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Ce roman est prodigieusement captivant, alors que je ne connais rien aux échecs! Beth Harmon est une petite fille americaine placée en orphelinat dans les années 60 après le décès de sa mère. Elle y apprendra à jouer aux échecs, ce qui lui permettra de tromper la solitude. Elle deviendra une grande championne, avec ses forces, mais aussi ses faiblesses. J'ai lu ce roman d'un trait, ne pouvant le lâcher tant le déroulé des tournois d'échecs est fascinant. Une très belle découverte! Et je précise que je n'ai pas vu la série du même nom.
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Beth perd ses parents.
Beth part à l'orphelinat.
Beth est brillante, elle apprend les échecs, parce qu'elle n'a rien d'autre à part les médicaments que l'orphelinat utilisé pour rendre les enfants calmes.
Beth est un prodige.
Beth est fragile, et forte à la fois.
Une lecture addictive, fort agréable, qu'on soit amateur d'échecs ou pas ! La série Netflix a révélé ce roman , et c'est tant mieux !
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Si vous avez aimé la série netflix "le jeu de la dame" avec la fabuleuse Anya Taylor Joy alors vous ne pouvez pas passer à côté de la pépite qu'est le livre initial de Walter Tevis

On rentre tout de suite dans le bain avec l'arrivée de Beth Harmon à l'orphelinat suite au décès de sa mère, on croise ensuite M. Shaibel l'homme qui ouvrira les portes des échecs à Beth...
Beth qui n'aura de cesse de monter en toute puissance dans ce monde d'hommes, d'imposer son jeu et sa place, d'epoustoufler et d'abattre ces joueurs imbus et sûrs d'eux, faites place à Beth Harmon l'impitoyable mais pourtant si humaine prodige des échecs.
Elle est au fond une jeune orpheline qui va découvrir le monde et la vie, apprendre ses bassesses, ses travers et ses plaisirs, un apprentissage de la vie pas toujours simple pour une jeune fille si talentueuse.
Ce livre est une perle, j'ai adoré !
Malgré le langage des échecs pas évident à suivre pour une profane de ce noble jeux on rentre dans la partie et on suit les échanges avec appréhension et excitation ♟
Qui gagnera .....
À vous de lire....
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Grand livre. Juste un bémol concernant la fin qui est à mon goût qui me laisse un petit goût d'inachevé. Mais jusqu'à l'avant dernière j'ai complètement adhéré au style et au thème. J'ai été simplzment déçu de refermer ce livre sur une fin trop Happy End et qui m'a paru quelque bâclée par rapport à le semble du film.
Malgré ce petit bémol je recommande cette lecture.
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Etats-Unis, 1957. A la mort de sa mère, Beth Hamon est placée dans un orphelinat. Elle découvre les échecs grâce au factotum de l'institut, qui l'initie et se rend compte qu'elle est extrêmement douée malgré son très jeune âge. Elle participe à des concours qui confirment son talent, mais rendue dépendante aux calmants qu'on distribue à tous les pensionnaires, on lui interdit de jouer. Elle est ensuite adoptée par un couple américain et parvient à s'inscrire à d'autres championnats qu'elle gagne. A 16 ans, elle devient l'étoile montante des échecs aux Etats-Unis et commence, chaperonnée par sa mère adoptive, à participer à des tournois internationaux…

Le talent seul ne suffit pas. Beth a découvert le plaisir des stratégies, mais surtout celui de gagner – les compétitions, et de l'argent. le plaisir de gravir les échelons du classement international et de rencontrer les plus grands maîtres. Mais pour y parvenir, il faut travailler. Rejouer les mêmes parties, apprendre par coeur de longues combinaisons, s'entraîner sans relâche, des heures durant. Certes, Beth est appliquée et douée, mais son génie inclut aussi une part obscure : elle souffre d'une dépendance aux calmants et d'alcoolisme ; elle est aussi terriblement seule. C'est cette contradiction qui caractérise ce personnage, capable du meilleur comme du pire, de battre les plus grands champions dans une activité réservée aux hommes où règne une compétition permanente, comme de se livrer à tous les excès. Une sorte de génie maudit doté d'une volonté de fer et d'une grande fragilité. Ce roman, qui ne craint pas de détailler les parties d'échecs d'une façon qui pourra sembler absconse pour les non-initiés, est avant tout un beau portrait de femme. A noter que l'adaptation en série diffusée sur Netflix est très fidèle au roman.

