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3,91

sur 3266 notes
Jai apprécié ce livre meme. Sil ma fallu arriver a 180 pages avant d'accrocher. Jai beaucoup aimé le. Côté psychologique. Jai reussi a arriver au bout des 700 et quelques pages. J'ai aussi le chardonneret à lire 800 pages jespere ne pas etre déçue je fais une pause entre les. Deux avec des souvenirs oubliés de Nora Roberts.
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Tout d'abord , je dois dire un grand Merci à Michemuche , qui m'as donne envie de decouvrir cette romancière . Michemuche a des goûts très sûrs et c'est quelqu'un de gentil , quelqu'un de bien en somme !! 😊

J'ai donc entame la lecture de ce livre apres avoir découvert l'auteur par le biais de son dernier roman en date , qui a reçu le Pullitzer .
Je ne suis pas comme certains qui sont allergiques aux prix littéraires , j'en tiens compte pour ma part pour decouvrir le reste de la bibliographie d'un auteur .

Je ne cache pas que pour ma part j'ai pris un grand plaisir à lire ce livre .
Ici on a un page turner certes , mais un très bon page turner .
Sur le plan du style , on est plus haut que Joël Dicker par exemple , ce qui n'est pas mal quand même .
Certes l'auteur ne révolutionne pas l'écriture , et l'on est en présence d'un style assez classique , sans génie mais très maîtrise , agréable à lire .
Tout au plus peut on reprocher un manque de souffle dans l'écriture , c'est un manque hélas assez commun dans une grande partie de la litterature contemporaine .
Mais , là où nombre d'auteurs perdent tout intérêt à cause de ce refus d'une prose plus recherchée , Tartt parvient à sortir la tête haute .
Certes , l'on ne peut comparer ce livre avec le brio et la maestria d'un Brett Easton Ellis , auquel l'auteur fait référence , l'ambition de Tartt est bien plus modeste .
Pour autant , l'on a ici une profondeur psychologique rare sur le plan des personnages , chacun prend corps sous les yeux du lecteur , et les zones d'ombre sont remarquablement exploitées .
Certes , certains peuvent trouver que ce livre est long , un brin fastidieux , c'est leur droit , et ce type de réactions témoigne de la singularité de ce livre.
Il faut aller le chercher ce livre , il ne se donne pas en claquant des doigts , l'on est pas ici en présence d'un roman pour adulescents fans de Casimir , mais d'une véritable œuvre littéraire , profonde , riche de par la volonté de l'auteur de croquer avec la plus grande détermination le milieu des études supérieures .
L'intrigue se dévoile doucement , gardant toujours un atout dans sa manche , faisant monter la curiosité du lecteur d'une manière assez remarquable ...
Ce n'est pas un thriller , trop riche sur le plan thématique pour être réduit à cela .
C'est au fond bien davantage une étude de caractères , bien construite et prenante .
Meme si il y a des défauts , c'est un roman que l'on ne peut lâcher , parce qu'il se lis bien , intrigue , et donne une description passionnante du milieu étudiant .
Encore merci a Michemuche pour m'avoir fait decouvrir cette romancière qui ne cesse de m'intriguer ......
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J'ai adoré l'ambiance étouffante de ce livre.
Dès le début, on sait qu'il va se passer quelque chose de tragique. On suit ensuite de jeunes adultes s'enfoncer dans des relations et des attitudes malsaines, empreinte de snobisme et d'alcool jusqu'à la moelle.

Le héros de l'histoire est un garçon assez "moyen" qui veut avant tout plaire au groupe. Peu importe l'honneté, il veut faire partie du club.

On met du temps à comprendre ce qu'il va se passer, et surtout pourquoi, ce qui entretien un certain malaise.

Le Vermont en automne/hiver qui sert de décors ici est décrt de manière très agréable. La culture américaine de campus américain est ici bien présente. Personnellement, j'ai apprécié de voir une facette de cette univers que je ne connaissait pas encore : une petite université perdue, bien loin des très grandes université ultra attarctives.

Le livre ne s'arrete pas au drame et ensuite la spirale descendente des personages s'accentue. Comme le narrateur, on ne connait les raisons d'agir de chacun que par bribes.

J'ai aimé la fin.

