Oui, nous partons chez « Q – [Kou] » cette fois et plus particulièrement dans son tome 1 à la couverture en apparence simple, mais qui cache en réalité des étoiles bleutées. Les couvertures présentes aux éditions Ki-Oon sont, dans la majorité des cas, toujours très belles même quand elles paraissent simples aux premiers abords. Nous voyons sur celle-ci notre petite demoiselle – et accessoirement personnage principal – assise sur un énorme Demi.
Cette petite fille est « Q », un être qui nous vient tout droit d'un endroit inconnu. Nous ne savons pas ce qu'elle est, si elle provient de Solaris comme les Demis ou si elle est en partie humaine, mais ce qui est certain c'est qu'elle a un appétit hors du commun. Un Demi au petit-déjeuner, un téléphone portable en repas, des Donuts en veux-tu en voilà… Oui, Q est un estomac sur patte qui mange réellement tout. Viande, technologie, pâtisserie, tout y passe sauf les petits billets qui font tourner notre monde. Car la demoiselle n'en a strictement rien à faire de l'argent, après tout ce n'est pas très intéressant.
A ses côtés se trouve Rem Serizawa, un jeune adulte qui tente de survivre au quotidien. On se rend compte qu'il a tout de même un grand coeur, surtout lorsque l'on découvre les petits bouts dont il s'occupe en compagnie d'une autre personne. Son travail ? Apporter des informations à Iriya, une journaliste prête à tout pour avoir une exclusivité, et poursuivre ceux faisant de la contrebande pour avoir un peu plus de nourritures ou de sous. Rem sait également utiliser des armes comme le prouve sa poursuite avec un « contrebandier ayant des connaissances dans l'armée », sauf que Rem il n'en a rien à cirer de l'armée. Il ne veut pas y entrer et aimerait bien qu'on lui fiche la paix par rapport à ça.
Parlons-en de l'armée, tant que nous y sommes ! Elle apparaît, au début, sous les traits d'un homme assez… Energique ? En tout cas, il essaie d'attirer les gens dans l'armée pour affronter les menaces extérieurs que sont… Solaris et les Demis ! Oui, oui, encore eux. Ce n'est pas pour rien qu'il est interdit aux gens de regarder le ciel. Ce capitaine de l'armée est assez sûr de lui, principalement grâce à une nouvelle arme qui devrait venir à bout de ces êtres venus du ciel.
Ce ciel que nous regardons quotidiennement chez nous, comme s'il pouvait nous venir en aide ou qu'il portait tout nos malheurs. Dans « Q – [Kou] », c'est lui qui nous pose un problème de taille car c'est là-haut, dans cet endroit que nous regardons par automatisme, que se trouve Solaris et que cet oeil – ou tout du moins chose ressemblant à un oeil – nous ponds des oeufs donnant naissance aux Demis. Et je dois avouer que je n'aimerais pas du tout me retrouver face à un Demi en sortant de chez moi. Pour commencer, ils sont énormes – même ma fac doit être plus petite qu'eux – et d'une apparence assez effrayante pour le commun des mortels. Dans le manga, ils sont magnifiquement bien détaillés et aucun Demi ne se ressemble, ce qui est réellement bien, d'ailleurs cette non ressemblance se ressent également parmi les personnages. Q ne ressemble en rien à Iriya et Rem est bel et bien distinct d'autres personnages masculins apparaissant au fil des pages.
L'humour est également présent dans ce manga, nous permettant ainsi de nous détendre lors de périodes plus graves ou plus lourdes et certaines scènes permettent même d'en découvrir un peu plus sur nos nouveaux amis et l'univers où ils se trouvent. Univers qui est tout simplement le nôtre ! Parce que oui, « Q – [Kou] » est un manga de science-fiction post-apocalyptique, mais où vous ne trouverez pas de gentils petits zombies à dégommer. Allez plutôt trucider l'énorme truc qui vient de détruire une partie de la ville rien qu'en tombant du ciel et en naissant armé de ce que vous avez sous la main… Oui, c'est tout de suite moins rigolo de partir au combat armé d'une batte de base-ball.
Il ne reste plus qu'à voir dans la suite ce que cela donnera, mais je lui laisse volontiers une chance à ce petit Seinen qui sera une série courte. Quatre tomes, pas de quoi nous ruiner contrairement à certaines sagas qui peuvent paraître sans fin. Ici, un humour présent de pages en pages, des personnages qu'il est difficile d'oublier directement tant ils peuvent nous surprendre quand ils s'y mettent – Non je ne te vise pas Iriya… Pas du tout – et de magnifiques dessins qui pourraient paraître simples au début mais qui s'avèrent très bien maîtrisés.
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