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Un livre formidable d'un auteur que je ne connaissais pas mais dont j'attends maintenant avec impatience les nouvelles parutions prévues chez Gallmeister.
Le récit est d'une grande sensibilité, les personnages sont attachants et pittoresques, les parties d'échecs, même si je ne comprenais pas ce qui se passait, haletantes. On se prend immédiatement de passion pour le destin de cette héroïne surdouée mais fragile.
Un seul bémol, qui ne m'a pas empêché de mettre la note la plus haute : la fin m'a semblé un peu décevante.
Coup de chapeau pour la traduction excellente.
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L'été dernier, les éditions Gallmeister ont acquis les droits pour publier les romans de Walter Tevis, indisponibles en France depuis de longues années... et en octobre, « le Jeu de la dame », la série était lancée sur Netflix ! J'avoue que je ne connais pas la série malgré son éclatant succès, en revanche, j'ai eu une magnifique surprise avec ce roman éponyme. Il faut dire que j'ai déjà un gros coup de coeur pour la collection Totem et ses superbes visuels qui nous donnent envie de lire tous les titres. Beth est une héroïne terriblement attachante, dès la première page. L'écriture de Walter Tevis est fluide et donne une telle épaisseur psychologique à sa jeune protagoniste qu'il l'a rend incroyablement réelle. Les phrases sont courtes et percutantes. le rythme est haletant. le roman est savamment orchestré, soucieux de la justesse historique et il est rigoureusement traduit. L'intrigue s'apparente à un thriller psychologique car le suspens est insoutenable et les coups s'enchaînent à une vitesse effrénée. Une fois la lecture commencée, impossible de s'arrêter, car le roman est addictif. On assiste à la descente aux enfers de ce génie des échecs qui sombre dans la dépendance à l'alcool et aux tranquillisants pour affronter ses vieux démons... Superbe ! À lire de toute urgence !
Lien : https://cafenoiretpolarsgour..
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L'univers fermé des tournois nous on a tel point subjugué que quand la dernière ligne met un point final à l'histoire on est extrêmement frustré.
Pari gagné pour l'auteur qui non seulement nous fait aimé son livre mais va aussi redonner le goût à beaucoup pour les échecs. Valeur sur !!!
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Le bonheur de penser
« Beth choisit de ne pas prendre le pion offert, de maintenir la tension sur l'échiquier. Elle aimait ça, elle aimait la puissance des pièces qui s'exerçait le long des rangées, sur les diagonales. En milieu de partie quand il y avait des pièces de tous les côtés, les forces qui s'entrecroisaient l'électrisaient »

L'échiquier a pris vie, elle y voit un réseau de relations, de tensions,
Ce qu'elle aime, Beth, c'est l'émotion qu'elle éprouve, un plaisir intellectuel intense. Sur l'échiquier se projettent les réseaux de relations qui se forment dans son esprit dans une métaphore à la fois électrique, mécanique, guerrière.
Combien sommes-nous à éprouver selon la formule d'Attali à propos de Diderot : « le bonheur de penser"
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Comme beaucoup, j'ai découvert ce livre grâce à la série de Netflix (que j'ai d'ailleurs bien aimé) et c'est fou comme l'adaptation n'a quasiment rien changé de l'histoire ! du coup, j'ai beaucoup aimé le livre, autant que la série je crois ( d'habitude je préfère le livre). L'histoire se lit sans difficulté, bon j'avoue que j'ai été incapable d'imaginer un échiquier pendant les scènes où l'auteur décrit les déplacements des pièces. C'est mon deuxième livre de Walter Tevis (L'homme tombé du ciel, pour le premier), je vais peut être continuer de voir ce qu'a écrit ce monsieur.
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Ecrit par Walter Tevis, « le jeu de la dame » n'est pas un livre tout récent puisque sa parution remonte à 1983 ! Il a été réédité quelques mois après la sortie de la série, celle-ci ayant fait un tabac ! (d'ailleurs, je trouve que les éditeurs ont un peu loupé le coche en termes de date de publication) Que peut-on en dire ? Que la série est très très fidèle au roman dans un premier temps. Ensuite (et là ça se corse) : le lecteur se retrouve vraiment dans l'esprit de Beth, aussi il arrive que l'on ait souvent droit aux parties d'échecs détaillées, avec notamment le déplacement des pions. Cela ne m'a pas dérangée le moins du monde dans ma lecture, mais j'imagine que pour certains, ça doit être ennuyeux à mourir. Hormis cela, l'intrigue est prenante et l'on se prend d'affection pour Beth, malgré ses penchants pour l'alcool et les médicaments. Voilà un roman qui vous convaincra peut-être d'adopter le jeu de réflexion !
Lien : https://commedansunlivre.fr/..
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A huit ans, Beth Harmon perd sa mère dans un accident et elle est placée dans un orphelinat. Ce lieu décidera du reste de sa vie. Elle y deviendra accro aux calmants que l'on distribue à tous les enfants. Mais surtout, elle y apprendra à jouer aux échecs grâce au factotum de l'établissement. Elle se découvrira un talent exceptionnel pour ce jeu.