Lien : http://usine-a-paroles.fr/le..
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  Il est fort probable que personne ne se soit risqué à la lecture de ce roman sans la série télévisée : son esthétique superbe, sa mise en scène léchée et son interprétation magistrale ont constitué des appâts non négligeables. Reconnaissons en effet que le monde des échecs n'est pas assez séduisant pour convaincre le premier lecteur venu de se lancer dans "Le jeu de la dame", le résumé pouvant laisser croire qu'il est réservé aux seuls initiés des damiers et des plateaux bicolores. Or il n'en est rien : si les échecs ont effectivement une place importante, si l'auteur était bel et bien joueur lui-même et s'il est évident qu'il a fait de minutieuses recherches pour donner vie aux parties avec le plus de crédibilité possible, il en va ici des échecs comme il aurait pu en être de n'importe quelle activité qui aurait galvanisé l'héroïne.

  Car c'est Beth qui reste le réel sujet de l'histoire. L'univers des échecs n'a de sens que parce qu'il illustre avec une analogie quasi symbolique la structuration de la pensée de cette jeune fille, extraordinaire par son intelligence atypique. Dans un monde en perpétuel mouvement, au fil d'un parcours semé de ruptures, le jeu d'échecs devient finalement le seul repère stable auquel peut s'accrocher cette héroïne solitaire. de tournoi en tournoi, jouer, déjouer les attaques de l'adversaire et gagner deviennent les seules motivations de Beth, le seul intérêt de chaque nouvelle journée. Il n'est nul besoin de connaître les règles pour comprendre ce qui se joue à chaque partie : la prose limpide de l'auteur suffit, dans la description du plateau et des coups successifs, pour cerner la tension dramatique de chaque scène et la vivre aussi intensément que Beth elle-même.

  Walter Tevis, qui s'est inspiré de son propre rapport à l'alcool pour raconter les addictions de Beth, a imaginé une héroïne tellement humaine au-delà de son intelligence unique qu'on a tous cru à un moment ou à un autre que "Le jeu de la dame" était adapté d'une histoire vraie. Mais non, Beth est une pure fiction. Elle n'en demeure pas moins fascinante et inspirante, dans ses faiblesses autant que dans ses forces. A travers sa consommation démesurée de drogue et d'alcool, la jeune fille puis jeune femme appréhende son corps comme un vaste terrain d'expériences dont elle cherche à avoir la maîtrise en frôlant dangereusement ses limites. En quête tantôt de paix, tantôt d'une stimulation égale à celle que lui procure un plateau d'échecs, Beth cherche par tous les moyens possibles à se rappeler qu'elle est bien vivante malgré les deuils et pertes qui jalonnent son chemin. le fidèle lecteur l'accompagne sur cette voie dangereuse, entre génie et folie, en quête de résilience.

En bref : Un roman brillant qui méritait d'être redécouvert. Malgré l'aura trop cérébrale qu'il laisse imaginer de par la thématique des échecs, "Le jeu de la dame" est en fait un puissant roman initiatique doublé d'un thriller psychologique intense ; son héroïne, Beth, solitaire, instinctive et prodigieusement intelligente, parvient à conquérir le lecteur malgré sa personnalité atypique. Avec elle, on chute et on se relève plusieurs fois sur ce vaste plateau d'échecs qu'est la vie, jusqu'à remporter l'ultime partie.
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Quand elle perd ses parents à l'âge de huit ans, Beth Harmon est confiée au Foyer Methuen où elle s'ennuie profondément et ne réussit à dormir qu'avec les pilules vertes fournies par les encadrants. Un jour, alors qu'elle est envoyée au sous-sol pour nettoyer les brosses du tableau, elle découvre un homme jouant seul à un jeu qu'elle ne connait pas, les échecs. Sur la demande insistante de Beth, l'homme, M. Shaibel, factotum de l'orphelinat, lui apprend à jouer de mauvaise grâce. Mais il se rend vite compte que les facultés de Beth devant ce jeu sont phénoménales. A treize ans, Beth est adoptée par Mme Wheatley et commence à courir les tournois d'échecs pour gagner de l'argent. Travaillant pendant des heures sur les combinaisons des grands maitres, Beth Harmon va tenter de se hisser à leur niveau. Mais son addiction aux petites pilules vertes et à l'alcool sera un obstacle à franchir dans sa course vers les sommets mondiaux du jeu d'échecs...
Contrairement à l'héroïne du Jeu de la Dame, je n'ai pas du tout visualisé les nombreuses parties d'échecs décrites dans le roman. Mais ce n'est pas grave, le profane prendra du plaisir à lire ce roman intense, palpitant où les parties d'échecs se vivent comme on regarde un match de sport à l'enjeu primordial. Et le personnage de Beth Harmon, intelligente, énigmatique, self-made woman et profondément solitaire est à lui seul inoubliable.
Lien : https://puchkinalit.tumblr.c..
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Il y a quelques temps je me promenais, masqué évidemment, dans les rayons de la librairie la plus appréciée par les Parisiens en me demandant ce que je pourrais bien ajouter à ma collection littéraire. Quand soudain, mon oeil fut attiré par une couverture représentant le damier d'un jeu d'échecs. N'ayant pas Netflix et ayant vécu dans une grotte pendant les derniers mois, je n'avais aucune connaissance d'une mini-série inspirée par la petite brique rectangulaire devant moi. « Un roman ayant pour toile de fond le jeu à 64 cases ! » me dis-je, « mais quel fabuleux hasard ! Je me suis remis à ce jeu depuis quelque temps depuis que BLABLA BLA…

