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« Un antique traité des médecine arabe
affirme que le coeur de l'homme
se divise en deux parties,
la première se nomme bonheur,
et la seconde, désespoir.
En laquelle nous faut-il croire ? »

Après Entre ciel et terre et La tristesse des anges, le coeur de l'homme vient clore cette bouleversante trilogie.

« Où s'achèvent les rêves, où commence le réel ? Les rêves proviennent de l'intérieur, ils arrivent, goutte à goutte, filtrés, depuis l'univers que chacun de nous porte en lui, sans doute déformés, mais y a-t-il quoi que ce soit qui ne l'est pas, y a-t-il quoi que ce soit qui ne se transforme pas, je t'aime aujourd'hui, demain, je te hais – celui qui ne change pas ment au monde. »

Quand les histoires et la vie nous sont aussi bien contées, avec tant de poésie, comment ne pas succomber aux mots de Jón Kalman Stefánsson ?
Comme à son habitude, il nous transporte en Islande, à la fin du XIXème siècle, île brûlée par les feux de la terre et battue par les vents et nous donne à réfléchir sur le sens de la vie. Préjugés. Cupidité. Cruauté. Violence. Égoïsme. La différence. Les traditions.

« Pourquoi n'avons-nous pas le droit d'exister en paix, s'était insurgé le gamin, pourquoi n'a-t-elle pas le droit de vivre comme elle veut ?
Kolbeinn : Parce qu'ils ne supportent pas de voir quiconque debout. C'est en cela qu'ils ne sont que des misérables, cela dérange leur digestion de ne pas pouvoir tout régenter. C'est une véritable maladie. Et Geirþrúður les dérange. »

De nombreux personnages, hauts en couleur.
Une plume poétique pour nous parler du temps, de la mort et de l'oubli, pour nous conter la haine et les rancoeurs, pour mettre un peu de chaleur dans l'atmosphère glaciale et enneigée qui règne sur ces pages, pour nous parler d'amour aussi.

« L'homme est né pour aimer, les fondements de l'existence sont aussi simples que ça. Voilà pourquoi le coeur bat, étrange boussole ; grâce à lui, nous trouvons aisément notre route à travers les brumes opaques où les périls nous guettent de tous côtés, à cause de lui, nous nous perdons et nous mourons en plein soleil. »

J'ai beaucoup aimé cette lecture mais pour être tout à fait honnête, je pense, à mon humble avis, que Jón Kalman Stefánsson s'est laissé emporté par le vent des mots, le rythme est irrégulier, les phrases parfois bien longues, alourdissant la lecture et l'on peut facilement s'y perdre dans la multitude des personnages.

Une lecture qui pourrait donc en dérouter quelques uns, mais une lecture que j'ai tout autant appréciée que les précédents opus, tout aussi envoûtante.

