AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,23

sur 862 notes
5
110 avis
4
58 avis
3
14 avis
2
2 avis
1
0 avis
Coup de coeur pour ce roman que je ne pensais vraiment pas apprécier autant. Cette lecture me sort totalement de ma zone de confort, ayant l'habitude de lire plutôt du thriller ou du roman jeunesse. Ici, on rencontre une héroïne qui n'est pas sans faille, Beth Harmon, surdouée des échecs. Walter Tevis nous conte toute son enfance ; ses années à l'orphelinat, suite au décès de sa mère, sa rencontre avec Jolene (personnage beaucoup plus problématique dans le roman que dans la série), son adoption par les Weathley, etc.

On se prend très vite d'affection pour Beth, pour son histoire, et on devient alors addicte à ce roman et au style de l'auteur. Contre toute attente, j'ai adoré cet univers autour du jeu des échecs, ainsi que les différents joueurs : Harry Beltik, Benny Watts et même Borgov, pour sa réaction finale. Comme dit précédement, Beth est un personnage qui a ses failles ; la drogue, l'alcool, mais celà ne fait que la rendre plus humaine.

On assiste donc à ses réussites, ses échecs, ses relations, plutôt bancales. J'ai aussi eu un coup de coeur pour le personnage de Benny Watts (et pas seulement parce que je savais qu'il est interprété par Thomas Brodie-Sangster dans la série !). Bref, ce roman est juste génial, complétement addictif et nous offre une fin qui m'a presque fait pleurer.

J'ai aussi adoré la série, même si elle ajoute de nouveaux personnages et une fin qui diffère très légèrement !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          60
C'est l'histoire fascinante d'une orpheline phénoménalement douée pour les échecs qui gravit les échelons à la vitesse de l'éclair, et ambitionne de battre le champion du monde chez lui en Russie.

Fin des années 1950, Beth Harmon n'a que 8 ans quand elle est placée dans l'orphelinat de Methuen dans l'état du Kentucky.
Mr SHAIBEL, le concierge lui apprend les échecs, dans une cave. Elle apprend très vite. ‘Les Ouvertures des échecs modernes', ‘Les Parties des grands maîtres' et autres ouvrages sur les échecs deviennent vite ses lectures favorites. La nuit, seule dans son lit, elle rejoue mentalement les parties d'échecs des grands maitres. Il est évident qu'elle a un talent prodigieux.
A l'âge de 13 ans, elle est placée dans une famille d'adoption. C'est le début d'une ascension vertigineuse. Les grands tournois s'enchainent, son compte en banque s'arrondit, sa notoriété dans ce milieu réservé aux hommes ne fait que croitre. Life lui consacre sa couverture alors qu'elle n'a que 14 ans.
Mais Beth a une zone d'ombre, sa dépendance aux tranquillisants, acquise dans l'orphelinat et plus tard sa dépendance à l'alcool qui risque de noyer son génie. Cette addiction lui permettra pendant un certain temps d'oublier sa solitude, son anxiété et de surmonter les exigences des tournois de plus en plus difficiles.

L'histoire est aussi captivante par les nombreuses parties d'échecs que Walter TEVIS décrit d'une manière talentueuse et accessible même pour les profanes.

L'histoire est aussi émouvante comme lors du retour de Beth à Methuen pour les funérailles de Mr SHAIBEL.

Une histoire fascinante, captivante, émouvante, à lire absolument.

