AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,18

sur 419 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une réécriture de Sherlock Holmes, vue cette fois du côté de Moriarty. On découvre trois frères, leur jeunesse et la société anglaise du XIXème siècle, dans une ambiance un peu noire. le graphisme est bien vu et convient bien à l'ambiance du manga.
Commenter  J’apprécie          500
En ce moment, on regarde Sherlock Holmes, la série avec Benedict Cumberlatch, je crois n'avoir jamais lu les enquêtes de ce grand détective (j'ai tout de même lu le mystère Sherlock de J.M. Erre) Quand j'ai vu ce manga où Moriarty, l'ennemi juré de Sherlock, je me suis dit pourquoi pas ! L'image de couverture est tout de même curieuse, on voit le jeune homme se pointer un flingue sur la tête. (Ambiance...)
J'avoue qu'au début, je ne m'attendais pas à suivre un jeune garçon d'une dizaine d'années, adopté, avec son frère, par une famille riche en Angleterre.
L'intrigue avance assez rapidement, on passe de maltraitances à une vengeance éclair... Après ce sont plus que des enquêtes, on a une punition infligée pour ceux qui ne respectent pas les égalités en ce temps où celles-ci ne sont même pas considérées. L'écart des classes entre riches et pauvres existe mais plus que cela, il y a une sorte de mépris envers le bas peuple. Moriarty qui a connu une enfance difficile, veut aider à un monde meilleur... Possible ? Que va nous amener la suite ?
J'ai beaucoup aimé les dessins, avec des visages qui sont très vite fermées dans leur expression. Une ambiance très froide, sombre, noire avec la misère qui transparaît de cette Angleterre du XIXè siècle.
Commenter  J’apprécie          340
Angleterre, fin du XIXe. L'aristocratie use et abuse de ses privilèges ; les basses castes sont asservies et usées jusqu'à la mort, au nom de la tradition et de la Loi. Mais un homme va se dresser contre cet état de fait : le jeune héritier du comte de Moriarty, Albert de son prénom. Alors lorsqu'il va rencontrer un roturier orphelin aux capacités intellectuelles hors du commun, il en fera le parfait instrument dans sa quête de la société parfaite. Quitte a éliminer les brebis galeuses.

---

Un pitch inattendu pour ce manga braqué sur Moriarty, le méchant de Conan Doyle. On lui découvre une famille, un passé, des motivations. le tout est fort intéressant, bien trouvé, en mode "la fin justifie les moyens" et "on n'est jamais mieux servis que par soi-même". Les méchants nobles vont payer (exit les "noblesse oblige" et "servir le pays", ici c'est très caricatural) !
Lutte des classes et révolution sans têtes coupées mais à l'aide de "crimes parfaits".
De quoi donner du travail à notre Sherlock (que l'on ne rencontre pas encore).
Un beau moyen de rendre attachant l'un des plus grands méchants de la littérature.
Et même si les facilités scénaristiques, les lourdeurs et les caricatures sont nombreuses, les compensations le sont également : panache, goût de la mise en scène, rythme endiablé.

Le réservoir de gentlemen criminels s'étoffe même à la fin du tome, élargissant l'éventail des possibles pour la suite.

Suite qui sera lue avec plaisir, mais sans prise de tête.
Commenter  J’apprécie          272
Après avoir lu plusieurs avis enthousiastes pour ce manga ainsi que les notes de ma binôme L_Bookine, j'ai eu envie de découvrir cette saga à mon tour ! le graphisme est super. J'aime beaucoup le coup de crayon d'Hikaru Miyoshi qui a représenté les protagonistes et l'ambiance britannique du XIXème siècle d'un trait fin, détaillé et à mon goût. Ses planches sont vraiment agréables, dynamiques et réussies. Rien que pour les dessins, cela vaut le coup d'oeil…