« Notre plus grande tristesse est de n'exister plus. Nous n'avons pas oublié ce que c'est qu'abriter en sa poitrine l'étincelle de la vie. C'est le plus grand étonnement que nous ayons pu connaître, d'où provient cette force, cette lumière immense, terrifiante ? Les étoiles scintillent au-dessus de nos têtes, les oiseaux nous traversent de leur vol et nous avons maintenant conté cette histoire jusqu'au bout. Nous sommes allés puiser les mots dans l'abîme de la mort et dans les grands espaces de la vie, des coeurs ont battu, des plaies se sont ouvertes, nous avons retracé les choses telles qu'elles sont ou ne sont pas advenues, nous avons effectué un si long voyage en quête de tous ces mots qu'il ne reste presque plus rien de nous - et maintenant nous sommes presque uniquement constitués de silence. »
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« Où résident le bonheur et la plénitude, si ce n'est dans les livres, la poésie et la connaissance ? » Voilà que je termine - à regret - cette saisissante trilogie. Malgré certaines longueurs, ce roman, car il s'agit bien d'un seul roman en 3 tomes, est bouleversant. L'histoire d'un gamin pêcheur dont l'existence change radicalement à cause d'un poème qui provoque la mort de son compagnon de bateau.
Après le magnifique "Entre ciel et terre", le très beau (mais un peu long) "La Tristesse des anges", Jón Kalman Stefánsson conclut sa trilogie avec l'émouvant (mais trop long) "Le coeur de l'homme". Si les deux premiers volumes s'attardent beaucoup sur les magnifiques paysages de l'Islande, le dernier volet se penche sur les coeurs, et c'est ce qui fait parfois sa faiblesse. Dénonçant les injustices faites aux faibles, notamment aux femmes, aux artistes et aux pauvres, il donne la parole aux opprimés qui n'ont que la poésie et l'amour pour affronter la violence, l'égoïsme, les rumeurs, le pouvoir et la cupidité. Trop de longueurs, trop de grandes phrases, trop de personnages secondaires et parfois caricaturaux. Mais ne boudons pas notre plaisir. La fin du roman est intense et grandiose, et renoue avec l'émotion du premier volume. La trilogie déploie la sublime et mélancolique beauté des paysages islandais au fil des saisons, paysages de glace et de neige, de montagnes et de fjords vertigineux, de mer nourricière et impitoyable. Elle nous conte des destins difficiles, des personnages rugueux mais attachants, confrontés à une nature violente. Comment vivre dans cette île aux hivers longs et obscurs, entrainant à sa suite famines et épidémies, et aux étés tellement courts que l'on dirait parfois qu'ils n'existent pas ? Un roman âpre et beau, qui parle de mort, de douleur, de deuil, de l'absence, mais aussi d'amour, de désir et d'espoir. Jón Kalman Stefánsson touche l'universel dans chaque vie humaine, son univers est fragile et souvent tragique mais riche, vivant et généreux. Il nous parle aussi de la difficulté à dire et partager ses émotions, et de l'envie impérieuse de transfigurer tout cela par les mots.

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C'est le dernier tome de la fascinante trilogie de Jon Kalman Stefansson qui, à travers le destin du "gamin" nous emmène dans l'Islande du XIXème siècle et nous fait partager l'existence rude mais baignée de beauté de ses habitants.
Dans ce dernier volume, peut-être plus difficile à suivre à cause de la multiplicité des personnages, la neige fond et laisse place à un printemps - très bref - puis à l'été. L'aventure de Jens et du gamin s'achève, la morte est enterrée. L'île s'anime avec le va et vient des bateaux, l'activité de la pêche et du commerce battent leur plein, la présence des Danois, des Anglais, des Norvégiens amène le souffle d'un ailleurs. La lumière a chassé la nuit, des rayons de chaleur viennent baigner les villages, le désir des hommes et le charme des femmes s'éveillent pour quelques semaines...Et le gamin poursuit sa quête, troublé par l'éveil des sens - vivre au delà d'un quotidien marqué par un climat rigoureux, l'odeur du poisson et la frustration des hommes, goûter le charme unique des paysages islandais mais aussi s'ouvrir au vaste monde à travers les livres.
La vie et la mort sont toujours étroitement imbriquées, la mer, le froid, le désespoir, sont des gouffres qui engloutissent nombre d'entre eux. Même l'été ne les protège pas de leur dangers ni de la jalousie des hommes.
Un livre poétique, une écriture envoutante, à méditer et à relire...
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« Ce maudit monde est habitable aussi longtemps que tu m'aimes ».


Voilà des jours, que dis-je, des semaines, que je n'ai pas écrit.
Mon temps s'est gonflé de quotidiennetés chahutées, de bouleversements heureux et d'épreuves affolantes.
Il a fallu mettre la poésie de côté.
Juste quelques temps,
quelques jours, quelques semaines,
le temps de reprendre mon souffle, de mettre sur ma tête un nouveau toit et de laisser aux rires de ma fille le loisir d'emplir mes oreilles et toute mon âme avec.


