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3,66

sur 843 notes
J'ai beaucoup aimé ce roman qui se passe en grande partie dans le 19ème arrondissement de Paris. Plus particulièrement dans cette merveilleuse piscine Pailleron art déco où j'ai appris à nager il y a ..55 ans! A part le décor me direz vous?Un beau portrait de femme .Une façon intéressante de parler de la maltraitance, du harcèlement,du feminicide à retardement. Un traitement et une analyse efficaces de ce fléau .
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Un polar à la construction plutôt classique mêlant cependant deux enquêtes. L'une sur un suicide a priori sans interrogation et l'autre portant sur le héros principal, Tomar, pris dans les rouages rigides de la justice.
Il faut aux enquêteurs de la détermination, de la persévérance jusqu'à dépasser les limites de la loi pour réussir à faire bouger une justice rigide plus préoccupée des respects des procédures que de rendre justice aux victimes.
Les lumières n'apparaîtront que par l'appel à des personnes étrangères à l'institution et l'emploi de moyens non conformes aux dites procédures.

L'une des enquêtes aborde le problème des violences faites aux femmes, tant physiques que morales, au sein du milieu familial ou dans un cadre plus large de simples relations privées. Est rapidement évoqué également la situation des enfants dans ces contextes.

Le récit structuré avec des chapitres assez courts et passant d'un protagoniste à un autre donne du rythme à la lecture et maintient l'intérêt du lecteur. La découverte du coupable ne constitue pas l'intérêt majeur car ils sont assez vite devinés mais par contre, le déroulement de l'enquête, les obstacles qui se lèvent devant les enquêteurs, les rigueurs d'une justice soucieuse de routine, sont les moteurs du suspens.

L'écriture s'avère agréable, fluide, avec quelques jolies images. Les personnages sont suffisamment dessinés pour qu'ils puissent prendre vie mais ne s'enfoncent pas dans la caricature. Certains peuvent apparaître comme une caricature mais ils ne sont que le reflet de ce que de tels personnages sont dans la vie : superficiels, sans profondeur, ne suscitant aucune empathie.

Un roman agréable, remplissant son rôle divertissant, éveillant le problème des maltraitances faites aux femmes sans être cependant un plaidoyer sur ce sujet.

Sans prétention mais efficace.
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Court mais efficace. Voici un thriller psychologique saisissant. Celle qui pleurait sous l�u, 4ème livre de Niko Tackian, est un véritable page-turner. Avec des chapitres courts, l�tion s𠆞nchaîne et on n𠆚 pas le temps de dire ouf. On est très vite absorbé dans l𠆞nquête de Tomar Khan et de son équipe. L𠆞ntrée en matière est brutale mais réussie. Tomar est un personnage principal classique de roman policier, très fort et intelligent mais avec des zones d’ombres... Tomar travaille sur une double enquête. Une première sur Clara retrouvée morte flottant dans une piscine municipale dont le suicide paraît évident. La deuxième retranche Tomar dans ses souvenirs flous où sa colère l𠆚vait guidé et (où) un flic fut retrouvé mort...
De nombreux ingrédients policiers créent un bon suspens et une belle enquête et font de « Celle qui pleurait sous l�u » un très bon thriller. Il y a une volonté de la part de l𠆚uteur de faire changer les choses. On est sensibilisé au suicide forcé, aux relations toxiques et à l𠆞mprise. On prend conscience que cela arrive à beaucoup de femmes et qu’il est très difficile de s𠆞n sortir. Tackian évoque aussi le dénigrement de la police et la difficulté du métier quand la reconnaissance n𠆞st plus présente. Deux sujets très actuels et compliqués. Au final j𠆚i trouvé le livre très agréable à lire. Certains aspects auraient pu être traités plus en profondeur comme la psychologie des pervers narcissiques et le livre aurait pu être un peu plus long avec une enquête plus complexe. Pour conclure, c𠆞st un bon livre qui se lit très bien !
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RÉSUMÉ:"SI CLARA N'AVAIT PAS AIMÉ CET HOMME, ELLE SERAIT TOUJOURS EN VIE.
Aujourd'hui, Clara n'est plus qu'un dossier sur le bureau de Tomar Khan. On vient de la retrouver morte, flottant dans le magnifique bassin Art Déco d'une piscine parisienne. le suicide paraît évident.
Tomar est prêt à fermer le dossier, d'autant qu'il est très préoccupé par une enquête qui le concerne et se resserre autour de lui. Mais Rhonda,son adjointe, veut comprendre pourquoi une jeune femme aussi lumineuse et passionnée en est venue à mettre fin à ses jours. Elle sent une présence derrière ce geste.
Pas après pas, Rhonda va remonter jusqu'à la source de la souffrance de Clara. Il lui faudra beaucoup de ténacité – et l'appui de Tomar – pour venir à bout de cette enquête bouleversante.
QUI RENDRA JUSTICE À CELLE QUI PLEURAIT SOUS L'EAU ?

