Celle qui pleurait sous l'eau

Inspirée par l'amie Nicolak et sa critique sur « La nuit n'est jamais complète », j'ai voulu découvrir cet auteur. Bon, la librairie vers laquelle je me suis tournée n'avait pas sur ses rayonnages le livre cité précédemment (au format poche), je me suis donc saisi d'un autre roman. Mon choix, il faut bien l'avouer, n'est pas fantastique. J'ai trouvé l'écriture plate et l'intrigue ultra légère avec peu de suspense et des redondances bien épaisses pour gonfler le nombre de pages… et la lectrice que je suis !
Alors dire que je ne lirai plus cet auteur est peut-être exagéré mais ce qui est sûr c'est que ce ne sera pas dans l'immédiat. Je reste toujours intéressée par le premier choix cité plus haut.

Quant au scénario le voici :
Une jeune femme est retrouvée morte dans une piscine parisienne, les poignets tranchés. Tout laisse croire à un suicide. Mais Rhonda, l'adjointe du commandant Tomar, n'est pas prête à classer le dossier… Il faut dire que Tomar, lui, est plutôt concerné par l'ouverture de l'enquête sur son propre compte mise en place par la nouvelle Procureure, un drame dont il serait le coupable et dont les souvenirs sont plutôt flous.

Deux enquêtes en parallèle pour gonfler le scénario. Mais pas assez d'air pour tenir la route !

Le responsable des maitres nageurs a retrouvé le corps de Clara Delattre morte dans la piscine municipale. Elle avait deux grosses incisions aux poignets et une lame de rasoir a été retrouvée sur le bord du bassin. Tout laisse penser à un suicide. Tomar Khan est prêt à fermer le dossier mais Rhonda son assistante ne croit pas à cette hypothèse, elle n'avait aucune raison de faire un tel acte. Elle va tout faire pour aller au bout de cette affaire et connaitre la vérité.
De son coté Tomar est préoccupé. La nouvelle procureure Ouidie Metzgera a demandé à Alvarez de coopérer dans l'enquête sur l'assassinat du lieutenant Belko, étranglé dans son appartement. Suite à cette enquête de nouvelles pièces sont apparues susceptibles d'incriminer Tomar Khan.

J'étais ravie de recevoir ce livre dans le cadre du prix des lecteurs 2021 livre de poche car il était sur ma liste des futurs achats. Ce livre se lit très rapidement, en quelques petites heures, c'est bouclé. On entre immédiatement dans l'histoire, le style est fluide, on se laisse porter par l'intrigue, tout va bien. Mais je dois dire que je suis un peu déçue pour moi ce thriller/roman policier est beaucoup trop simple. L'auteur est resté à la surface de l'eau, l'intrigue, les personnages ne sont pas assez travaillés. J'en ai lu d'autres de l'auteur mais la j'ai trouvé qu'il a cherché la facilité. On ne peut pas dire que le livre est mauvais mais il n'a rien d'extraordinaire. A lire pour passer un moment agréable de détente sans prise de tête, quand on a du mal à se concentrer… et qu'on cherche une lecture fluide mais pas si on cherche un livre où il y a de l'action, une ambiance tendue, du suspense. Ce livre s'adresse à un certain public mais il faut mieux être prévenu avant.

Plus qu'un simple roman policier, ce livre veut être aussi un réquisitoire contre les violences, toutes les violences, faites aux femmes.
Ecrit par un homme, ce n'en a que plus de poids.
Je suis un peu déçue après "Avalanche hôtel". Je m'attendais à retrouver un peu de fantastique. Mais les personnages sont attachants, en particulier la mère de Tomar Khan, qui sait ce que souffrir veut dire.
Et ce flic cabossé ( on le serait à moins ) m'a bien sûr plu aussi.
Quant à l'enquête... Sauf sur la fin, où ça remue un peu, je ne lui ai rien trouvé d'extraordinaire.
Non, le sujet principal, me semble-t'il, est la violence faite aux femmes. du moins, c'est ce que j'en retiendrai.

Un polar assez traditionnel avec des héros récurrents que je découvre. le fait de ne pas avoir lu les premiers opus n'est pas nuisible pour la compréhension de l'histoire, même si forcément, c'est mieux de les lire dans l'ordre. Dans ce nouveau titre, Tomar est dans le collimateur de la justice, soupçonné d'avoir tué un sale type. En parallèle, il enquête avec son équipe sur la mort d'une jeune femme, retrouvée décédée à la piscine.
Un roman sympa qui se lit vite mais que j'ai trouvé très classique, sans grande surprise. Ayant moyennement accroché à la plume de l'auteur, je ne pense pas que je lirai la suite (ou les précédents).

