La Lanterne de Nyx, tome 1

Un délicieux manga avec une héroïne attachante : timide et discrète elle montre de la volonté et un caractère tenace et sympathique.
Un brin de fantastique dans un Japon du 19e, avec des objets et des inventions nouveaux de l'époque, un manga un peu steampunk et culturellement intéressant car il y a des encarts qui nous expliquent l'arrivée de ces nouveautés.

Un bijou !

J'ai choisi La lanterne de Nyx pour le Pumpkin Autumn Challenge menu Automne astral catégorie You're just as sane as I am (j'adore cette référence à Luna) car dans le résumé j'avais vu que la petite héroïne a des dons de voyance.

Et en effet Miyo peut, en touchant un objet, en voir ses propriétaires passés et futurs.
Ceci dit ce don est assez anecdotique. C'est grâce à celui-ci qu'elle se fera engagée dans la boutique de l'étrange Momo mais ce don est finalement peu exploité dans le manga.

Car son intérêt réside ailleurs...

Miyo est une jeune orpheline vivant à Nagasaki. Elle est embauchée dans une boutique où le loufoque propriétaire revenant de l'expo universelle vend des articles européens aux Japonais.
Car nous sommes en 1878.
En Europe c'est la Belle Époque. Au Japon c'est l'ouverture au monde.

On découvre, aux côtés de la naïve Miyo, les trésors que son patron a ramené : la première tablette de chocolat, la première édition d'Alice au pays des merveilles, la première machine à coudre, des vêtements et des poupées...
C'est également l'occasion de découvrir que les Européens ont à l'époque une véritable passion pour le japonisme (et que de splendeurs nous découvrons !).

Chaque chapitre se termine par une page qui nous apprend plein de choses, que ce soit sur le Japon de l'époque (depuis le livre Geisha je suis fascinée par cette période du Japon) ou sur les merveilles européennes.
Qui savait que les premiers Japonais à avoir pu quitter leur pays étaient des acrobates ?
C'est terriblement pédagogique tout en restant ludique avec une histoire solide.
On y trouve même une recette !

Les graphismes sont superbes, plein de détails et très documentés. le trait est d'une grande finesse.
Tout le manga respire l'élégance.

Ce manga est un véritable bijou qui nous transporte quelque part entre orient et occident de la Belle Époque.

J'ai vraiment hâte de découvrir le tome 3 !
Lien : https://demoisellesdechatill..

le résumé de ce manga faisait envie. Je n'ai pas été déçue. On se prend d'affection pour l'héroine et pour les personnages qui gravitent autour d'elle. le contexte développée en filigrane donne de la profondeur au récit. On nous situe l'histoire dans un ensemble plus vaste sans qu'il s'agisse pour autant d'un manga purement historique. l'évolution des personnages est bien mené et on finit le tome 1 en ayant envie de lire la suite.

Par un retour dans le passé d'une des protagoniste de la page d'ouverture du livre, nous découvrons son enfance, où orpheline elle se trouve placée par sa tante dans un magasin d'objets rares importés de France. La toute jeune fille a le pouvoir d'accéder à l'histoire des propriétaires passés ou à venir, des objets qu'elle touche. Elle est embauché dans cette étrange boutique dont le patron et l'autre employé sont très étranges. Tous deux vont participer à l'éducation et la formation de Miyo.
Ce manga d'apprentissage est plaisant et la maladresse et la timidité de Miyo sont amusant. Les retours dans le temps et les déplacements dans l'espace à travers les objets permettent de dépeindre la France et le Japon du 19e. Les deux hommes qui s'occupent de Miyo sont bienveillants. A découvrir.
La professeuse documentaliste

On y suit Miyo une jeune fille un peu gauche qui n'a pas beaucoup de compétences pour entrer dans le monde, si ce n'est « lire » le futur des objets. Elle va ainsi être embauchée par Momo, un commerçant qui tient une boutique pleine de produits d'importation du XIXe siècle.

Je trouve cette lecture vraiment enrichissante sur le plan historique et très agréable. Ce n'est pas le genre d'histoire dont l'intrigue est à suspense, mais c'est un manga qui me permet de faire des pauses dans la masse de lecture fantastique dans laquelle je suis immergée. Et renouer avec la culture japonaise que j'aime tant.

La Lanterne de Nyx est un seinen en six tomes. L'histoire débute avec le récit de Miyo, qui n'était qu'une adolescente lorsqu'elle a été engagée à la boutique de Momo. Bien que peu compétente, elle se distingue par un don, celui de voir le propriétaire passé ou futur d'un objet. Idéal lorsqu'on travaille dans un cabinet de curiosités !

J'ai adoré ce premier tome ! L'ambiance, déjà, avait tout pour me plaire, puisqu'elle me rappelle un peu celle de la boutique du grand-père dans l'un de mes Ghibli préférés, Si tu tends l'oreille. Un univers à la fois excentrique et attachant.

Excentriques et attachants, les personnages le sont aussi. Miyo, sous ses airs empotés, cache une véritable soif d'apprentissage, et elle est plutôt bien tombée avec Momo, qui s'érige très vite en mentor et en professeur pour elle, sans toutefois jamais manquer une occasion de la taquiner.

