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3,91

sur 3321 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'aurais pu comparer ce livre au Maître des illusions, premier livre de Donna Tartt mais je ne l'ai pas lu, j'aurais pu comparer ce roman à Olivier Twist de Charles Dickens mais je ne l'ai pas ouvert non plus alors j'ai abordé la lecture de ce pavé de 800 pages, sans idées préconçues quant au style et sans attente particulière. Je ne savais même pas vraiment de quoi il parlait, la 4ème de couverture avait suffi à me convaincre. Comme il est lourd et épais, il n'a pas quitté ma table de chevet et je ne me suis pas vraiment pressée pour le lire, j'ai même un peu traîné dans la dernière partie parce que j'avais envie de rester un peu plus avec les personnages de ce livre, je ne voulais pas que le mot fin arrive encore.

Le chardonneret est ce petit oiseau qu'on aperçoit sur la couverture mais aussi une des dix peintures de Carel Fabritius, élève de Rembrandt dont il adopta la clarté caractéristique aux tableaux de l'artiste. le chardonneret est le fil conducteur d'un roman foisonnant qui conduit de New York à Las Vegas en passant par Amsterdam. Pour ce qui concerne l'intrigue à proprement parler, je m'en tiendrais au minimum pour ne pas éventer la surprise, sachez juste qu'un drame fait basculer la vie de Théo, jeune garçon de 14 ans qui vit avec sa mère. C'est à travers son regard que Donna Tartt réussit le pari d'emmener son lecteur dans une véritable saga initiatique comme seuls les américains savent les écrire. Au delà des aventures du personnage principal, l'écrivain aborde avec brio les thèmes du bien et du mal, de la culpabilité, des secrets, des méandres de la mémoire, du destin, de l'amitié et de la solitude.

J'ai été particulièrement touché par les relations entre Théo et Pippa, une jeune fille dont il est fou amoureux même si cet amour ne sera jamais vécu. Pour moi, et c'est probablement mon côté fleur bleue, quelques unes des plus belles pages du livre sont celles où il parle d'elle, celles où il raconte tous les sentiments qu'il ressent à son égard. C'est d'autant plus fort que Pippa est loin d'être une fille parfaite physiquement, un canon, une bombe comme on dirait aujourd'hui…elle est même un peu éclopée, cassée mais ses fêlures la rendent d'autant plus attirantes pour notre héros.


L'amour dans la vie de Théo est rêvé ou regretté, espéré ou attendu, jamais vraiment exprimé, étouffé même. Son destin tragique est néanmoins jalonné de rencontres avec des personnages hors du commun. Auprès d'Hobbie l'antiquaire, de la famille Barbour ou de Boris un russe complètement barré, le jeune homme trouve refuge. Grâce à eux, il se maintient à la surface in extremis car il est bien question de chute pendant ces 800 pages et à chaque nouveau paragraphe, on se demande si le destin va finir par tourner ou si ce qu'on craint le plus va arriver.

Le Chardonneret est à la fois un triller dont l'écriture subtile et violente happe et pousse à connaitre la suite, le portrait magnifique et complexe d'un être balloté par la vie, un roman érudit (mais jamais rasoir) et très riche dans lequel chacun pourra peut-être puiser des réponses sur ce qui donne sens à la vie.