Non évidemment, nul besoin de le cacher avec un teaser absurde, j'ai désiré ce livre à la seconde où Beth Harmon nous proposait une partie d'échec à la fin de la série. Et sa réédition/traduction est évidemment due à ce succès largement mérité.

Mais alors que vaut le roman ?

Autant dire que la mini-série est une reproduction quasi-parfaite du livre éponyme (à quelques détails de dramaturgie prêts). La vie de la jeune joueuse d'échecs nous est narrée de façon claire et précise. Ses ressentis, ses premières fois, ses doutes, ses addictions, ses victoires, ses défaites. Dans un univers dominé par les hommes, Beth Harmon va arriver sur la pointe des pieds pour démontrer que le cerveau n'a pas de sexe, que oui, à ce jeu demandant de l'intelligence et de la rapidité d'esprit, il n'existait pas de dénominations sexistes. C'était déjà bon de le voir sur Netflix, c'est aussi bon de le retrouver imprimé.

En plus de ce message égalitaire sur les sexes, le roman nous montre que lorsque le respect est là, il n'y a pas de différences de cultures. C'est politiquement correct, certes, surtout sachant que le livre a été rédigé pendant la guerre froide, mais quel pied de voir que l'amour d'un jeu rassemble les opposés.

Dernière chose avant de vous laisser aller acheter ce superbe roman, munissez-vous d'un échiquier et d'un livre sur les bases de ce merveilleux jeu. Les parties endiablées et passionnantes sont retranscrites de façon assez précise. La vision d'un échiquier ne sera pas de trop pour ceux étant curieux de savoir les actions décrites lors des matchs. le livre est aussi sur les échecs, et l'auteur nous montre que son intérêt pour le jeu est entier.

Les adjectifs en « ant » seraient de trop dans cet avis pour dire à quel point la lecture m'a intéressé. Mon jeu d'échecs Batman et moi avons passé de bons moments à essayer de décrypter les actions des joueurs. Un jeu qui passionne depuis des siècles, et qui, à travers les yeux d'une grande joueuse, nous paraît un petit peu plus abordable. 




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Un livre formidable d'un auteur que je ne connaissais pas mais dont j'attends maintenant avec impatience les nouvelles parutions prévues chez Gallmeister.
Le récit est d'une grande sensibilité, les personnages sont attachants et pittoresques, les parties d'échecs, même si je ne comprenais pas ce qui se passait, haletantes. On se prend immédiatement de passion pour le destin de cette héroïne surdouée mais fragile.
Un seul bémol, qui ne m'a pas empêché de mettre la note la plus haute : la fin m'a semblé un peu décevante.
Coup de chapeau pour la traduction excellente.
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L'été dernier, les éditions Gallmeister ont acquis les droits pour publier les romans de Walter Tevis, indisponibles en France depuis de longues années... et en octobre, « le Jeu de la dame », la série était lancée sur Netflix ! J'avoue que je ne connais pas la série malgré son éclatant succès, en revanche, j'ai eu une magnifique surprise avec ce roman éponyme. Il faut dire que j'ai déjà un gros coup de coeur pour la collection Totem et ses superbes visuels qui nous donnent envie de lire tous les titres. Beth est une héroïne terriblement attachante, dès la première page. L'écriture de Walter Tevis est fluide et donne une telle épaisseur psychologique à sa jeune protagoniste qu'il l'a rend incroyablement réelle. Les phrases sont courtes et percutantes. le rythme est haletant. le roman est savamment orchestré, soucieux de la justesse historique et il est rigoureusement traduit. L'intrigue s'apparente à un thriller psychologique car le suspens est insoutenable et les coups s'enchaînent à une vitesse effrénée. Une fois la lecture commencée, impossible de s'arrêter, car le roman est addictif. On assiste à la descente aux enfers de ce génie des échecs qui sombre dans la dépendance à l'alcool et aux tranquillisants pour affronter ses vieux démons... Superbe ! À lire de toute urgence !
Lien : https://cafenoiretpolarsgour..
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