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sur 3298 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je suis ressortie de ce pavé, 787 pages d'une écriture dense sans aucun temps mort, ébahie. D'un côté l'histoire de Théo, jeune garçon au destin sombre. Il perd sa mère à l'âge de 13 ans lors d'un attentat à New-York, alors qu'ils visitent une exposition. Un vieil homme mourant lui tend une toile et une bague. le jeune garçon groggy et choqué les prend et sort à la recherche de sa mère qu'il ne retrouvera pas. Son père, alcoolique et irresponsable a déserté le domicile, quelques mois auparavant. Théo va être hébergé par des parents d'un ami d'enfance jusqu'au jour où son père, accompagné d'un femme, vient le chercher et l'emmène au Texas. Entre temps il a retrouvé le propriétaire de la bague, une belle rencontre qui le sauvera plus tard. Je vais arrêter là le déroulement du récit et de la vie de Théo, le meilleur moyen de connaître la suite, passionnante, est de vous plonger dans cette histoire. de l'autre l'art, les références artistiques, littéraires et autres, jetés, ici ou là au fil de l'histoire. J'ai trouvé une perle : une référence à notre Nabila nationale, page 236, par la bouche de la belle mère de Théo : “Allo quoi !” Et oui Donna Tartt a beaucoup d'humour même dans ses romans les plus sombres. J'ai apprécié les trois quarts de l'histoire. Je désespérais de voir Théo s'en sortir dans sa vie d'adulte, j'en avais marre de le voir faire les mauvais choix de se complaire dans la drogue, de fréquenter des personnes qui lui attiraient des ennuis. Comment une enfance malheureuse détermine la vie d'un adulte ? Je crois que tout est expliqué dans cette oeuvre magistrale !
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Donna Tartt nous plonge dans le monde de l'art avec "Le Chardonneret" tableau de C.Fabritius peintre flamand du XVII ème mais aussi gràce au travail de restaurateur de meubles de Hobie personnage hyper attachant de ce roman. Ce petit tableau est d'une certaine façon le point d'orgue dans la vie de Théo. A 12 ans sa vie bascule lorsqu'il est victime d'un attentat dans un musée de New York. Il perd sa mère et se retrouve en possession de ce tableau dans des circonstances dramatiques sans qu'il puisse, évidemment, mesurer l'impact de cet instant sur son devenir. C'est un roman foisonnant et passionnant.J'ai été très émue par la justesse des sentiments de cet enfant face à la mort de sa maman, puis impatiente de suivre le cours de sa vie et d'en connaître le dénouement. Au début de ma lecture j'ai un peu retrouvé de l'ambiance de Luca di Fulvio et certainement du fait de la capacité de D.Tartt a déclencher un reel attachement pour ses personnages et à camper un décors qui éveille la curiosité et le désir d'intégrer son intimité. La suite du roman m'a entraînée vers un univers bien plus noir et violent dans lequel on frôle l'auto -destruction et tous ses comportements "à risque".Les personnages sont cependant d'une singularité magnifique. Leur rencontre nous conduit à voyager en permanence entre la lumière ert l'obscurité, l'espoir et la dépression, le romantisme et le réalisme le plus déprimant! D.Tartt sait provoquer la gamme de toutes les émotions. Pour ma part j'avoue avoir été stressée par le cheminement de Théo, désirant pour lui d'autres choix, tremblant de ses comportements et même impatiente d'arriver à la fin du roman en espérant une résolution romanesque et heureuse !