L'idée de réécriture autour du personnage de Moriarty est très intéressante. Moi qui en savais surtout plus sur ce cher Sherlock, j'ai été ravie d'en savoir plus sur ce génie du crime. La famille Moriarty est vraiment particulière : les coups pleuvent aisément. C'est noir et violent… Je n'imaginais pas un contexte aussi difficile ! de plus, je ne pensais pas que la manipulation, la vengeance, la lutte des classes et les idéaux étaient déjà présents durant la jeunesse de ces frères… On sent réellement que cette série va gagner en puissance au fil des tomes ! À défaut d'être attachants, ces personnages principaux ont eu le mérite de titiller mon intérêt, notamment William qui semble bien complexe. Je suis curieuse de les voir grandir… puis de rencontrer Sherlock Holmes !
Lien : https://lespagesquitournent...
Commenter  J’apprécie          203
J'ai longtemps entendu parler de ce manga. Je l'ai vu passer sur beaucoup de blogs. J'étais curieuse. le phénomène Sherlock Holmes a inspiré un tas de séries, d'animé ou de film. Par lassitude ou peur d'être déçue de ma lecture, j'ai hésité. Moriarty, son ennemi tapi dans l'ombre m'a toujours intrigué, certes, mais est-ce qu'il sera à la hauteur de mes attentes. 

Je l'ai vu à la bibliothèque et finalement, je me suis laissé tenter. Je m'attendais à un Moriarty plus carnassier et retors à la couverture de ce manga. J'étais loin de me douter qu'il serait aussi plus sanguinaire. William est un orphelin. Il est adopté par la famille Moriarty avec son frère Louis par le comte Moriarty dans le but de faire bonne impression et d'avoir du personnel gratuit et à vie pour effectuer les tâches ingrates. William accepte ce marché de bons coeurs pour Louis. Celui-ci est souffrant. Il lui faut un traitement pour son coeur malade. Ce traitement coûte cher. L'orphelinat n'a pas de quoi payer les frais médicaux. le comte Moriarty s'est engagé à le faire soigner. Louis est en convalescence. William tend la main aux honnêtes gens, il leur fait bénéficier de son intelligence hors du commun. Cependant, dès qu'il est entre les murs de la demeure des Moriarty, son enfer commence. William est maltraité par la famille Moriarty et leurs personnels. Il est battu. Seul Albert James Moriarty semble lui témoigner quelques égards. Quelle est cette connivence ?
La suite de ma chronique :
Lien : https://lesparaversdemillina..
Commenter  J’apprécie          140
Rafraîchissante, cette "nouvelle" série dérivée du célèbre mythe de Sherlock Holmes, parue en 2018 apporte un peu de nouveauté.

Tout d'abord, cette fois-ci, nous découvrons les différentes intrigues sous l'oeil de Moriarty (Sherlock ne fait d'ailleurs son apparition qu'à la fin du tome 2.), et nous en apprenons plus sur son passé et son enfance, ce qui nous permet de mieux comprendre ses motivations.

Ce premier tome pose l'histoire et les différents personnages. J'ai beaucoup apprécié cette série dérivée qui a réussi (et ça n'était pas gagné !) à apporter nouveauté et fraîcheur au récit d'Arthur Conan Doyle. Je conseille à tous les fans de Sherlock !
Commenter  J’apprécie          140
J'ai lu plusieurs romans de Conan Doyle dans ma jeunesse mais je ne garde aucun souvenir du personnage de Moriarty… Peut-être n'était-il pas dans ces histoires-là ? Ce manga conseillé par un libraire m'a donc intriguée. J'aime l'idée de développer la personnalité d'un personnage d'une autre oeuvre célèbre d'autant plus qu'il s'agit du méchant.
Ce premier tome sert d'introduction à l'univers et raconte l'enfance de ce personnage. Nous apprenons qu'il a un réel motif à tuer et vouloir changer le monde. Trois intrigues sont développées de façon très intéressantes. J'ai eu plaisir à lire ces pages où l'auteur a su me surprendre.
Moriarty ici devient vite un personnage touchant et dont on comprend les motivations. Son « clan » s'élargit » progressivement. Il fait montre de capacités intellectuelles exceptionnelles dont on ne peut qu'être admiratif.
Le dessin est délicat et rend parfaitement l'ambiance de l'Angleterre du XIXe siècle.
Sherlock Holmes n'est pas encore mentionné et j'avoue avoir hâte d'assister à leur rencontre ou tout au moins à leur affrontement. La première page laisse à penser que ceci adviendra… le premier tome est en fait un long flash-back du passé de Moriarty.
Commenter  J’apprécie          120
Intriguant !
On découvre cette famille, les Moriarty, des nobles plutôt odieux, sauf l'aîné Albert qui déteste ce système, et ses deux jeunes frères adoptés qui subissent la bêtise du reste de la famille….
Le grand, avec la complicité des jeunes frères, grâce à un plan machiavélique va faire en sorte d'hériter de la fortune et emmène avec lui les deux orphelins pour une vie meilleure.
On les retrouve ensuite des années plus tard, s'en prenant à ceux qui oppriment les plus faibles.

