Deuxième rendez-vous raté avec le royaume de l'ovalie, le ballon ovale me laisse décidément de marbre. Ou plutôt la manière dont les auteurs ont choisi de raconter leur passion me laisse froid.
Car il y a passion dans le chef des auteurs. Et c'est peut-être là que le bât blesse. Plus de neutralité, d'objectivité permettrait peut-être de dresser u meilleur portrait de ce sport noble et viril.. hum.
On retrouve Merlin, Viviane, William Ellis (l'inventeur du rugby) et leurs amis face au défi que leur a lancé Puck, le roi des êtres fées: triompher dans un tournoi de courgebulle. Une discipline assez proche de la soule, dans laquelle les compères excellent (et qui donnera le rugby dans l'esprit de William Ellis, d'après les auteurs). le côté féérique de l'invention du rugby me plaît. J'aime ce détournement.
J'aime aussi assez le fait que les règles du rugby (une partie) sont reprises en fin de tome.
Mais ... ce tome est creux, vide, insipide, inodore, incolore... On assiste à la composition de l'équipe de Merlin. Donc, arrivent des êtres dont on ne sait rien et on attend plus d'info, mais rien ne vient. Puis, on assiste à leur entraînement. Et là, on s'éternise, on traîne en longueur... tout ça pour arriver au tournoi en page 46... suite au prochain numéro. Circulez, y'a rien à voir, en quelque sorte. Finalement, la couverture est quasi mensongère, vu que le tournoi n'occupe qu'une part minime du tome.
Par rapport à des BD de la même eau, plus oumoins, comme le Royaume ou le collège Invisible, on est très en-dessous. C'est simple, voire simpliste, très basique, ... j'oserais même un "puéril" qui peut sonner comme une condamnation. Simple, y compris au niveau des dessins, de la mise en couleur ou de la mise en page. C'est dommage, car il y a de la passion et un potentiel, et William et ses amis sont atachants, ils suscitent l'intérêt. Et on sent bien que les auteurs veulent véhiculer les "bonnes valeurs" du sport: amitié, dépassement de soi, etc.
Mais cela n'a pas pris avec moi.
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La conteuse Isabel Dos Santos raconte une histoire qui lui a été transmise par sa grand-mère portugaise. Pour les enfants dès 5 ans.
D'après La soupe au caillou frais du jour disponible sur notre site et chez Les libraires
Réalisation : Maxime Hébert, Proxymité