MON AVIS: La ténacité, la justice et la culpabilité. Voilà un savant mélange qui donne un cocktail bien relevé que j'ai siroté à la fois en grinçant des dents et avec espoir.
L'équipe du commandant Tomar Khan reste une équipe soudée même si à un moment donné Tomar s'allie avec quelqu'un extérieur pour lui filer un coup de main. Il a fort à faire pour se sortir d'une impasse.
Tomar est plus que jamais torturé par son passé, sa violence latente et ses soucis de santé, c'est ce qui le rends attachant . Rhonda, sa collègue est compagne est toujours aussi pugnace, elle ne lâche rien et j'aime son coté frondeur et fragile à la fois.
Un des sujets du livre est particulièrement délicat et profondément actuel. Niko Tackian a su le traité avec toutes ses failles, ses manquements et ses vides judiciaires en montrant aussi la volonté farouche de certaines personnes à lutter contre ce fléau ignoble. L'âme humaine peut être terriblement sombre hélas.
Mention spéciale à Ara, la mère de Tomar Khan, une femme forte, décidée et pleine d'amour. Une belle âme.

Encore une fois ce fut un plaisir de retrouver l'écriture de Niko Tackian, puissante et volontaire avec un soupçon de douceur. J'espère retrouver dans le futur le commandant Khan et son équipe.

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Le sujet : alors oui, il a déjà été traité à plusieurs reprises, mais merci à Niko Tackian d'en remettre une couche, c'est juste parfait. Les violences tant physiques que psychologiques sont abominables et devraient être punies plus qu'elles ne le sont à l'heure actuelle.
Le titre est superbement bien trouvé et tellement vrai, et tellement touchant.
Voilà une histoire bien tournée, bien ficelée qui ne laisse pas indifférent, loin de là. On y trouve beaucoup de fragilité, de sensibilité, de désespoir. Et puis il y a Ara Khan, personnage qui m'a touché avec son courage, sa détermination, son passé....
Bel hommage rendu aux femmes victimes. Très touchée par ce livre que je recommande vivement.
#nikotackian, #calmannlevy, #cellequipleuraitsousleau
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L'enquête nous emmène sur le délicat terrain des violences conjugales, à la rencontre de ces pervers qui prennent plaisir à rabaisser les autres, jusqu'à les pousser au "suicide forcé". Un sujet qui est trop souvent uniquement porté par les femmes et que l'on découvre ici sous la plume d'un écrivain masculin. Intéressant!

Je n'ai absolument rien à redire à ce roman. Les chapitres courts incitent à la lecture, l'écriture est efficace et va droit à l'essentiel sans un mot de trop. On n'a pas le temps de s'ennuyer et c'est ce qu'on recherche dans un roman policier, non?
Lien : https://carnetdelecture1.wor..
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Niko Tackian aborde au travers de cette nouvelle enquête un sujet très délicat.
La violence faite aux femmes, en cette période de confinement ce sujet d'autant plus brulant que les victimes sont enfermées avec leur bourreau.

