Laughter in the end of the world

Laughter in the End of the World est le premier titre d'un tout jeune éditeur de manga belge, Shiba édition. La couverture avec ce pseudo Naruto version Dark m'a plu d'emblée et le fait que le scénario promette une histoire dans un cadre Fantasy a achevé de me convaincre. Me voilà embarquée dans cette aventure.

On m'avait prévenu que l'histoire, écrite par Yellow Tanabe (autrice de Kekkaishi), tenait en un seul volume, ce qui me faisait éprouver quelques craintes. Une fois refermé le livre, il n'en est rien. Je suis ravie d'avoir su me laisser convaincre. Il faut dire que l'autrice a un réel talent pour nous embarquer dans un univers à mille lieux du nôtre. En très peu de pages, on est complètement happé par ce monde où cohabitent humains et démons depuis qu'une catastrophe s'est produite 25 ans plus tôt. C'est très immersif.

L'histoire se centre sur deux personnages : un garçon et sa soeur, qui viennent aider les habitants d'une ville à se débarrasser d'un démon qui les ennuie. Tous les deux se disent spécialisés dans la chasse aux démons alors que le garçon semble en être un lui-même. Ici, rien de bien original. C'est même de la fantasy assez classique, mais c'est bien raconté car l'histoire est vive, dynamique et les personnages bien campés. On alterne moments sérieux et moments plus légers grâce à l'humour précis, sobre mais efficace de Yellow Tanabe. Elle brosse rapidement le tableau des tenants et aboutissants ainsi que des personnages, ce qui fait que malgré la richesse que l'on sent dans son univers, on n'est aucunement perdu. On a juste l'impression d'arriver au milieu et de vivre un instant T de celui-ci. de plus le duo du frère et de la soeur est très attachant avec ces deux jeunes qui veulent se protéger et s'aider mutuellement, ça a donc parfaitement fonctionné sur moi.

Cependant, je vous avouerai que c'est assez frustrant de devoir s'arrêter là au final, car au fil des pages elle enrichit celui-ci en donnant vraiment vie à ses personnages et en creusant la matière qu'il y a derrière les fameux démons. du coup, j'aurais adoré continuer à les suivre et en apprendre plus. Surtout qu'il se dégage une vraie richesse dans le discours sous-jacent à l'histoire où les vrais démons ne sont pas ceux que l'on croit. Ça m'a pas mal rappelé la série Evangelion, certes dans un tout autre genre, mais avec des thèmes et une ambiance finalement pas mal similaires.

Du côté des dessins, je suis fan du trait fin et dynamique de l'autrice sur certains personnages et beaucoup plus doux et rond sur d'autres, voir humoristique parfois. J'aime aussi son souci du détails dans les décors et les costumes qui habillent vraiment bien ses planches. En plus, les éditions Shiba nous ont vraiment offert un bel objet. Pour un premier essai, il est parfaitement concluant et a tout des plus grands sur le marché. Jaquette, maquette, lettrage, papier et reliure sont de qualité. Je regrette juste au vu du prix un peu élevé (8€ quand même) de ne pas avoir au moins une petite double page couleur à l'ouverture.

Laughter in the End of the World est donc une vraie réussite pour moi. J'ai aimé son univers sombre et complexe en plein dans ce que j'aime : la Fantasy, avec des personnages attachants et ambivalents. L'ouvrage est de qualité. Je suivrai les parutions de ce jeune éditeur avec intérêt et je jetterai peut-être un oeil à Kekkaishi même s'il y a beaucoup de tomes ^^!
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Ce one shot est publié par une maison d'éditions encore inconnue au bataillon, il s'agit de Shiba Editions. Pourquoi inconnu ? Parce qu'ils viennent de se lancer sur le marché et démarre leur aventure avec ce one shot.
Je pense sincèrement que c'est réussi, à l'avenir je serai amené à suivre de près leur avancement, et leurs futurs publications. Surtout, je vous invite à regarder le logo, il est jute trop mignon !

J'ai vu la couverture, j'ai tout de suite été intrigué, et je savais qu'il finirait dans ma bibliothèque, j'ai découvert le résumé un peu plus tard et j'ai été convaincue par le spitch.
Donc on suit notre héros Luca qui se trouve avoir été touché par la séparation du démon blanc, et possède la marque du démon. Il est accompagné par sa petite soeur Haru, qui le dessin au départ m'a un peu perturbé puis je me suis vite adaptée à son design. Il se vend comme démon, mais qui chasse les démons, et les dévore. Ces derniers étant très mal vus, et fuient comme la peste. Tous les deux sont demandés pour chasser le démon qui terrorise un village, qui leur demande des ressources pour vivre, et des femmes.

J'ai juste adoré cette lecture, j'ai passé un super moment en compagnie De Luca et de Haru, je les ai trouvés super attachants. Notre chasseur démon, ne fait pas que chasser pour chasser, il cherche à récupérer beaucoup d'informations sur sa cible, la connaître au mieux, comprendre ce qui le pousse à agir comme ça. Bien qu'il soit haït par le village parce que c'est un démon, il cherche tout de même à comprendre aussi leur point de vu, il ne les oublie pas. Ce qui est intéressant c'est que tous ces être humains ne sont pas aussi stupides que l'on pourrait le croire.
Ce récit en one shot, se suffit à lui-même. Tout simplement parce que l'on a un début et une fin, des réponses à toutes nos questions. de plus, ce qui rend nos deux protagonistes encore plus attachants, c'est que l'on découvre le passé avec le démon blanc et leur passé, au moment où ils sont touchés par la séparation du démon blanc. le changement de vie, les difficultés rencontrées. Surtout, ils cachent un gros secret que je vous laisse le plaisir de découvrir, parce que j'ai été plutôt étonnée.