Lien : http://www.chocoladdict.fr/2..
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Attention pavé ;-)
Théo ado attachant et rangé, au début du récit, perd sa mère lors d'un attentat dans un musée New-Yorkais. Dans ce musée pendant ce drame Théo rencontre un homme et une jeune fille que nous retrouverons plus tard dans la suite du récit. L'homme par contre décèdera également à cause de l'explosion. Théo complètement perdu et désorienté sortira seul du musée emmenant un tout petit tableau "Le chardonneret".
"Cet emprunt" orientera toute sa vie que nous découvrirons au court du récit. Quelques longueurs mais le jeu en vaut la chandelle.
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On m𠆚vait conseillé ce bouquin, ce bouquin car il est gros et lourd et je n’étais pas chaud du tout. Malgré tout, au fur et à mesure, j𠆚i été pris et ne ‘i pas trop lâché. Une des choses qui m’ont beaucoup frappé fut la description de ces immenses banlieues américaines habitées mais désertes.
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Une amie m'a fortement conseillé de lire le chardonneret, j'en ai fais l'acquisition et il est resté un certain temps sur l'étagère "à lire" de ma bibliothèque.
Pour ma défense le nombre de pages interminables n'était pas très encourageant, et pourtant !!
Donna Tart nous raconte 14 années de la vie de Théo.
Tout commence lorsque tout bascule dans sa vie à l'âge de 13 ans.
Théo est un enfant normal qui va à l'école et qui va régulièrement au musée avec sa maman. C'est lors d'une journée normale que sa vie va être complètement sombrer dans le chaos.
Lors de leur visite au Métropolitain Museum de New York une bombe y explose le garçon se retrouve seul, déboussolé au milieu de la poussière, des détritus et des cadavres. C'est alors qu' un vieux monsieur l'interpelle lui laisse sa chevalière et une adresse ou l'apporter, il lui ordonne aussi d'emporter le célèbre tableau de Carel Fabritius le Chardonneret, ce qu'il fait sans comprendre que cela pourra lui attirer toute une série d'ennuis. Il n'osera jamais avouer son vol auprès de qui que ce soit mais son destin sera lié au tableau.
L'auteure peint la vie de ce jeune à qui la vie n'a pas vraiment sourit. Les descriptions des lieux et personnages nous plonge entièrement dans le récit et on espère de tout coeur que Théo s'en sorte enfin.
Les pages qui m'ont semblé si longues à l'achat sont passées à une vitesse phénoménales on en redemanderait presque ...
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Depuis un moment déjà, je désirais lire le chardonneret : un roman qui parle d'Art, et d'une oeuvre en particulier, celle de Fabritius. En réalité, on en apprend peu sur ce tableau, mais on suit avec intérêt comment celui-ci va entrer de façon brutale dans la vie du jeune Théo et avoir une influence non négligeable sur les événements de son histoire.
Le récit de Théo m'a tout d'abord intrigué, j'ai été conquise par les personnages avec qui il évolue et qu'il rencontre : sa mère, Pippa, Boris... Comment Théo grandit, toujours hanté par son tableau et ces personnages, toujours tiraillé entre la bonne ou mauvaise décision à prendre. Théo m'a emmené avec lui jusqu'aux deux tiers de son récit, cependant j'ai été peu convaincue par la fin de son histoire.
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1100 pages exactement. Et pourtant. Les pages se déroulent sous vos yeux sans même que vous ne vous en soyez rendu compte. Tenus en haleine par la folle destinée de ce petit Théo, on plonge totalement. Mes voisins dans le métro me sortent de ma torpeur "Ah vous lisez le Chardonneret" tout excités.... "Vous verrez la fin". "..." Suspens!
Petit sourire poli, mais désolée, je n'ai pas le temps de discuter, il faut que j'y retourne.
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En résumé :
Au mauvais endroit au mauvais moment, Théodore Decker, adolescent de 13 ans sans histoires va voir sa vie basculer dans un tourbillon dramatique suite à un attentat dans un musée : décès d'un proche, retour d'un père alcoolique totalement foutraque et jusque là bien absent, plongées dans les paradis artificiels, … le lecteur suit ainsi le passage à l'âge adulte et les errements initiatiques de cet enfant et, plus tard, de cet homme, écorché par la vie et dont le destin est mystérieusement lié à un tableau du maître hollandais du XVIIème siècle, Karel Fabritius, « le chardonneret ».