Tous les soirs pourtant, dans le tumulte de la vie et les soubresauts du changement, j'ai ouvert, l'un après l'autre, ces romans :
Entre ciel et terre, La tristesse des anges et le coeur de l'homme,
les magnifiques trépieds d'une saga signée de la main de celui qui est, à mon sens, le plus grand poète de notre temps : Jòn Kalman Stefànsson.
Des livres infiniment précieux.
Essentiels.
Merveilleux.


Alors je ne vais pas y aller par quatre chemins. Inutile même de tenter d'en rédiger un résumé. Cela n'aurait aucun intérêt.
Ce n'est pas pour cela qu'on lit Jòn Kalman Stefànsson.


On le lit parce que :


1. La vie est beaucoup plus douce entre ses mots,
les nuits moins sombres,
la solitude plus légère.
2. Parce que la tristesse y est immensément belle, et les larmes, des poissons transparents.
3. Parce que chacune de ses phrases est un miracle, recouvert d'une poussière dorée, subtile, sublime.
4. Que chaque ligne est un enseignement
issu du divin ou du démon, c'est selon.
5. Parce que regarde, lève les yeux, le ciel est plus bleu, la neige plus blanche, le printemps, délicieux!
6. Parce que le prix de la vie, sa beauté et sa grandeur, nous éclate au visage à chaque page tournée.
7. Que le froid y est glacial, la cruauté sans faille
mais qu'un détour d'une page, un rayon de soleil, deux bras pour enlacer,
viennent les effacer.
8. Parce qu'on y écoute les morts – mais vraiment – chuchoter, on y pleure les disparus, on y admire les vivants.
9. Que les tempêtes y sont sublimes, la mer glaciale, les éléments infatigables.
10. Parce que l'Islande est belle et le café salvateur.
11. Que sa langue est magique.
On marche pour un livre, on meurt pour quelques vers.
12. Et surtout parce que ce n'est pas du sang qui coule dans les veines des femmes et des hommes qui en peuplent la terre. C'est de la poésie. de la pure poésie.
Et que cela fait un bien fou !


« La lecture élargit l'horizon de la vie, la vie devient plus grande, elle devient autre chose, explique le gamin, c'est comme si on possédait une chose que personne ne pourra jamais nous enlever, jamais, répète-t-il, et ça vous rend plus heureux. »


Merci Monsieur Kalman Stefànsson. Vous m'avez rendue heureuse.
Vos mots m'ont émue, touchée au coeur. Ils l'ont ouvert en deux, en ont fait sortir quelques larmes et beaucoup de lumière.
Ils ont caressé mon âme de la plus tendre des manières
et logé au creux de mes rétines, une once d'or et deux de poésie
pour le restant de ma vie.


Lien : https://www.mespetiteschroni..
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Dernier de la trilogie qui a commencé par Entre ciel et terre, puis La tristesse des anges, ce dernier volume, nous emmène toujours en compagnie de Jens le Postier.
Pour ma part, depuis le début, je suis complètement (du verbe suivre).
J'ai adopté les personnages.
Comme pour les autres romans, la nature islandaise est implacable, je pense que après Jean et son "gamin", la nature est la troisième invitée et elle est d'une ingratitude...
Comme pour les autres, j'ai été bouleversée par la poésie, la violence de la nature (oui pourtant on le sait...), l'âpreté des rapports humains.
L'écriture est belle, précise, fine, ciselée, sans être lourde, ou alourdie par des tas de points de vue des uns et des autres.
On l'aura compris...j'ai passé auprès des trois ouvrages (sans savoir au départ qu'il s'agissait d'une trilogie) une merveille de moment de lecture.
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On croyait le Gamin et Jens le postier perdus à jamais, ensevelis dans la neige après leur chute…mais nous, lecteurs, savions qu'il y avait « le Coeur de l'homme » troisième tome de la trilogie après « Entre ciel et terre » et « La tristesse des anges ». Alors comme tous ceux qui avaient adoré les deux premiers ouvrages j'ai vite souhaité me replonger dans ce monde de pêcheurs et de terriens rudes, dans cette Islande fascinante du 19ème siècle…et j'en ressors avec une impression mitigée…j'ai été un peu moins enchanté par la trame, dérouté par un coté un peu « fouillis » mais séduit par les idées. Comme dit l'un des personnages du roman : « Je ne me rappelle pas les événements, [….] mais je garde le souvenir des sensations et des sentiments »