Le concept est assez intéressant, et intriguant. On a envie de savoir la suite des aventures. Les dessins sont très beaux et d'une grande classe.
Commenter  J’apprécie          102
Pour ceux n'ayant jamais lu les romans Sherlock Holmes, c'est possible oui, il vous faut simplement savoir que Moriarty est présenté comme le vilain de l'histoire et Sherlock comme le pus grand détective du monde oeuvrant pour le bien. le Professeur Moriarty apparaît pour la première fois dans le Dernier problème publié en 1893, une nouvelle où Holmes tente de porter un coup fatal à l'organisation criminelle que dirige Le Professeur. Par ailleurs, je vous conseille fortement la lecture du roman Moriarty : le Chien des d'Uberville par Kim Newman [ma critique].

Le tome s'ouvre sur le Napoléon du crime (son surnom) suspendu au-dessus des chutes de Reichenbach (en Suisse) qui le voit déclarer à Holmes, tentant de l'empêcher de tomber : ‘Non, je ne fais pas erreur. le démon, c'est toi !! C'est toi, Sherlock !!'. Cette ellipse temporelle laisse ensuite place à l'enfance de William James Moriarty, dans l'Angleterre de 1866, à Londres. Là-bas nous faisons la connaissance de la famille Moriarty, l'une des familles les plus nobles et fortunés du pays, avec pour fils aîné Albert. À la demande de celui-ci, ses parents adoptent deux orphelins, William et Louis. Parce que la mentalité de “noblesse oblige” fait que les plus riches se doivent de tendre la main aux plus démunis afin de toujours paraître comme « bienveillant » et « distingués ». Pourtant malgré les apparences, les deux frères ne sont pas dorlotés et choyés comme un enfant devrait l'être. Au contraire, ils sont méprisés non seulement par leurs parents d'adoption, mais aussi par les domestiques. Sauf par Albert, qui voit ses deux nouveaux frères comme quelque chose de positif. En réalité, Albert est rongé par l'envie de bousculer les codes de la hiérarchie sociale qui domine l'Empire Britannique, voyant les plus riches toujours plus riches, et les pauvres toujours plus pauvres et exploités par les nobles. Pour y arriver, Albert va trouver un stratagème des plus efficaces : éliminer ses parents et son petit frère, et faire des deux orphelins ses frères de sang.

Il faut dire que William est un véritable petit génie adorant aider son prochain tout en vouant une haine à la caste la plus haute dans l'échelle sociale. Talentueux, séduisant et intelligent sont les trois adjectifs principaux pour décrire le petit William. Après quelques pages imaginant son enfance, le lecteur le découvre une dizaine d'années plus tard occupant un poste de professeur à l'université de Durham, et celui de consultant privé. Dans ce premier tome la narration suit un schéma linéaire présentant donc la jeunesse fictive du personnage, qui de fil en aiguille se voit enrichie par toute la dimension sociale qu'offre l'époque. En étant témoin depuis toujours de la violence et de l'injustice, les trois frères Moriarty usent de leur richesse et titre de noblesse pour infliger une correction aux plus fortunés ne pensant qu'à profiter de ceux des “rangs inférieurs”. Pour nous expliquer cela, TAKEUCHI prend le temps de créer des affaires ou missions que William et co. vont résoudre.

Selon moi William a beau commettre des crimes, dont des meurtres, il n'est pas qu'un simple vilain puisqu'il est le antihéros que l'on retrouve dans de nombreuses autres oeuvres de fiction. Mais sous ce chapeau de futur ennemi de Holmes, le personnage est façonné par une vraie motivation et non pas par simple envie de “détruire le monde” ou de “le conquérir” parce c'est ce qu'un “vilain doit faire”. Non, il est pour ainsi dire un « justicier » malgré ses tendances meurtrières et quelque peut dominatrices. La psychologie du personnage est sombre mais délicieuse à découvrir, et le traitement apporté à Albert, Louis, criminels et victimes est exquis. Sur de nombreux aspects, Moriarty se rapproche de Psycho-Pass, que ce soit au niveau du background sociétal que de la profondeur des protagonistes. Tout comme dans cette franchise, la frontière entre les méchants et les gentils est très mince, puisque au final on ne peut s'empêcher de partager la vision des Moriarty. Et si ces derniers portent l'étiquette de vilains, on est frappés par ce qui ne tourne pas rond dans l'Empire. Plusieurs questions nous viennent alors à l'esprit : Quelle est la véritable définition du bien et du mal ? Si la justice n'est applicable qu'à ceux qui ne peuvent corrompre par des pots de vin, ne devrait-on pas faire justice soi-même ? On peut ainsi découvrir tout l'intellect subtil de William et le malin plaisir qu'il éprouve à rétablir l'ordre qu'il estime être le bon. Dans l'ensemble cela fonctionne très bien même si une pointe de répétition se fait sentir ici et là. Mais on peut déjà parier sur un changement dans les tomes suivants, puisque dès la fin du tome nous découvrons de nouveaux personnages : le Colonel Molan alias Sebastian Moran dans l'oeuvre d'origine.