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Oh mon dieu que c'est long !
J'ai l'impression de sortir d'un tunnel ! Pourtant, je n'ai pas un instant songé à laisser tomber. Et puis c'est court aussi, cela ne couvre qu'une dizaine d'années. Mais alors, intense. Et puis, je n'ai pas tout compris...les morceaux de bravoure sur le sens de la vie...Avis aux amateurs. Pourtant, pour une fois, j'ai relevé quelques citations ...
Le jeune Théodore Decker perd sa mère dans un attentat à New York, lors d'une exposition au MET sur les peintres flamands. Au milieu des décombres et des morts, il repère un vieil homme agonisant qu'il avait déjà remarqué lors de la visite, et qui était accompagné d'une adolescente rousse...Le vieil homme lui parle,le dialogue a lieu dans une émotion intense où, en quelque sorte, c'est ainsi que le ressent et le ressentira Théo, son âme passe a travers lui et l'impreigne. L'homme lui designe alors un chef d'oeuvre exposé dans la salle, tombé dans la poussière, "Le chardonneret", de Carel Fabritius, peintre de génie dont l'oeuvre est presque totalement perdue ...à cause d'une explosion dans son atelier au xvii ème siècle... Théo, dans un état second, embarque le tableau, minuscule, représentant un delicat oiseau sur un fond de petit mur jaune, finement mais inexorablement enchainé. La possession de ce tableau, la perte de sa mère, le stress post traumatique changent le cours de sa vie.
Et c'est parti pour 900 pages d'aventures et d'initiation. New York, la famille Barbour qui le recueille, Hobie, l'ami du vieillard agonisant, et Pippa, la jeune fille rousse, puis Las Vegas avec son père, la rencontre avec l'extraordinaire Boris, ami d'exception pour le meilleur et pour le pire, la drogue, l'alcool, la survie, le retour à New York etc...Et en arriere plan l'idée de posséder ce chef d'oeuvre rien qu'à soi, exaltante. Impossible de résumer l'ampleur du machin. Tout se mêle et s'entremêle, pour ...quoi, au juste, c'est cela qui n'est pas très clair. Mais ce n'est pas clair non plus dans la tête de Théo alors...
Un très bon roman en tout cas, original, qui occupera beaucoup de veillées, donc une acquisition rentable, et pour le sens,et bien, comme pour le Chardonneret, peut- être qu'il n'y en a pas, ou peut être que si, ça dépend de chacun.
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J'avais vu depuis longtemps quelques critiques élogieuses de ce livre, ce qui m'avait incité à le placer en « pense-bête », puis à l'acheter. Mais le pavé en question (1100 pages bien denses) à fait qu'il s'est retrouvé un long moment sur mes étagères.
Il faut bien s'y mettre un jour ; alors je m'y suis mis et je ne le regrette pas. J'ai passé un très bon moment.