Un roman àlire pour son ambiance malsaine de jeunesse désabusée, sans réel espoir extérieur, plus que pour son intrigue.
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705 pages en Pocket.
705 pages d'une atmosphère malsaine et trouble parfaitement créée par Donna Tartt.
Des personnages, étudiants en philologie classique, envahissent notre existence le temps de dérouler leur histoire jusqu'à la dernière ligne.
L'auteure s'y entend pour camper lieux, psychologie et atmosphère dans les moindres détails.
Un échantillon de noirceur humaine donne à ce récit toute la violence avérée jusqu'au pathétique exacerbé chez ces étudiants hors du monde et gonflés d'orgueil, de mépris, de jalousie jusqu'à la folie qui plane au-dessus de leurs excès : alcool, médicaments, drogues, etc...
D'avoir tenté de vivre une ancien mythe païen, d'avoir été jusqu'au meurtre, d'exister en huis-clos pervers, leur confèrent une aura diabolique.
En filigrane, l'Amérique des universités privées, l'Amérique des années 90, système politique, société, arrivisme..., livrent quelques bribes de son histoire.
A aucun moment n'apparaît dans ce livre une quelconque lumière, tout y est noir jusqu'à la fin.
En cela, ce livre est un chef d'oeuvre et l'impression amère que l'on ressent devant tant de perversité en est la conséquence.
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Cinq étudiants en grec ancien dans une université privée américaine et un professeur aux méthodes pédagogiques particulières. Un roman-fleuve (près de 800 pages) d'apprentissage à l'intrigue à la fois simple et aux multiples imbrications, et à la fine analyse des protagonistes aux personnalités complexes. Un récit qui emporte dans une ambiance exaltée, alcoolisée et sombre, sait laisser planer des zones d'ombres et de non-dits et active l'imagination du lecteur.
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C'est il y a pas mal d'années que j'ai découvert McInerney et son "30 ans et des poussières" qui m'avait totalement emballé ! En cherchant des auteurs similaires, j'ai découvert le Brat Pack. Ce groupe de «young and beautiful writers» qui, à l'aube des années 80, avec New York pour terrain de jeu, affola en quelques romans insolents. ce que la petite planète littéraire comptait d'adorateurs . Ses membres s'appelaient Bret Easton Ellis, Jay McInerney, David Leavitt, Donna Tartt, Tama Janowitz ou Susan Minot.
Après McInerney, j'ai lu quelques livres de Bret Easton Ellis et m'étais promis de continuer avec les autres mais je me suis arrêté. Aujourd'hui, c'est avec ravissement que je termine ce maître des illusions. L'ambiance malsaine et cynique typique du Brat Pack est présent tout au long des 700 pages. L'intrigue peut paraître légère mais la noirceur des personnages m'a tenu en haleine !
Je ne peux que vous conseiller de vous penchez sur Donna Tartt mais également sur les autres membres de ce groupe éphémère.
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Cela faisait des mois que ce petit pavé était dans ma PAL et que je n'osais pas l'aborder, craignant la déception, la peur de le traîner un peu trop longtemps... Il ne s'est rien passé de tout ça. J'ai dévoré cette lecture, et n'ai nullement ressenti les longueurs. L'ambiance, l'atmosphère, angoissante, malsaine, inquiétante, est posée avec brio, on sent le délire psychotique monter, les tensions se créer, j'ai fini la lecture en apnée, ne sachant à quoi m'attendre.
Par contre, je crois que j'ai chopé une cirrhose par procuration, vu les litres d'alcool qui y sont engloutis. Avec un cancer du poumon ou de la gorge, étant donné les paquets de clopes qui succombent au récit.
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Première lecture enthousiaste, il y a une quinzaine d'année, je me suis replongé dans ce gros roman, un best-seller, parce que j'ai entendu Yan Queffélec en parler dans une émission télévisée en le conseillant comme livre à emporter dans ses valises pour l'été. J'étais curieux de relire un livre que j'avais aimé, ce que je ne fais pratiquement jamais, et j'avais aussi envie de "l'étudier" en tant que "best-seller". Comment l'auteur a-t-elle construit son roman ? A quel point la psychologie de ses personnages est-elle marquée? Quels ressorts dramatiques utilise-t-elle? Quelle est la part de l'intrigue dans le succès ? Y-a-t-il une originalité dans la langue ?
Difficile de répondre ici à toutes ces questions mais j'avoue que je me suis laissé reprendre par le plaisir de la lecture de ce gros roman de 700 pages, bien qu'il m'ait fait moindre impression que la première fois. Mais après tout c'est sans doute normal. Les personnages sont finalement assez peu nombreux, car on reste tout au long du récit centré sur le petit groupe de six étudiants en Grec et Lettres Classiques de l'université de Hampden. Richard le narrateur restera finalement peut être le plus obscur. Car il passe son temps à regarder les autres et nous dit finalement peu de lui-même. Henry, qui semble être le centre d'attraction du groupe l'obsède particulièrement. le plus brillant d'entre-eux mais aussi le plus sombre (il est tout de noir vêtu), à l'inverse des jumeaux Charles et Camilla toujours parés de blanc. Camilla la seule femme du groupe est le revers d'Henry (la lumière et le trou noir). Richard en est amoureux, mais cela semble être un amour sans retour. Francis - riche et homosexuel - et enfin Bunny - clown avide et insupportable - complètent ce tableau d'étudiants atypiques et studieux sur ce campus d'enfants aisés surtout désireux de faire la fête. Nos personnages sont orgueilleux, lettrés, méprisants, asociaux et finalement - on le découvrira peu à peu - bourrés de failles et de lâchetés.
Autour de l'icône de Julian, leur professeur unique et "littéralement" adoré, il s'agit ici d'assister à une lente et irrémédiable chute. Chute qui atteindra son inclinaison irrémédiable lors de la mort de Bunny (on en est informé dès le début du roman), lui même mort d'une chute dans un ravin. Chute du piédestal sur lequel s'est mis lui-même ce groupe de jeunes que l'on pourrait sans trop d'états d'âmes qualifier de snobs. Chute et dislocation du groupe et de leur amitié fraternelle. Chute et désillusion. Chute du Maitre (Julian) et dislocation des illusions (de la jeunesse).
Aout 2016
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Richard Papen vit à Plano en Californie, il a décidé de s'inscrire à l'Université de Hampden dans le Vermont. Il veut s'éloigner de cette ville où il fait tout le temps chaud, mais surtout il veut s'éloigner de sa famille.

