Bon bah une soirée pour commencer et terminer ce préquel, tout est dit.
Franchement j'ai pas facilement la larme à l'oeil pour les trucs "mignons", surtout quand c'est sur du format aussi court, mais VRAIMENT cette autrice et cet univers, ce sont mes chouchous. Vïnchka est une perle de cohérence, d'ambition réaliste, d'astuce et de fraîcheur – elle reste sur mon podium des héroïnes les plus emblématiques que j'ai croisées.
J'ai vraiment trop aimé me replonger dans cet univers et la plume exquise d'Astrid, redécouvrir l'Oursande et les parents de Vïnchka, Erneste, mais surtout... Lord Orys OMG je pensais pas que j'adorerais autant le revoir, mais vraiment leur couple est mythique. Et pourtant je suis pas très branchée romance, mais EUX ? Ils sont faits pour dominer le monde ensemble.
L'histoire est douce avec un fond piquant propre aux univers patriarcaux, et j'ai pas pu m'empêcher d'avoir la gorge nouée en sachant ce qui attend les personnages dans la dilogie (que j'avais donc déjà lue et que je conseille à la Terre entière). Malgré le format court et l'enjeu romantique, il y a AUSSI de l'enjeu lié aux météorites, et là encore, quand on sait ce qui se passe par la suite... aaaarg, quelle histoire !
Ce préquel gratuit me paraît très bien pour commencer à rentrer dans l'univers, mais j'ai tout autant aimé le découvrir après avoir lu la dilogie. Dans tous les cas, je pense que le résultat aurait été le même : j'aurais adoré l'iconique Vïnchka quoi qu'il arrive.
Il y a très très peu de livres que je suis susceptible de relire un jour, mais cette nouvelle (et la dilogie principale) en font partie. Des incontournables !
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Je n'ai pas (encore) lu la saga mais cette préquelle m'a donné envie de découvrir ce qui attend Vïnchka dans sa nouvelle vie : le caractère du personnage promet de belles perspectives, et celui de Lord Orys me semble intéressant lui aussi. Et j'avoue ne pas être insensible non plus au charme d'Ernaste. :)
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Que peut faire une femme seule, Lord Orys ? Nous n’avons pas le droit de disposer de notre argent. Nos finances, et par là notre vie, sont soumises au bon vouloir de nos pères, de nos époux, de nos frères ou de nos fils. Nous ne pouvons que leur obéir. Et notre seule façon d’obtenir ce que nous désirons, eh bien oui, c’est de les flatter, de les charmer, de les persuader aussi subtilement que possible. Si vous trouvez notre comportement répréhensible, ce n’est pas nous que vous devriez condamner, mais tout l’Empire.