L'histoire de Théo Decker a déjà été racontée de nombreuses fois ici. Faisons court :
Théo, 13 ans se retrouve dans un musée de New-York avec sa mère lors d'un attentat. Il y perdra sa mère et en gardera toujours un sentiment de culpabilité, car c'est un peu sa faute s'ils étaient là tous les deux. Cependant il entre en possession d'un petit tableau à la valeur inestimable, ce qui le conduira au fil des années à faire des rencontres souvent exceptionnelles aussi bien positives que d'influence négatives.
En quoi la possession de ce tableau influence-t-elle le destin de ce jeune homme ?
Le chardonneret est un roman empreint de sensibilité, d'analyse et de psychologie.
On commence la lecture d'une histoire certes tragique mais bien racontée, avec de nombreux détails et on glisse doucement vers un thriller tout aussi tragique mais bien plus « gore ».
Ce qui est remarquable c'est qu'au fil des pages on s'est attaché à ce personnage et on lui pardonne tout quand on suit sa descente aux enfers (Alcool, drogue, trahisons, etc.)
Ce roman est une réussite en termes de construction, de suspens et l'attention du lecteur est en permanence sollicitée.
Si vous ne l'avez pas encore lu : c'est l'été, les vacances, alors plongez !
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J'ai découvert ce livre en lisant « La dame au manteau bleu » de Deon Meyer. J'aime rebondir d'un livre à l'autre quand un auteur s'inspire d'un autre roman. Il s'agit toujours de Fabritius, peintre du 17ème siècle, mais Donna Tartt utilise dans son roman, une oeuvre réelle, le chardonneret, également titre du livre.
J'ai tapé Donna Tartt sur Babelio (c'est toujours ce que je fais quand je découvre un nouvel auteur !) et je me suis aperçue que ce livre est un best-seller avec lequel Donna Tartt a reçu le prix Pulitzer en 2014. Comment suis-je passée complètement à côté ?
J'ai pris ce livre à la bibliothèque et là, surprise : c'est un énorme pavé… moi qui ai pris la résolution de faire des critiques sur Babelio…
Dans un musée d'art de New York, un attentat est perpétré. La mère de Théo meurt et lui s'en sort avec un tableau du 17eme siècle sous le bras. Nous suivrons alors cet enfant de 13 ans jusqu'à sa vie d'adulte.
L'autrice prend son temps pour développer les caractères et les situations. C'est bien écrit, facile à lire et pourtant assez complexe. Les personnages ne sont pas lisses, ils évoluent selon le contexte et n'ont pas toujours une moralité attendue. La dépendance à l'alcool, au jeu, aux drogues, aux médicaments de certains les amènent à des comportements déviants.
L'intrigue est menée avec souffle, le lecteur est en haleine, on ne s'ennuie jamais.
Nous voyageons de Manhattan à Las Vegas puis aux canaux d'Amsterdam.
Plusieurs lectures sont imbriquées. Les tribulations du tableau donnent du souffle au roman, nous sommes dans un polar. Nous suivons Théo jusqu'à l'âge d'adulte, c'est un roman d'apprentissage avec tous les thèmes associés : l'amour, la mort, l'amitié, la haine.
Théo ressent un mal de vivre, une souffrance post traumatique de celui qui a survécu. le rapport au passé, la solitude sont des thèmes récurrents « répéter le passé et faire en sorte qu'il soit différent ».
Seul, le passage aux Pays-Bas avec truands, armes et règlements de comptes semble embrouillé et peu crédible selon moi.
Si vous n'avez pas lu ce livre, vous avez de la chance. Vous pouvez prévoir de vous y mettre dès que vous avez le temps …et vous allez passer un très long moment, un très bon moment…jusqu'à la fin.
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Qu'il doit être épuisant d'être dans la tête de Donna Tartt ! On sort de son roman "Le Chardonneret" abasourdi par tant de matériau littéraire, presqu'intimidé par la minutie de la narration, et peu écrasé par les proportions du parcours des 826 pages de l'édition numérique. J'ai tout d'abord voulu juste le goûter et je me suis immédiatement fait happer par l'écriture, avec une fascination certaine, et les pages se sont enchaînées irrésistiblement. Autant par l'histoire que par le style, minutieux à flirter parfois avec l'hyperréalisme. Il y a du reste une tentation presque graphique dans la façon que Donna Tartt a de plonger et de décrire son héros dans les détails gratuits mais si bienvenus pour décrire sa relation au monde. de ce fait, on pourra trouver un aspect scénaristique à l'écriture, au moins pendants les trois premiers quarts du livre (l'enfance puis Las Végas puis l'antiquariat).