Jens et le gamin, dont on ne connaîtra jamais le prénom, ont été retrouvés et soignés par le médecin du village. Il les a ramenés à la vie..Leur ami Hjalti quant à lui reste introuvable malgré les risques que prirent trois équipes parties à sa recherche.
Chacun va repartir vers sa vie, vers son village. Ils vont croiser une jeune fille aux cheveux roux, « elle a des cheveux si roux qu'on les voit distinctement même à travers les montagnes. Et pourtant ces montagnes n'ont rien d'une plaisanterie, elles sont épaisses et impitoyables, mais la couleur de ses cheveux les traverse sans peine pour lui parvenir et elle change tout. Elle transforme le ciel et la terre, tout se teinte de roux. » ….une jeune fille qui deviendra l'un des personnage du roman….mais il y a en tellement d'autres, qu'on s'y perd, que mon esprit s'est parfois embrouillé…
Oui, le gamin retrouve son village après avoir pris le bateau avec le postier, une fois remis sur pied..Le cercueil de la femme fait partie du voyage…Son dernier voyage vers la terre gelée en profondeur.
Les deux premiers livres avaient pour cadre la mer grise et le froid, puis la neige tombant en tempête, « le Coeur de l'homme » a pour cadre la vie d'un village, le printemps, le dégel, qui fait ressortir la grisaille des rochers ..« C'est ainsi qu'arrive le printemps. le blanc moelleux n'est plus qu'un gris humide. Si la neige est la tristesse des anges, la neige fondue est le crachât du démon, tout est mouillé, alourdi, le neige devient une ignoble bouillie glacée »  . Un cadre moins lumineux, moins animé que celui des deux premiers tomes, un printemps qui connaîtra aussi son lot de drames, de pleurs et de joies
Des mots qui reviennent souvent dans la vie et l'espoir de ces hommes et femmes, dans l'écriture de Jón Kalman Stefánsson : l'amour, les lettres…..qui peuvent transformer un destin ou tracer une nouvelle route, les livres, la poésie, l'alcool, les arts, le sexe, la joie, le rire, l'éducation….tout ce qui peut permettre d'améliorer le cadre et les conditions de vie, de réchauffer l'existence, de lui donner un sens, de s'ouvrir au monde extérieur, de répondre au besoin d'amour des hommes et femmes…En parlant du rêve, de la mort et du deuil, de la peine, du désir et de la recherche d'une vie meilleure, il nous donne les clés, ainsi qu'à ces hommes et femmes pour s'évader de leurs cabillauds, de leur sel, de l'eau froide, de leur bétail, de la mort présente dans la rudesse de leur travail, des clés dont chacun de nous peut se servir. Des clés qui s'appellent rêve, culture, livres et lecture, arts, amour et amitié, ouverture vers les autres, respect et droiture, des clés qui donnent un sens à la vie: « L'art possède le dangereux pouvoir d'engendrer le rêve d'une vie meilleure, plus juste et plus belle, le pouvoir de réveiller la conscience et de menacer le quotidien »
Dans les autres avis que j'ai postés sur les 2 livres précédents, je mentionnais le gros travail de traduction effectué par Eric Boury…il a su dans ce livre aussi, nous faire partager l'écriture poétique de Jón Kalman Stefánsson, la beauté de cette Islande trop méconnue, la rudesse de ses habitants attachants
Un beau message d'espoir et de vie, une belle écriture qui fait oublier cette la petite déception, en comparaison des deux autres livres de la trilogie
Lien : http://mesbelleslectures.com..
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Un beau moment de lecture! 

Dépaysement et poésie, à la limite du rêve et de la réalité. le roman commence avec une terrible tempête de neige d'où émergent les héros engourdis à la limite entre la vue et la mort, perdus, ils sont recueillis et soignés dans un village isolé. Furtive rencontre avec une femme aux cheveux roux intense dont on saisit mal le rôle, mais qui laissera un souvenir tenace et émerveillé.