Une femme est retrouvée morte dans une piscine. Il s'agit de toute évidence d'un suicide. Mais Rhonda, ne veut pas clôturer ce dossier malgré l'avis de Tomar Khan qui bataille pour sortir la tête de l'eau et apporter à Ovidie Metzger les preuves de son innocence.

Les thèmes de la violence et du meurtre psychique sont abordés avec simplicité. Ara Khan, mère de Tomar, fait preuve d'un courage immense. Une leçon ?

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Un bon policier comme Tackian sait nous en écrire. Une valeur sûre.
Nous sommes dans 2 enquêtes menées en parallèle. Celle d'une jeune femme retrouvée morte dans une piscine publique, les poignets tranchées ... un suicide ? Et celle du boss de la brigade, accusé du meurtre d'un collègue.
Bien ficelé.
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Après le policier presque fantastique Avalanche hôtel, l'auteur revient à du policier plus classique.

Nous sommes au Bastion, le New36. Tomar Khan et son équipe prennent peu à peu possession des locaux, une nouvelle procureur suit leur enquête : celle d'une femme retrouvée suicidée dans une piscine municipale.

Rhonda, suivant son instinct, fouille dans le passé de la victime. Si ses suspicions se tournent d'abord vers le maître nageur qui a eu une relation avec Clara, elle va devoir chercher plus loin la cause de la mort de la jeune femme.

Pendant ce temps, Tomar est au prise avec une enquête sur la mort d'un ancien collègue. Il est suspecté d'être le meurtrier. Son mentor et maître de boxe va l'aider à dénouer les noeuds de l'affaire et découvrir la vérité.

N'oublions pas Ara, la mère de Tomar, au prise avec son voisin du dessous.

Dans ce roman, l'auteur se penche sur le calvaire des femmes violentées par leur mari ou amant. Comme Clara, certains hommes resserrent leur emprise petit à petit sur des femmes toujours désireuses de faire plaisir sans cesser de sourire.

Sans scènes traumatiques, l'auteur montre le jeu pervers du dominateur sur sa proie, l'obligeant au suicide forcé. Non encore reconnu par la loi. Implacable !

L'image que je retiendrai :

Celle de ces femmes qui pleurent ou crient sous l'eau. Cela m'est arrivé, parfois, dans ma vie.

Une citation :

Cette mémoire là ne s'en va jamais. On n'apprend à vivre avec, on la subit toute sa vie. Et une simple phrase, une simple intonation suffit à la faire surgir, à nous transporter des années en arrière au milieu de l'horreur. (p.92)
Lien : https://alexmotamots.fr/cell..
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Difficile de trouver les mots pour vous parler de ce livre...tellement il m'a touché et à la fois terrifié...


Clara n'a pas été assassinée ...elle s'est suicidée, elle ne s'est laissée aucune chance de survie...mais pourquoi? Grâce à la ténacité de Rondha vous allez le découvrir ...découvrir l'impensable...et surtout le flou judiciaire qui entoure la violence faite aux femmes.




Ce livre fait la part belle aux femmes, aux femmes victimes, aux femmes survivantes (BIG UP à a maman de Tomar), aux femmes (et les hommes...ne les oublions pas ) qui font que les choses changent...


On retrouve le style cash de Niko tackian , direct et efficace...pas besoin d'écrire de pages et des pages pour marquer les esprits.


Cette saga prend avec ce tome encore un peu plus de densité , on en apprend à chaque fois un peu plus sur nos personnages, leurs histoires...que dire à part vivement la suite ?


BREF...NE PENSEZ PAS QUE CE LIVRE EST UN ÉNIÈME THRILLER SUR UN SUJET D'ACTUALITÉS...IL EST PLUS QUE ÇA...




Ce livre est une suite direct à TOXIQUE et FANTAZMË .


Je ne peux que vous conseiller de lire tous les livres de Niko Tackian, autant sa série avec Tomar et que ses one shot .
Lien : https://lireetcourir.com/202..
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