Le dessin de Hikaru MIYOSHI épouse habilement la psyché toute en charme des frères Moriarty, insistant sur le fait que William est le plus séduisant, tel un serpent venant tenter Eve dans son jardin. Ceux qui avaient déjà été conquis par le trait fin du mangaka dans Psycho-Pass Inspecteur Akane Tsunemori seront heureux de le retrouver. le jeu sur les regards créé une immersion totale du lecteur qui reste scotché face à la malice dans les yeux de William. Si j'insiste tant sur lui, c'est parce qu'il est réellement le pilier de l'équipe qui se forme petit à petit. L'atmosphère du Londres du XIXème siècle et son style victorien sont extrêmement bien retranscrits, avec une mise en avant de la différence entre la ville et la campagne de Durham. le tout est fluide, précis et envoûtant.

Rien à dire sur le travail d'édition de Kana concernant le tome simple puisque même en enlevant la superbe jaquette, nous avons un bouquin travaillé. La traduction de Patrick Honnoré est excellente et en accord total avec l'époque du récit. Pour ce qui est de la version collector, nous avons un fourreau au design rappelant les livres anciens et classiques, avec une partie pour ranger le tome, et de l'autre côté un set de correspondance de style victorien soigné et magnifique. Et franchement si on devait les utiliser ce serait pour écrire à la famille Royale d'Angleterre.

En conclusion, ce tome 1 de Moriarty est à prendre comme une introduction à un univers inspiré des écrits intemporels de Conan Doyle, voyant Ryosuke TAKEUCHI y insuffler sa vision du personnage sans dénigrer la source. le tout est écrit avec sérieux et dynamisme mettant en lumière toute la complexité du personnage de William, appuyé par le charisme de ses frères. Une lecture qui ravira aussi bien les fans que les nouveaux souhaitant découvrir un mythe à l'ambiance efficace promettant de bien belles surprises à venir !
Lien : https://lireenbulles.wordpre..
Commenter  J’apprécie          100
Un manga sur la jeunesse de Moriarty, j'adore l'idée en tant que fan de Sherlock Holmes. Je me suis souvent posée des questions sur ce génie du crime. Bien qu'au début, j'ai eu un peu de mal à distinguer les personnages qui se ressemblent beaucoup, je suis rentrée assez vite dans l'histoire. J'aime beaucoup le découpage du livre comme des mini saynètes aux titres inspirés des véritables nouvelles de AC Doyle. le dessin est très beau peut être trop au vu de la noirceur des personnages. D'ailleurs certains pourront dire que cela semble surréaliste qu'un enfant bascule aussi vite du mauvais côté. Personnellement, cela ne m'a pas gêné car je reproche souvent aux mangas d'être long à se mettre en route. Ici, on ne perd pas de temps et c'est tant mieux. Pour moi, le choix de l'auteur est plausible et me convient. le découpage est assez fluide même si certaines cases sont un peu petites et font vraiment enfantines. J'ai dévoré ce manga comme je dévore les recueils de Sherlock avec plaisir. Je reproche juste à la dernière histoire l'arrivée de nouveaux personnages inconnus qui surgissent de nulle part. L'explication est peut être à découvrir dans la suite....
Commenter  J’apprécie          80




Lecteurs (951) Voir plus



Quiz Voir plus

moriarty

de quelles œuvre culte ce manga est-il inspiré

arsene lupin
death note
fairy tail
sherlock holmes

10 questions
10 lecteurs ont répondu
Thème : Moriarty, tome 1 de Ryosuke TakeuchiCréer un quiz sur ce livre

{* *}