Ganji est plus discret, plus maussade, mais son tempérament d'ours cache en réalité quelqu'un de foncièrement gentil. J'aime le duo qu'il forme avec Miyo, souvent dépassés par l'exubérance de leur patron. Les voir apprendre à retoucher une robe ensemble était particulièrement comique.

J'ai aussi été conquise par l'aspect historique et pédagogique de l'oeuvre. La mangaka ne se contente pas de raconter une histoire, elle présente en outre ce qui, à l'époque, était considéré comme le summum de la technologie, rapporté tout droit de l'Exposition Universelle de Paris par Momo. Les pages explicatives et les notes en bas de case fourmillent d'informations intéressantes.

Ce manga est vraiment une chouette découverte, et j'ai plus que hâte de me plonger dans la suite, afin de retrouver Miyo, Ganji et Momo, et de découvrir les nouvelles extravagances de ce dernier !
Lien : https://leslecturesdecyrligh..

La Lanterne de Nyx est un manga de la talentueuse mangaka Kan Takahama.

La première planche du manga met en scène une vieille dame et sa petite fille réfugiées dans une cave en 1944 pendant que les bombes tombent sur la ville. Ces premiers dessins m'ont brisé le coeur tellement cela évoque le tombeau des lucioles. Heureusement le propos et la temporalité de ce manga que je qualifierai de manga jeunesse ne sont pas là. La grand-mère a un jour été jeune fille. Une jeune fille ignorante, illettrée mais curieuse et dotée d'un étrange don. Lorsqu'elle touche un objet, elle peut voir ses propriétaires passés ou futurs.
Grâce à ce don, elle est embauchée dans la boutique de Momotoshi, jeune homme excentrique entiché de modernisme. Car le Japon est en pleine ère Meiji. La période de repli et de fermeture des frontières est finie. Les japonais découvrent ce qu'est devenu le monde sans eux et le pays entame une période de modernisation.

Dans ce premier tome, nous accompagnons Miyo, la jeune fille, dans son apprentissage de la lecture et son ouverture au monde, bien plus vaste que ce qu'elle imaginait.

Il existe de nombreuses références à Alice au pays des merveilles dans ce manga, sans que je comprenne trop ce qu'elles viennent faire là.

Le trait est un peu tremblé, pas splendide mais agréable, avec des décors bien réalisés et une atmosphère bien rendue.
La couverture de ce premier tome me fait penser à certaines couvertures des romans de Jules Verne.
Les personnages principaux m'ont paru fort sympathiques.

C'est d'ailleurs ce que je retiens de ce manga: il est sympa.
A voir si il va y avoir un peu plus de tension et d'enjeu dans les prochains tomes.

Avec son allure d'affiche publicitaire dans le style de la Belle Époque, la couverture du premier tome de la lanterne de Nyx donne immédiatement le ton d'un voyage historique, auquel se mêle une petite touche de pouvoir fantastique, qui n'est pas pour me déplaire. On a donc bien un voyage dans le Japon qui nous permet de découvrir une multitude de découvertes tournant autour des innovations technologiques occidentales de la deuxième moitié du XIXème siècle. Je pensais que chaque chapitre serait davantage focalisé sur un objet particulier et que le pouvoir de la jeune Miyo (savoir qui était l'ancien propriétaire et quel serait le futur propriétaire d'un objet en le touchant simplement) serait mis en avant. Mais force est de constater que l'on s'attarde davantage sur la relations entre Miyo et son patron et surtout la découverte de la personnalité de ce dernier. Les objets et le pouvoir de la jeune fille viennent plutôt en arrière-plan. L'enthousiasme des protagonistes face aux innovations venues d'Europe se révèle communicatif et totalement convaincant : on prend plaisir à effectuer ce voyage dans le temps et c'est ce qui prédomine. de plus, le caractère mystérieux et drôle du marchand ménage un peu de suspense et titille avidement notre curiosité.
Lien : https://blogleslecturesducha..

Une très bonne surprise en manga. Un manga beau, de bons personnages, et qui nous apprend pleins de choses sur l’histoire de différents objets, mais aussi du Japon. le côté fantastique n𠆞st pas énorme mais quand même là.
Hâte de lire la suite, que je compte vite me procurer

Un très beau manga, d'un format un peu inhabituel (il est plus long que large ^^) qui devrait plaire à tous les amateurs de steampunk . En 1878, Miyo, jeune fille peu habituée à s'exprimer ou à donner son point de vue, trouve un emploi dans un magasin de Nagasaki spécialisé dans le commerce de produits importés : tablettes de chocolat au lait, robes à l'européenne... Elle découvre à la fois la liberté de s'exprimer et un univers inspiré du Paris de la Belle Époque et des Expositions universelles. Les illustrations sont très réussies et le voyage dans le Japon de la fin du 19e siècle, très instructif. On y suit les vies de différents personnages comme autant de nouvelles tout en s'instruisant. Les fans d'"Alice au pays des merveilles" (la première édition illustrée par John Tenniel est d'ailleurs mentionnée) et des romans de Jules Verne peuvent foncer : ils ne seront pas déçus.

Lien : https://www.instagram.com/fo..