Qui est donc ce gamin? Recueilli par des femmes singulières dans un port, il joue le messager, portant des lettres d'amour qu'il rédige pour les autres. Il me fait penser, dans un décor tout autre, au jeune homme de Théorème de Pasolini qui séduit et déstabilise toute la famille. Par une simple lettre, il bouleverse la vie d'Andrea qui quitte son mari, Pétur. D'autres lettres porteront des promesses d'amour... Dans cette petite ville isolée,le gamin fait circuler livres et poèmes. Dans cette campagne reculée, il rayonne de culture, butinant le savoir auprès des femmes ou du directeur d'école. Surprenante importance de la musique où l'on voit un orgue voyager par bateau....

Roman onirique, aussi roman réaliste qui raconte des rapports de pouvoir entre la famille de commerçants, la concurrence acharnée entre Fridrik, homme d'affaire prospère et Triggvi "qui transforme le labeur en or", Snorri le marchand failli et ruiné, et surtout la belle Geirthrudur, libre et riche qui tente de faire des affaires dans un monde d'homme qui ne lui pardonne ni son sexe, ni son habileté à manoeuvrer. Au village, tout tourne autour du poisson: les  pêcheurs pêchent, on sèche ou sale la morue qu'on exporte. Capitalisme  primitif, où l'on achète, transmet ou vend, des parts dans les bateaux, des droits pour faire sécher la morue.

Passage à la modernité, dans le village traditionnel, le téléphone fait son apparition, puis une pompe et un bateau à vapeur....

Le récit conte aussi bien la vie quotidienne que la beauté de la lumière des nuits d'été, la nature qui se pare de fleurs et de mousses, toujours la poésie!

Un vrai coup de coeur!
Lien : http://netsdevoyages.car.blog.
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Merveilleux livre qui constitue à la fois, un roman d'aventures, de la poésie et un roman psychologique qui nous transporte dans l' Islande de la fin du XIXème siècle.
On a perpétuellement l'impression de vivre entre rêve et réalité, de partager la vie des Islandais, la rigueur du climat et la beauté des paysages.
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De cette trilogie c’est le tome que j’ai préféré : certainement un peu parce qu’il se déroule en été et que le froid et la neige des deux premiers tomes m’ont un peu oppressée.
Le gamin observe ses contemporains, tombe ou croit tomber amoureux.
J’ai beaucoup aimé les portraits des femmes dans ce tome là. Que ce soit Andréa, la femme de Petrur qui quitte son mari suite au choc de la mort de Barour ou que ce soit la belle Geirbruour qui résiste à une société très machiste en trouvant une « astuce » pour vivre en femme libre, ou encore la belle rousse (désolée je n’ai pas noté son prénom) qui fait la couverture.

Un très bon roman qui clôt une saga parfois oppressante et où les hommes sont bien peu de choses face à une nature hostile.

La fin – ouverte – me fait dire que le gamin s’en sortira mais on peut aussi le voir différemment.
Lien : https://lajumentverte.wordpr..
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Après avoir côtoyé, exploré et gouté la mort dans les deux romans précédents, Jon Kalman Stefansson clôt la trilogie avec un dernier tome qui semble pencher du côté de la vie, des relations humaines. C'est le printemps, puis l'été, les sens s'éveillent, l'initiation du gamin se parachève.
Le Village est un microcosme où les lâchetés et les violences se heurtent aux quelques âmes fortes qui osent leur résister. Sexe, pouvoir, argent, rien de neuf ne fait tourner le monde, rien, si ce n'est la poésie qui aide à vivre, qui donne du sens à la vie. Et l'amour, bien entendu : « Où cesse la mort, ailleurs qu'en un baiser ? ».

A peine refermés, je ne songe qu'à relire ces trois romans, qui resteront parmi les meilleurs que j'aie jamais lus.
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