et c'est toute l'ambigüité de ma position à cet instant, je n'ai pas tenu la distance. A moins que ce ne soit Jon Kalman Stefansson qui en fasse trop ?
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Ce livre et les 2 autres qui l'accompagnent, sont de ceux qui nous changent, en profondeur
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Une ambiance toute particulière, la plongée dans l'univers des pays du nord avec des personnages tout en ambivalence et très attachants en même temps. Un bien beau dépaysement et une histoire de coeur, de mort, de vie...
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