Un ptit thriller pour la route ? Prenez celui-ci.
C'est comme cette fringue que vous aimez bien. Elle n'est pas la plus élégante de votre garde-robe, ce n'est pas celle qui vous met le plus en valeur, et ce n'est même pas votre préférée, mais vous êtes bien dedans. Elle n'est pas parfaite, mais elle est là. Elle vous accompagne comme une compagne fidèle d'infortune durant ces journées où finalement vous réalisez à la tombée de la nuit, que flute, vous n'avez même pas mis le nez dehors.
Mais vous éprouvez pour elle une certaine sympathie.
Ce roman m'a vraiment fait cet effet. Ce n'est pas le thriller qui m'aura le plus marquée, ni celui qui m'aura tenue le plus en haleine. le scénario est bien mais pas non plus d'une originalité extrême.
Les personnages sont attachants, bien campés, mais ils manquent un peu de nuances.

Et pourtant, ça fonctionne. J'ai éprouvé une certaine sympathie pour le tout.
Merci pour ce moment de lecture sans prétention, qui m'a sortie de mon quotidien tranquillement. le sujet des violences psychologiques et des violences faites aux femmes est même traité de manière fine et sensible, sans en faire des caisses et sans sombrer dans un féminisme intégriste.
Alors faut-il le lire ? Oui si vous voulez. C'est reposant et divertissant entre d'autres lectures plus denses. C'est comme en musique : il faut des moments pianissimo entre deux fortissimo. Quant à moi je repars en quête d'une lecture fortissimo...

Si cela fait un moment que j'entends parler de Niko Tackian, c'est son premier roman que je lis.
L'histoire s'ouvre sur le cadavre d'une jeune femme retrouvée dans un piscine municipale, et elle se serait apparemment suicidée en se sectionnant les veines. A partir de là, ce roman policier va partir un peu dans tous les sens : le héros, Tomar, est visé par une enquête, l'on va essayer de faire tomber des trafiquants de drogue et Rhonda, l'adjointe et compagne de Tomar, va se pencher de plus près sur ce suicide.
L'écriture est fluide, l'histoire est facile à suivre bien qu'un peu brouillonne. Un roman qui m'aura fait passer un bon temps mais pas inoubliable, d'autant que je n'ai pas eu d'empathie pour le personnage principal, énième flic torturé par son passé.

Après : Avalanche hôtel et Toxique,voici le 3ème roman de cet écrivain que je lis, je ne dirai pas : dévore. J'avais juste besoin d'un break,après avoir abandonné: La débâcle de Lize Spit ,sans regrets.
Ce thriller fut un bon moment détente, sans prise de tête, cela fait du bien ,mais qui ne me suivra pas ,et que j'aurai oublié dans quelques jours.Lecture facile ,détente, tout comme celui que je commence .
A recommander pour les amateurs du genre,⭐⭐⭐

Troisième opus des enquêtes du commandant Tomar Khan; je n'avais pas lu les 2 premiers: Toxique et Fantazmë. Ca ne gène pas à la compréhension de l'histoire puisque c'est une nouvelle intrigue , il manque un peu sur la vie de khan et de ses problèmes de santé ainsi que ses relations avec Rhonda. Une jeune femme est retrouvée morte dans une piscine municipale. Ce serait un suicide mais Rhonda qui fait partie de l'équipe de Khan ne le croit pas.
Une bonne intrigue psychologique où on remonte tout doucement vers l'assassin. Un thriller sur l'emprise psychologique, les violence conjugales morales.
Un bon roman policier avec des personnages aboutis, avec du relief. Ce n'est pas le polar de l'année mais il est très agréable à lire.

Deuxième roman de cet auteur pour ma part que j'ai découvert avec "Avalanche hôtel" que j'avais beaucoup apprécié.

On est sur un autre registre avec ce roman. le sujet central ,les violences psychologiques, méritait un traitement plus large et plus profond. Beaucoup de choses sont survolées.
Les personnages ne sont pas assez développés, ce qui est dommage pour un roman dont le sujet concerne justement l'emprise psychologique.

Toutefois, il s'agit d'un roman très simple et rapide à lire qui peut trouver son public.
Un livre à bouquiner comme on regarderait un téléfilm sans grande prétention mais plaisant.
Ni bon, ni mauvais, mais sans doute pas à la hauteur du sujet traité.

Dommage

Après "Toxique" et " fantazmë" , on retrouve le commandant Tomar Khan et sa collègue ( et petite amie ) Rhonda .
Les policiers enquêtent sur la mort d'une jeune femme qui s'est ouvert
les veines dans le bassin d'une piscine municipale : suicide ou meurtre ?
"Celle qui pleurait sous l'eau" fait la part belle à la situation personnelle
du policier , plus qu'à l'enquête sur la mort de la jeune femme .
Tomar Khan est toujours dans le viseur de l'IGPN et il va tout faire
pour s'en dépêtrer , en franchissant , une fois de plus ,
les limites de la légalité .
Peu de suspense et pas beaucoup d'action , ce court roman est agréable
à lire sans pour autant être inoubliable .