Un roman qui commence avec la découverte, dans une forêt finlandaise, du corps sans vie de Massepain Räikkönnen, malfrat célébre et fameux séducteur des environs de Rovaniemi.
S'ensuit une enquête de voisinage par les policiers locaux, un peu débordés par les exactions de la pègre de la Russie voisine ...
Donnant successivement la parole à chaque membre de la famille du défunt, de sa grand-mère éplorée, à ses enfants, en passant par ses amantes, ses amis, ses camarades d'école, compères d'armes et ex-associés, on obtient un roman choral totalement déjanté à l'image des différents personnages ...
Tant et si bien que la résolution de l'intrigue passe au second plan et aboutit dans la surprise des dernières pages ...
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J'ai adoré ce bouquin totalement loufoque. Chaque chapitre donne la place à un personnage différent avec sa voie, son caractère et sa version de l'histoire, le tout très bien pensé. Beaucoup d'humour noir et quelques fois au hasard d'une page, on ressent une vraie émotion.
Un vrai bijou
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Je trouve ce livre très particulier. L'histoire part un peu dans tous les sens, les personnages sont pour la plupart complément improbables, et pendant tout le livre, on se demande bien où l'auteur veut bien en venir??
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Autant de personnages que de chapitres pour une histoire qui se construit selon ces points de vue, tout à fait plaisant.
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[...] Aussi longtemps que je me souvienne on dit toujours dans les bulletins météo que le printemps à deux semaines de retard dans le Nord, le printemps a deux semaines de retard, il n'arrive jamais à l'heure dans ces latitudes et ces longitudes, si le printemps a toujours deux semaines de retard, pourquoi ne pas repousser le début officiel du printemps de deux semaines, il serait alors là à l'heure, les gens ne s'impatienteraient pas en l'attendant, ne se mettraient pas en colère parce qu'on leur a volé deux semaines de printemps, pourquoi ne pas reporter aussi l'automne pour qu'il arrive, lui aussi, au quatrième top de l'horloge parlante, Massepain, Massepain, airelle géante que personne n'avait saupoudré de sucre, s'il s'était mis à neiger le matin, ce qui était tout à fait envisageable, puisque le printemps est toujours en retard, si la neige était tombée comme du sucre sur Massepain l'airelle géante, les choses auraient-elles alors eu meilleure allure ?
Rixe, il a l'habitude de donner la réponse avant de poser sa question. Si on répond pareil que lui, il hoche la tête et se lisse la moustache, genre, c'est bien ce que je disais. C'est une habitude énervante.
Assar, lui, était calme comme un autopsié.
Assar, lui, était calme comme un autopsié