Sur les chemins noirs

Après son grave accident, Sylvain Tesson décide, en guise de "rééducation" de partir sur les chemins de traverse de la France "hyper-rurale". Sa plume charmante nous fait parcourir de splendides paysages délaissés, loin de la surconsommation et du "tout connecté".

Une belle écriture, riche, voire élitiste tant elle recourt à un vocabulaire précis, géographique, le dictionnaire aurait dû m'accompagner pour cette lecture... Un bémol pour le ton constamment moralisateur, qui fatigue d'avantage que les kilomètres parcourus aux côtés de l'écrivain voyageur.

Intéressantes réflexions de M. Tessons sur la vie et nos travers, c'est une bonne façon de s'échapper de notre monde que de lire ce livre, cependat j'ai quand même bien l'impression que les expériences de l'auteur sont en plein dans notre monde et non pas "d'idéal" autre que d'être racontées, ce n'est que mon avis.

Sylvain Tesson à jeun
Toujours admirative des descriptions de Sylvain Tesson, ici poète de la France des sentiers escarpés, je regrette que, dans cet ouvrage, l'auteur s'éternise sur ses constatations de la fin de la ruralité et des méfaits de la mondialisation.Les répétitions rendent la lecture lassante, dommage.

Après le décès de sa mère qui lui a fait « faux bond », Sylvain Tesson chute d'un toit. On le « ramasse » mais il est brisé. Lors de sa convalescence, cet aventurier poète, qui a choisit de vivre en dehors du monde pour mieux l'observer et le décrire, décide de parcourir à pieds, en bivouac, la diagonale du vide entre le 24/08 à la frontière italienne jusqu'à la pointe du Cotentin le 8/11.

Je suis partagé, j'aime les histoires racontées par S.Tesson mais celle ne m'a pas emballée plus que cela. En fait je me suis un peu ennuyé. ..
Certes l'aventure humaine et ce travail sur soi sont plus que respectables et le choix de ces sentiers noirs est original mais je me suis ennuyé, encore une fois....

Dans cette ode à la nature et au territoire français, Sylvain Tesson retrace avec poésie son périple à travers les chemins noirs, hors des sentiers battus, du Mercantour jusqu'au côtes du Cotentin, après un grave accident le condamnant à ne plus pouvoir remarcher. Il invite à prendre son temps, observer, apprécier ce que notre terre nous offre.

Véritable plaidoyer pour le retour aux sources et à l'essentiel, son récit se veut également lanceur d'alerte : protégeons nos campagnes, nos champs, nos forêts, nos rivières, nos montagnes, notre géographie. Il serait temps d'arrêter la cavale et de tout simplement respirer.
Au-delà de cette déclaration d'amour à l'Hexagone, ces lignes de carnet de voyage ont un goût de nostalgie, de « c'était mieux avant » qui, à la longue de la lecture, s'avère parfois lassant.

Votre lecture sera parsemée de références littéraires. « Sur les chemins noirs » est incontestablement une mine d'or culturelle, historique et géographique. le langage tantôt technique tantôt soutenu, malgré une écriture rythmée, peut paraître fastidieuse et ardue, créant certaines longueurs. Pour ma part, j'ai pris des notes et relevé de nombreux mots que je découvrais pour la première fois. Enrichissement du vocabulaire garanti !

Cependant, j'ai regretté certaines élucubrations interminables qui gâchent la lecture. Il m'a manqué aussi quelques attardements sur les rencontres effectuées, les paysages ou même les émotions ressentis tout au long de son voyage.

Ne vous hâtez pas à avaler les pages, prenez votre temps, imaginez les chemins noirs, sentez la brise dans vos cheveux et l'odeur des pins, entendez les cailloux rouler sous vos pieds, plissez les yeux face à cette lumière aveuglante, contemplez l'étendue et la richesse de notre pays.
Lien : https://www.instagram.com/ju..

Sylvain Tesson, un an après la mort de sa mère et sa grave chute, suit les chemins de la France hyper-rurale, depuis les Alpes jusqu'en Normandie en passant par le Var, la Lozère, le Cantal...
Plus de disgressions historiques, sociales et politiques que de description de la route et de la nature. Assez plate.

Tesson est un voyageur et un aventurier. Il marche pour découvrir et se reconstruire à travers la France oubliée, celle des chemins de traverse.
Lien : https://liremoijeveuxbien.ov..

L'auteur alité à Garches où on lui promet qu'il ne remarchera pas découvre un rapport sur "l'hyper-ruralité" et décide de parcourir ces territoires de la France profonde, à pied et en dormant ou il peut.
Cela commence avec les loups du Mercantour (ou plutôt les pétards à loup) et se termine dans le Cotentin.
C'est bien écrit, frais, loin du marketing et les descriptions senties donnent envie de parcourir ces chemin noirs