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« Un conte aussi fantastique que réaliste, un questionnement sur la place du sacré et de la bonté dans un monde envahi par la technologie génétique » Voici l'essence même de ce roman dont l'intrigue gagne en intensité dans la troisième partie.
Ce que l'on croit insensé au début du roman devient plein de bon sens en cours de route et on apprend à connaître en même temps les travers de la science quand elle veut aller un peu trop loin.

Un excellent roman!
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Voir un éléphant de la taille d'une peluche, d'une belle couleur rose, et surtout vivant, ne peut être que le fait d'une hallucination ou des divagations d'un alcoolique invétéré ! Justement, Schoch en est bien un, et le jour où le sans-abri découvre, au fond de la grotte où il a élu domicile, un éléphant rose nain qui brille dans le noir, il se dit d'abord qu'il est grand temps d'arrêter de boire… Il lui faut ensuite un long moment pour comprendre qu'il s'agit bien de la réalité.

Ne sachant pas comment nourrir cet animal étrange, le SDF cueille de grandes herbes parsemées de boutons d'or sur les berges de la rivière voisine. Les fleurs, toxiques, rendent l'éléphanteau malade. Schoch le cache dans un grand sac et l'emmène chez Valérie, une vétérinaire habituée à soigner les chiens des marginaux. Schoch est alors loin de se douter que sa vie est sur le point de basculer ; des hommes sont déjà sur ses traces, à la recherche de l'animal mystérieux qui est le fruit de manipulations génétiques et d'un concours de circonstances.

En effet, la couleur et la luminescence de l'éléphanteau sont l'oeuvre De Roux, un généticien d'abord motivé par l'innovation scientifique. Quant à la petite taille de l'animal, elle est due au hasard, et Roux comprend vite qu'un éléphant rose minuscule est un jouet qui pourrait avoir des retombées commerciales considérables. Mais le birman Kaung, soigneur d'éléphants du cirque Pellegrini qui a fourni la mère porteuse, considère que l'animal est sacré et avec l'aide du Dr. Reber, vétérinaire du cirque, il décide de cacher l'animal avant même sa naissance, en faisant croire à sa mort in utero. Il ne faut en aucun cas que Roux entre en possession des cellules de l'éléphanteau qui lui permettraient de réaliser des clonages.

C'est le début d'une course poursuite qui nous entraîne de l'univers, par ailleurs très bien décrit, des marginaux de Zurich jusqu'à un camp birman dédié à la sauvegarde des éléphants. Un roman très prenant aux chapitres courts que la quatrième de couverture nous présente comme un « conte aussi fantastique que réaliste » et que je qualifierai en ce qui me concerne de tout à fait réaliste, puisque la technologie génétique évoquée existe déjà depuis plus d'une décennie. « Eléphant » est un thriller original et reposant, dans lequel l'auteur suisse germanophone Martin Suter nous propose une belle histoire, tout en nous amenant à réfléchir sur les dérives du progrès technologique et plus particulièrement des manipulations génétiques. A découvrir !
Lien : https://lelivredapres.wordpr..
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J'ai beaucoup aimé, même si j'ai eu du mal à "entrer" dedans, je sais pas pourquoi d'ailleurs parce qu'il est vraiment bien écrit, peut être que j'étais pas trop bien disposé pour voir des "éléphants roses", je sais pas. en tout cas je regrette pas d'avoir continué. J'ai appris pleins de trucs et j'aime beaucoup dans un roman, quand il est bien documenté et qu'il vous apprends des trucs sans avoir à lever le petit doigt, c'est tout bénéf, un bon moment et en plus instructif ;-)
Faut que j'aille voir si ce monsieur à écrit d'autre chose.
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Après l'infiniment petit d'Une histoire des abeilles de Maja Lunde (ma précédente lecture), je passe à Eléphant de Martin Suter et l'infiniment grand. Ou presque. J'ai été assez conquise par la fascinante créature qui donne son nom à ce conte philosophique d'un nouveau genre.
Débarrassons-nous tout de suite de la partie pénible de cette chronique : ce que je n'ai pas aimé dans le roman. Si on s'y retrouve facilement d'un point de vue géographique (l'essentiel de l'intrigue se passe dans la région de Zurich), il n'en est pas de même pour le cadre temporel de l'histoire. En effet, pendant une bonne partie du roman, l'intrigue fait des allers et retours dans le passé. C'eut été une difficulté facile à surmonter si les deux époques de l'histoire n'avaient pas été si proches. Entre 2013 et 2016, il n'y a en effet pas de différence notable qui nous permette de différencier dans l'instant les deux récits. le lecteur est donc forcé d'être particulièrement attentif aux dates indiquées à chaque début de chapitre. Cette difficulté est amplifiée par le nombre assez conséquent de personnages. J'ai mis un moment avant de ne plus confondre récits et personnages, et donc à réellement apprécier le roman. Ainsi, même si elle en vaut largement le coup, la lecture d'Eléphant n'est pas de tout repos.
Heureusement, le suspense inhérent à l'intrigue est là pour nous captiver et nous faire oublier cet effort demandé. Bien qu'elle soit assez diffuse, la tension reste bien présente tout au long du roman tandis que l'on assiste à la traque du petit éléphant mené par des scientifiques peu scrupuleux. Par un juste équilibre entre des passages où la tension explose, et d'autres moins denses, Martin Suter nous embarque avec beaucoup de facilité dans sa curieuse histoire pleine de sens. C'est pourquoi j'ai finalement été assez séduite par son roman.

Lire la suite sur : https://lesmarquespagedunecroqueusedelivres.wordpress.com/2017/09/18/elephant-martin-suter/
Lien : https://lesmarquespagedunecr..
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Un conte aussi fantastique que réaliste, un questionnement sur la place du sacré et de la bonté dans un Monde envahi par la technologie génétique. Sabou Barisha vous séduira et vous fera passer un bon moment à la lecture de ce conte "lumineux"
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