Si le territoire de Philippe le Bon ne constitue pas un État unitaire, le duc entreprend diverses mesures pour unifier le pays. En 1434, il met en place un système monétaire dans quatre de ses États : le Brabant, la Flandre, le Hainaut et la Hollande.
Le nom Vierlander (« quatre pays/provinces » en flamand) donné à la monnaie fait référence à ces quatre territoires. Ces pièces d’argent frappées dans ces provinces ont le même poids et donc la même valeur.
Sur les grandes voies de communication, des haltes routières et des agglomérations s’installent tous les 30 kilomètres environ, ce qui correspond à une journée de marche. Elles servent de lieux de repos, de ravitaillement. On y trouve des temples, des commerces, des bains…
Dans le courant du IIIe millénaire avant notre ère, on continue à utiliser les grottes pour y aménager des sépultures collectives. Ainsi, le bassin mosan compte plus de deux cents tombes. Mais on va, en outre, ériger des monuments mégalithiques. Seuls quatre de ces monuments sont connus en Belgique, tous situés dans le bassin de la Meuse : Lamsoul (Rochefort), Laviô (Bouillon), Wéris I et Wéris II (Durbuy). Les deux tombes d’Hargimont (Marche-en-Famenne) et celle de Velaine (Jambes) ont été détruites au cours du XIXe siècle.
Le développement économique de la Belgique a surtout été le produit de la première révolution industrielle. Ce pays a été le premier du continent à suivre l’exemple anglo-saxon. Il a su profiter de cette avance durant le troisième quart du XIXe siècle. Il saura adapter son économie pour résister à la terrible concurrence économique à l’aube du XXe siècle.
L’homme de Neandertal doit son nom à la Neandertal, une petite vallée en Allemagne près de Düsseldorf, où, en 1856, des ouvriers découvrent des ossements et un fragment de crâne qu’ils remettent à Johann Carl Fuhlrott, un instituteur local. Celui-ci comprend immédiatement qu’il s’agit de fossiles humains.