Un super one shot, des dessins vraiment sympathiques, des très beaux décors, des personnages très attachants. Je ne vois à ce one shot que des points positifs ! le seul point négatif que je vois c'est le fait que ce soit en un seul tome. Bien qu'il suffise à lui-même, la fin reste alléchante, et on a vraiment envie d'en avoir plus, d'avoir quelques tomes de plus pour suivre leur aventure à la recherche des autres démons. Je conclus mon avis en ne pouvant que recommander la lecture de ce one shot !
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Wow, wow, WOW ! Je suis bluffé par ce manga ! Déjà, quand j'ai vu la couverture et le titre, mes yeux étaient directement attirés ! Mais dès que je l'ai ouvert pour le lire… Que dire… J'ai été impressionnée par le détail du dessin. Chaque muscle, chaque décors, tout y était très détaillé de façon impressionnante !

De plus, l'univers est vraiment plaisant ! Nous nous retrouvons dans un monde qui a vécu un après-midi noir. C'est quoi ? Un fameux jour, où plusieurs personnes ont tout fait pour exterminer le démon blanc. Sauf qu'en mourant, il aurait éparpillé plusieurs parties de lui dans le monde. du coup, certaines personnes auraient été transformés en ce que gens nommes « des démons ».

Depuis, différents villages sont assaillis par les démons. Ici, nous nous retrouvons dans l'un d'eux. Un démon les menaces et pour qu'ils puissent avoir la vie sauvent, ils doivent lui fournir certaine chose une fois par semaine. Sinon, le pire pourrait leur arriver…

Mais que de malheur, car un deuxième démon débarque dans ce village, avec une petite fille qui la suit et l'appelle « grand frère ». Il dit être un démon mangeur de démon et que chacun d'entre eux ont leur spécialité. Il propose de tuer le démon qui les menacent en échange d'argent… Mais personne n'arrive à lui faire confiance. Comment peut-il, lui, tuer un être immortel telle qu'un démon. de plus, comment le croire, il est lui-même un démon après tout.

Ce qui est agréable dans ce manga, ce n'est pas seulement les magnifiques dessins, mais la grande part d'humanité qui est présente tout du long. Les personnages sont touchants et on se rend vite compte que finalement, ceux qui juge trop vite, serait peut-être bien pire qu'un simple démon…

Laughter in the end of the world est vraiment génial. J'aurais aimé que ce soit une saga, mais ce n'est qu'un one shot. Dommage, car l'univers est vraiment magnifique. En plus, une jolie morale est présente ici. Ne jugez pas quelqu'un trop rapidement sur ce qu'il peut paraître être, en le faisant, vous négligez ses sentiments et lui manquez de respect. Un beau manga, très touchant et rempli d'action. En le lisant, vous vous rendrez vite compte, que comme moi, vous auriez aimés qu'il dure plus longtemps !
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Une excellente lecture.

Laughter in the end of the world est un oneshot de Yellow Tanabe. L'histoire se déroule dans un monde qui a été envahi par les ténèbre le jour où un démon est apparu et a causé la "fin du monde". Suite a cette chute des êtres, haïs de tous, appelé des démons sont apparu... On va donc suivre l'aventure d'un démon et de sa soeur.

J'ai trouvé que ce manga été très beau graphiquement, avec des cases dynamiques. Les personnages sont très attachants et nous permettent de nous remettre en question. En effet en lisant ce manga on se demande qui sont vraiment les démons, quel est la différence entre le bien et le mal.

Bref un manga plein d'émotion même si j'ai l'impression qu'il manque un petit quelque chose pour finir l'histoire. J'aurais aimé qu'il y ait une suite pour avoir plus de détail et découvrir encore plus cet univers.

Un one-shot plus que sympathique pour fêter l'arrivée de Shiba Editions sur le marché.

LITEOTW nous emmène dans un univers aux relents post-apocalyptiques où un immense démon a tout détruit. Les humains survivants s'enferment dans des villages où ils craignent de voir des porteurs de marques apparaître… En effet, le jour où le démon a envahi la terre, il a aussi marqué des humains, alors considérés comme maudits et obligés de se battre pour survivre.

On suit un jeune homme porteur d'une marque sur la joue ainsi que sa petite soeur, sur qui il veille depuis qu'ils ont perdu leurs parents. le début du récit nous plonge dans l'arrivée des deux protagonistes dans un village où un porteur de marque frappe régulièrement. Notre jeune protagoniste prétend pouvoir s'en débarrasser… en échange d'une jolie somme d'argent.

Le début du manga est assez lent et met en avant de nombreuses contradictions quant à la cruauté humaine, l'intégration, la différence, l'amour… Il faut attendre le combat contre le fameux porteur de marque pour que le manga révèle son plein potentiel.

Et alors LITEOTW devient happant, intrigant, touchant, grave, drôle et terriblement humain… Une chute vers le milieu du manga nous donne soudain envie de dévorer le livre sans s'arrêter.

Une découverte bien sympathique et one-shot très intéressant qui nous emmène aux frontières de la noirceur humaine et questionne les notions de bien et de mal.

Question dessin, j'ai bien accroché, les mouvements sont marqués, les visages divers et expressifs, et les quelques paysages bien détaillés…
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