Quelques jours après avoir fini le livre, je reste néanmoins sur un sentiment légèrement partagé, probablement encore marqué par l'impression qui se dégage du dernier quart (Amsterdam), où la minutie de la narration sur concentre alors beaucoup sur la façon dont le personnage principal perçoit ce qui l'entoure. Toujours le même talent, la même abondance de matière littéraire, mais au risque du verbiage. D'autant que la conclusion du livre inclut des considérations métaphysiques sur le bien, le mal, la transcendance de l'art et de la beauté, l'identité, la vie, la mort (et très marginalement : l'amour), mais sans guère d'originalité.

Le résultat est néanmoins extrêmement impressionnant. L'ampleur et le souffle de l'écriture sont, dans un genre évidemment bien différent, à la hauteur du "Dahlia noir" de James Ellroy.

Quelques mots sur la traduction d'Edith Soonckindt : elle se hisse à la hauteur du roman, imposante, réalisant un tour de force, saluée par plusieurs critiques. Mais elle souffre aussi de la relative précipitation imposée par l'éditeur et n'exclut pas nombre de maladresses, voire parfois des énormités incompréhensibles.
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Théo Decker au début de son aventure est un adolescent qui, pour tuer le temps, en attendant de répondre à la convocation de l'équivalent du proviseur de son collège, accompagne sa mère au fameux MET de New York. Sa mère avec qui, il vit désormais seul, aime le musée et les tableaux en particulier. Ils se rendent donc audit musée et plutôt que de s'intéresser aux peintures, Théo va être intrigué par un vieil homme et sa petite fille et laisser sa mère pour les suivre.... Un bombe éclate, sa mère meurt et il répond à une injonction du vieil homme qui va impactée toute sa vie future. Un passage à l'âge adulte intimement lié à un petit tableau du XVIIème siècle qui donne son titre à ce roman. Un périple incroyable qui mènera Théo et souvent son ami Boris de New York à Las Vegas où ils se rencontreront, puis Amsterdam... Impossible d'en dire plus de cette histoire où sont abordés les thèmes de l'abandon, du choc post-traumatique, de l'amitié, de l'amour, le tout avec densité, en donnant l'envie au lecteur de savoir qui sera Théo adulte....
800 pages d'aventures et de rebondissements racontés avec force détails et une petite longueur du côté d'Amsterdam, mais on se sent orphelin de Théo et ses amis à la fin de ce livre intense.
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New-York. Théodore Decker,13 ans,et sa mère font un tour au musée. Ils s'arrêtent devant "le chardonneret" de Carel Fabritius,mais alors que sa mère explique à Théo l'origine du tableau, lui n'a d'yeux que pour sa jeune voisine Pippa qui,accompagnée de son oncle, envoie des oeillades dans sa direction.
Lorsque sa mère lui propose de rester dans cette salle pendant qu'elle va vite voir un autre tableau avant de partir,Théo accepte volontiers, y voyant l'occasion de s'approcher de Pippa. A peine a-t-elle disparu qu'une énorme explosion survient. Attentat terroriste. Théo s'en sort indemne,pas sa mère. Pour une raison à découvrir, il quitte les lieux avec "le chardonneret" sous le bras. Traumatisé, avec le tableau pour seul souvenir de "l'instant d'avant", il vivra les années suivantes entre bonheur et culpabilité de posséder ce chef-d-oeuvre. Impossible à garder,impossible à rendre, accroché à lui comme un fil à la patte. C'est un pavé de 1100 pages et la lecture est parfois longue car tout est décrit, c'est paraît-il la caractéristique de l'autrice. Mais j'ai tenu bon et j'ai bien fait. J'ai trouvé l'écriture plaisante et s'il n'y a pas beaucoup de suspens dans les trois premiers quarts, tout se joue dans le dernier. Quant aux dernières pages, je les trouve tout simplement sublimes.

Ce roman a reçu le prix Pulitzer en 2014. L'autrice a également écrit "le maître des illusions".
Il existe un film "le chardonneret" de John Crowley avec entre autres Nicole Kidman.
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Le Chardonneret est un bon roman, mais qui ne m'a pas enthousiasmé.

Dommage pour moi, je ne me suis pas complètement attaché au narrateur, Theo Decker, il manque de quelque chose, d'un peu plus d'originalité peut-être, d'un truc qui surprenne. D'autant plus frustrant que parmi les personnages qu'il côtoie certains m'ont vraiment séduite, touchée, intéressée:
Hobie, le vieil antiquaire qui fait penser à « l'acteur principal d'un film des années 1930 promenant sa silhouette usée mais encore impressionnante », sa tendre intelligence et sa belle humanité, dans sa drôle de maison où dorment de vieilles choses, d'où émanent une vaste quiétude et une impression de profondeur un peu onirique;
Pippa, sa fragilité et sa grâce, son côté décalé, rescapée comme Theo d'un attentat au Metropolitan Museum, qui en garde un petit problème dans sa démarche, un peu bancale, « avec ce qui semblait être le préliminaire curieux et gracieux à un pas de danse », et le profond regret d'avoir dû renoncer à une carrière de musicienne;
Boris aussi, l'ami extravagant et déjanté, avec son goût pour le geste démesuré et le risque, ses pulsions désordonnées, ses enthousiasmes et sa noirceur, son mélange détonnant de désinvolture et de profondeur.

