Sur les chemins noirs

Ce roman est ma première lecture de Sylvain Tesson.
Je ne sais pas si c'est habituel dans son écriture, mais je l'ai trouvé un peu trop philosophique pour moi, avec un « trop plein » de références qui m'ont lassées. Je m'attendais à un vrai récit de voyage, et non pas autant d'introspections et de réflexions. Pourtant, au fil de ma lecture, quelque chose s'est opéré en moi et m'a rendue de plus en plus intéressée pour connaître la suite de ce périple.

J'y ai rencontré un homme plein de courage, reprenant les chemins de traverse après un terrible accident, qu'il évoque finalement très peu (l'accident) au début, puis quelques fois à travers des douleurs physiques dont il parle très peu. Ces chemins noirs deviennent parfois émouvants. Mais j'aurais aimé plus de détails sur le voyage en lui-même, les rencontres, les embuches, etc.

CHALLENGE MULTI-DÉFIS 2018
CHALLENGE DES 50 OBJETS

Une chute qui aurait pu être mortelle. Puis comme un défi ou un remerciement une traversée de la France par les chemins noirs. Une ballade à la recherche d'une France vraie et rurale où le wifi n'est qu'un mot et qui ne fait pas envie. A travers une France de liberté.

A force de marcher, il semblerait que le ce soit le style, plutôt que les pieds, qui s'ampoule chez Sylvain Tesson.

C'est joli, c'est poétique… Mais plus trop rock'n'roll.
Lien : http://noid.ch/sur-les-chemi..

Bon, oui, voilà. le livre donne envie de sortir de chez soi, d'aller marcher, je ne le nierai pas. C'est instructif par moments. le cheminement du narrateur est intéressant, ainsi que sa dimension psychologique.
Mais pour moi ça s'arrête là. C'eût été difficile de faire une épopée vertigineuse sur les chemins de France, aussi noirs soient-ils. Mais voilà, le livre ne va pas au-delà d'un sympathique récit à mes yeux...

Pas ce à quoi je m'attendais.
J'ai peu voyagé par rapport à ce que me suggérait le titre;
les noms des villages ne m'ont pas évoqué grand chose;

Les réflexions sont nombreuses, et probablement d'un niveau qui ne me convient pas tout à fait pour 'en profiter'.

pas certaine que je ferai d'autres lectures de ce (trop) grand auteur.

Trop long, même si les descriptions du paysage, de la belle nature sont sublimes, le livre n'avance pas. Je n'ai pas eu de plaisir à lire cet ouvrage. Je salue la démarche de l'auteur néanmoins, se reconstruire ainsi, c'est courageux, et réparateur. Mais, en ce qui me concerne, je trouve que c'est trop contemplatif.

Une belle leçon de vie, voilà ce que je retiens de cette lecture. Après avoir lu "dans les forêts de Sibérie" et Berezina, le ton ton change radicalement.
Même si parfois Sylvain Tesson part trop loin dans ses réflexions pour une lectrice comme moi, j'ai apprécié son point de vue sur nos campagnes.
Forcément par rapport à d'autres écrits c'est moins enlevé, c'est peut être ce côté plus sage qui fait que je n'ai pas autant apprécié cette aventure.

Je n avais jamais lu de livres de Sylvain Tesson, et je voulais sortir de ma zone de confort. Là, j ai réussi mon coup, mais je suis bien incapable de dire si ça m a plu ou non.
Je suis très mitigée. Certains passages sont magnifiques et remplis de poesie, d autres plus métaphysiques et bien compliqués . Ne serait ce que par le vocabulaire .
Un essai plus qu un roman qui raconte la reconstruction de Sylvain Tesson après son accident. La marche, la nature, les rencontres y sont racontées avec beaucoup de poésie.
Dommage je ne me suis pas laissée embarquer totalement.

Ce livre rapidement lu est une invitation à l'introspection sur l'évolution du monde . Tesson a une écriture percutante et poétique qui me touche particulièrement. Même si je trouve ses réflexions et états d'âmes un peu simplistes et peut être caricaturales , son constat sur ce monde en évolution évoqué sur les chemins noirs n'en reste pas moins vrai. Cette lecture noire nous fait du bien par le recul nécessaire à sa compréhension . Voilà son paradoxe.

J'aime bien Tesson. J'admire. Quand je marche, je suis les chemins. Ah, le bonheur des marques rouge et blanche, du balisé. Alors quand Tesson traverse l'Aubrac en sautant les barbelés, porte un sac avec tout le barda de camping, rêve, philosophe...... en marchant, bin, j'admire.