A l'Université il veut s'inscrire au cour de grec, mais cela va s'avérer difficile, on le prévient que le professeur de grec ancien ne désire pas avoir d'autres élèves, mais ce que Richard ne comprend pas, c'est que cette classe n'est composé que de cinq élèves.

Dès le prologue nous savons qu'il se passe quelque chose de terrible et surtout qui est impliqué.
J'ai beaucoup aimé ce livre, les personnages, leurs aspects psychologiques. Il me semble que le titre pourrait être mis au pluriel puisque certains personnages sont doués pour ne faire percevoir aux autres que ce qu'ils ont bien envie de leur montrer. Cacher sa vraie nature, il semble que certains sont passer maître dans cet art de l'illusion.

Par contre, ce qui m'a le plus déplu, c'est cette overdose d'alcool qu'ils se font un plaisir d'ingurgiter à tout moment et j'ai trouvé certains passages un peu long.
Mis à part cela ,j'ai passé un bon moment avec ce livre et vous le recommande.
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Je ne me rappelle pas exactement quand j'ai lu ce livre pour la première fois (en 1995 ou 1996, je dirais) et pourtant il fait partie de ceux qui ont marqué fortement ma vie de jeune lectrice. Relecture donc de ce roman culte, devenu trente ans après sa parution le classique par excellence de la « Dark Academia » ! Campus universitaire, références à la mythologie et aux langues mortes, pratiques sataniques, meurtres, tous les éléments du genre y sont exploités, pour notre plus grand plaisir.

Le narrateur Richard Papen nous raconte, quelques années après les événements, son passage tumultueux à l'université de Hampden dans le Vermont. Boursier débarquant de sa Californie natale, il est tout de suite attiré par un petit groupe d'étudiants originaux et nantis qui suit l'enseignement exclusif d'un professeur tout aussi décalé. Presque par hasard, la connaissance du grec ancien de Richard lui ouvre les portes de ce microcosme élitiste.

L'effet de découverte s'est dissipé, mais j'aime toujours beaucoup ce roman, à commencer par l'ambiance pesante du campus qui change au fil des saisons. La psychologie des personnages fait également sa grande force. Tartt est tout simplement machiavélique dans sa manière de nous rendre sympathiques des êtres immoraux. le traducteur (ou l'éditeur) a pris certaines libertés en choisissant comme titre le maître des illusions (The Secret History en v. o.), mais on peut l'excuser en pensant que ce titre français participe au mystère. Qui est ce maître ? Dionysos, un des personnages ou Donna Tartt elle-même ?
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