Bon, et puis il y a l'histoire du tableau aussi qui ne m'a pas toujours accrochée.

Je suis peut-être un peu sévère dans ma critique, ce n'est vraiment pas mauvais, je ne regrette pas de l'avoir lu, mais c'est loin pour moi des « magistral », « sublime », « éblouissant » lus dans la presse.
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Que dire de ce livre ? Impressionnant que ce soit le contenu ou….l’objet, du moins son édition française. Permettez que je commence par ce dernier point ! Près de 700 pages, un certain poids, et au bout de quelques heures même avec pas mal d’interruptions, une espèce de douleur persistante au pouce, car le manipuler, est une petite épreuve. L’édition américaine est d’un format plus pratique, celui d’un gros livre de poche, je ne comprends pas les motivations de l’éditeur français, à vouloir décourager d’emblée ou estropier comme cela les lecteurs…Un conseil, téléchargez-le !
Le contenu maintenant. Là, il faut résister à la pression médiatique qui crie au chef-d’œuvre, ressortir son appareil critique un peu froid et dans lequel on passe à peu près tous les bouquins à la moulinette et se poser la question de ce qui vous a fait oublier le temps et vous perdre dans ces pages, puis ralentir et vous ennuyer un peu à la hauteur de la page 600.
Une entrée en matière un peu difficile, Donna Tartt écrit avec beaucoup de parenthèses, son narrateur Théo, nous fait partager dans une sorte de journal intime qui ne dit pas son nom, ses doutes, les paroles qu’il retient, ses associations d’idées. Il faut s’habituer à ce fonctionnement, après 50 pages, on prend le rythme de la pensée hésitante et tremblée, on comprend que le roman repose entièrement sur ce dialogue entre apparences que le héros cherche à sauver, et réalité intérieure d’un jeune homme brisé.
Tout repose sur un mensonge initial, ou plutôt un non dit qui se complique au fil du temps au sujet d’un tableau, pas spécialement spectaculaire, que Théo sort du musée dans la confusion qui suit un attentat, dont sa mère est victime. Il le conserve pour des raisons qui deviennent de plus en plus obscures, et notre héros est ainsi marqué d’une faute « originelle », le précipitant dans une descente aux enfers assez extrême avec consommation massive d’à peu près tout ce qui se fait comme drogues, médicaments ou alcools forts. Il faut reconnaitre là que Donna Tartt excelle dans les scènes de défonce qui abondent dans ce roman. Plus tard, sa vie professionnelle est elle aussi marquée par la duplicité, avec une façade honorable, et de nombreuses escroqueries lucratives.
Les personnages, Pippa, Hobie, Andy ont des biographies très travaillées, ils sont humains et attachants, y compris les plus vénéneux, comme l’exubérant Boris, menteur, voleur patenté qui initie Théo à tous les paradis artificiels, et qui s’avère son premier amour, et compagnon d’errance. Les pages dans l’atelier d’ébénisterie de Hobie, sont magiques de précision sur le geste et les techniques de l’artisan d’art. On sentirait presque l’odeur du bois et de l’encaustique.
Les pages qui décrivent le chagrin d'amour de Théo qui aime mais n'est pas aimé en retour par Pippa sont assez déchirantes de vérité des sentiments.
Même si ce roman tourne un peu au polar classique avec la question de savoir où est bien passé le tableau, et comment le récupérer, avec un Boris chef de mafia russe, ce qui demeure en mémoire en le refermant, c’est cet univers dans lequel l’art peut jouer un rôle tellement important, qu’il a le pouvoir de briser une vie.

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