Mon avis :
Souvent vertigineux, toujours monumental mais parfois rébarbatif et verbeux. Ce sont les qualificatifs qui me viennent spontanément à l'esprit après une lecture, quoi qu'il en soit, riche en émotions et qui, globalement, est positive. En premier lieu, du Chardonneret, je retiens cette formidable galerie de personnages que nous dépeint Donna Tartt avec un grand brio et beaucoup de drôlerie et d'authenticité. du restaurateur de meubles anciens Hobie au camé déjanté russo-polono-ukrainien Boris, en passant par la famille Barbour, parfait archétype de la bourgeoisie new-yorkaise, sans oublier la jolie Pippa, l'auteure nous dresse des portraits très touchants, en faisant notamment ressortir les petits (et grands) défauts de chacun, leurs travers, leurs vices, leurs fêlures, les environnements dans lesquels ils évoluent, avec acuité. Secondement, la construction du roman est tout à fait remarquable avec un prodigieux parallèle entre le destin d'un jeune homme et celui d'un tableau à la valeur inestimable. On retiendra surtout la brillante transposition allégorique de ce chardonneret, sujet de l'oeuvre picturale au centre de l'intrigue, petit oiseau gracile bouillonnant de vie et de liberté, mais prisonnier d'une chaînette avec la vie du personnage principal du récit, Théo. Cet élan narratif brillant est, malheureusement, de mon point de vue, terni par quelques défauts. Tout d'abord, le souci du détail de l'écrivain est maladif, chaque acteur de l'histoire, chaque lieu, chaque événement, est évoqué avec un luxe de descriptions, parfois, de manière redondante, dans différents chapitres et de manière itérative. le lecteur que je suis, s'est parfois senti un peu bridé dans le propre imaginaire que j'essaie personnellement d'insuffler dans chaque livre que je découvre. Tout est ainsi sous contrôle, rien ne dépasse, n'est laissé au hasard. le lecteur est ainsi pris par la main du début à la fin, un peu trop infantilisé à mon goût. Dans la même veine, l'ouvrage regorge, pour ne pas dire abonde, de références littéraires, artistiques, philosophiques, et, plus largement, culturelles, qui outre le fait qu'elles peuvent hacher le rythme, sont souvent très érudites et pas toujours connues du lecteur (mais peut-être ai-je été le seul dans ce cas). A ce propos, des notes de bas de pages auraient pu éclairer agréablement certaines de ces références.

En conclusion : le Chardonneret est une lecture éprouvante, d'abord par la longueur de l'oeuvre (je persiste à penser que le livre gagnerait à faire 25 % de moins que son volume initial) mais, heureusement et positivement surtout, par l'emprise qu'il exerce sur le lecteur, entraîné avec le « héros » du roman Théo dans un maëlstrom d'événements qu'il subit plus qu'il ne contrôle. Fondamentalement, le récit est aussi remarquable par le fait qu'il renvoie chacun au propre miroir de son destin, à la fragilité de la vie, à la survenance potentielle d'événements dramatiques qui ferait s'effondrer tout notre univers familier avec l'effrayante facilité d'un claquement de doigts. C'est en tout cas la leçon que j'ai retirée du Chardonneret
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Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un roman de plus de 1000 pages ! Pourtant impossible de décrocher jusqu'à la dernière page.
Il y a des longueurs, forcément, notamment lorsque le narrateur décrit le monde de la drogue dans lequel le personnage central tombe alors qu'il n'est encore qu'un adolescent.
Mais l'écriture est tellement efficace, précise, qu'on est plongé dans une ambiance, et que les lieux nous semblent familiers.
Très belle description également du monde des antiquaires et marchands d'art.
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Ce livre nous fait réfléchir sur l'importance de l'art dans la société d'aujourd'hui ainsi que sur l'influence d'un objet sur le destin ou les sentiments. Par exemple lorsque le tableau est en sécurité, la situation de Théo est plutôt bonne (emploi, mariage prévu...) mais lorsque le tableau est mal emballé, scotché et caché derrière la tête de lit, la vie de Théo est un peu bancale (drogue, alcool...)

L'écriture très réaliste nous fait entrer immédiatement dans l'histoire mais rend certains passages un peu durs comme le moment de l'explosion dans le musée où l'on décrit des scènes sanglantes.

Un livre à ne pas rater !
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Ce magnifique roman va vous faire l'effet boeuf !
Il est magistral, Donna Tartt écrit merveilleusement bien, elle nous ensorcelle avec le héros de son roman. Elle arrive à teneur le lecteur en haleine pendant 800 pages avec un fil conducteur qui est le tableau du XVII e siècle de cet oiseau et l'agrémente de superbes portraits psychologiques tel Théo, de rebondissements en rebondissements et d'analyses de notre société occidentale.
C'est un livre à emporter sur une île déserte tellement il est tout !
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