J'ai énormément apprécié la série adaptée du roman de Walter Tevis où Anya Taylor-Joy est tout simplement époustouflante dans le rôle de Beth Harmon. Autant le dire tout de suite, le roman est aussi addictif que la série et son adaptation m'a semblé une évidence à sa lecture. L'écriture de Walter Tevis est très cinématographique, très rythmée et se prête parfaitement à une adaptation.

Le tour de force du roman est de réussir à nous passionner pour des parties d'échecs alors que nous ne connaissons pas les règles de ce jeu. Walter Tevis ne fait pas l'impasse sur la technicité, les stratégies, les ouvertures, les fins de parties que Beth travaille sans relâche. L'auteur rend les tournois, les parties d'échecs palpitants et source de tension et de suspens. La fin du roman en Russie, pays des échecs par excellence, en est l'acmé.

L'intérêt du roman réside également dans la personnalité de son héroïne. Jeune femme fragile et solitaire, Beth sombre facilement dans les addictions et les échecs en sont probablement une même s'ils vont la sauver de ses démons. Beth vit, respire échecs, rien d'autre ne compte. En dehors de Jolene rencontrée à l'orphelinat et de sa mère adoptive, qui est un beau personnage aussi abîmé que celui de Beth, elle ne noue des relations que grâce aux tournois d'échecs. Townes, Harry Beltik, Benny Watts, Vasily Borgov (le monde des échecs est presque exclusivement masculin) ne sont d'ailleurs pas que des faire-valoir à l'héroïne, Walter Tevis sait donner de l'épaisseur, de la personnalité à ses personnages secondaires. Ils forment tous une constellation d'adversaires-amis autour de l'étoile brillante et vacillante qu'est Beth.

« le jeu de la dame » est un page-turner diablement efficace dont la lecture est extrêmement fluide et dont l'héroïne est attachante et fascinante. Je vous conseille donc de vous jeter sur le roman de Walter Tevis mais également sur la série qui est tout aussi réussie.
Lien : https://plaisirsacultiver.com/
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Même s'il a été publié pour la première fois en 1983, j'avoue que j'ai découvert ce roman après que les gens ont encensé la série tv que je n'ai pas encore regardé (vous me connaissez, toujours lire le livre avant de regarder l'adaptation). Etant amateur d'échecs, j'étais très curieux de découvrir l'histoire de Beth Harmon, une joueuse d'échecs exceptionnelle qui va défier ce monde féroce et extrêmement masculin pour triompher des plus grands maîtres ! Sa soif de gagner la rend encore plus redoutable et la propulse dans les grands tournois des échecs. Un magnifique roman très addictif et on n'a même pas besoin de connaître le jeu pour comprendre les parties décrites. Franchement, j'étais agréablement surpris par cette histoire et je vous la recommande, en plus ça peut vous donner envie de vous mettre aux échecs.
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Est-ce parce que mon mari a été Président d'un Club d'Echecs pendant 10 ans et donc m'a transmis un peu de son vocabulaire et de la vie des joueurs d'échecs, mais, moi qui ne joue pas, je ne me suis pas ennuyée un seul instant à la lecture de ce livre pourtant exclusivement consacré aux échecs. le nombre de parties et de coups décrits sont légion, la psychologie des joueurs y est abordée, on ne voit pas le temps passer. L'écriture est précise, on suit l'histoire de Beth Harmon avec beaucoup d'attention. Bref, un livre que je note au maximum pour la "tension" qu'il procure au lecteur.
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Avant de vous donner mon avis, je précise que je n'ai pas vu la série et que je ne suis pas non plus joueuse d'échecs. Ceci étant dit, j'ai beaucoup aimé cette lecture. Premièrement, on reste bouche bée devant le parcours incroyable de cette jeune fille qui nous épate par son intelligence. de plus, l'auteur a su la rendre humaine, ce n'est pas une petite fille modèle : elle est accro aux petites pilules vertes données à l'orphelinat pour que les enfants soient sages et tombe ensuite assez rapidement dans l'alcoolisme. Elle doute parfois mais sa vie reste entièrement tournée vers les échecs.
Côté échecs, les coups qu'elle réalise sont souvent décrits donc ça ne me parlait absolument pas mais ça ne m'a pas pour autant gênée dans la lecture. Je pense cependant que les moments des parties doivent donc être plus sympas à regarder qu'à lire. J'ai trouvé que c'était un bon livre, absolument pas manichéen et qui nous amène aussi à réfléchir sur les conséquences de la réussite et de la célébrité si jeune.
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