Commenter  J’apprécie          60
Ce roman est prodigieusement captivant, alors que je ne connais rien aux échecs! Beth Harmon est une petite fille americaine placée en orphelinat dans les années 60 après le décès de sa mère. Elle y apprendra à jouer aux échecs, ce qui lui permettra de tromper la solitude. Elle deviendra une grande championne, avec ses forces, mais aussi ses faiblesses. J'ai lu ce roman d'un trait, ne pouvant le lâcher tant le déroulé des tournois d'échecs est fascinant. Une très belle découverte! Et je précise que je n'ai pas vu la série du même nom.
Commenter  J’apprécie          60
Beth perd ses parents.
Beth part à l'orphelinat.
Beth est brillante, elle apprend les échecs, parce qu'elle n'a rien d'autre à part les médicaments que l'orphelinat utilisé pour rendre les enfants calmes.
Beth est un prodige.
Beth est fragile, et forte à la fois.
Une lecture addictive, fort agréable, qu'on soit amateur d'échecs ou pas ! La série Netflix a révélé ce roman , et c'est tant mieux !
Commenter  J’apprécie          60
Si vous avez aimé la série netflix "le jeu de la dame" avec la fabuleuse Anya Taylor Joy alors vous ne pouvez pas passer à côté de la pépite qu'est le livre initial de Walter Tevis

On rentre tout de suite dans le bain avec l'arrivée de Beth Harmon à l'orphelinat suite au décès de sa mère, on croise ensuite M. Shaibel l'homme qui ouvrira les portes des échecs à Beth...
Beth qui n'aura de cesse de monter en toute puissance dans ce monde d'hommes, d'imposer son jeu et sa place, d'epoustoufler et d'abattre ces joueurs imbus et sûrs d'eux, faites place à Beth Harmon l'impitoyable mais pourtant si humaine prodige des échecs.
Elle est au fond une jeune orpheline qui va découvrir le monde et la vie, apprendre ses bassesses, ses travers et ses plaisirs, un apprentissage de la vie pas toujours simple pour une jeune fille si talentueuse.
Ce livre est une perle, j'ai adoré !
Malgré le langage des échecs pas évident à suivre pour une profane de ce noble jeux on rentre dans la partie et on suit les échanges avec appréhension et excitation ♟
Qui gagnera .....
À vous de lire....
Commenter  J’apprécie          60
Grand livre. Juste un bémol concernant la fin qui est à mon goût qui me laisse un petit goût d'inachevé. Mais jusqu'à l'avant dernière j'ai complètement adhéré au style et au thème. J'ai été simplzment déçu de refermer ce livre sur une fin trop Happy End et qui m'a paru quelque bâclée par rapport à le semble du film.
Malgré ce petit bémol je recommande cette lecture.
Commenter  J’apprécie          60
Etats-Unis, 1957. A la mort de sa mère, Beth Hamon est placée dans un orphelinat. Elle découvre les échecs grâce au factotum de l'institut, qui l'initie et se rend compte qu'elle est extrêmement douée malgré son très jeune âge. Elle participe à des concours qui confirment son talent, mais rendue dépendante aux calmants qu'on distribue à tous les pensionnaires, on lui interdit de jouer. Elle est ensuite adoptée par un couple américain et parvient à s'inscrire à d'autres championnats qu'elle gagne. A 16 ans, elle devient l'étoile montante des échecs aux Etats-Unis et commence, chaperonnée par sa mère adoptive, à participer à des tournois internationaux…

Le talent seul ne suffit pas. Beth a découvert le plaisir des stratégies, mais surtout celui de gagner – les compétitions, et de l'argent. le plaisir de gravir les échelons du classement international et de rencontrer les plus grands maîtres. Mais pour y parvenir, il faut travailler. Rejouer les mêmes parties, apprendre par coeur de longues combinaisons, s'entraîner sans relâche, des heures durant. Certes, Beth est appliquée et douée, mais son génie inclut aussi une part obscure : elle souffre d'une dépendance aux calmants et d'alcoolisme ; elle est aussi terriblement seule. C'est cette contradiction qui caractérise ce personnage, capable du meilleur comme du pire, de battre les plus grands champions dans une activité réservée aux hommes où règne une compétition permanente, comme de se livrer à tous les excès. Une sorte de génie maudit doté d'une volonté de fer et d'une grande fragilité. Ce roman, qui ne craint pas de détailler les parties d'échecs d'une façon qui pourra sembler absconse pour les non-initiés, est avant tout un beau portrait de femme. A noter que l'adaptation en série diffusée sur Netflix est très fidèle au roman.

Lien : http://usine-a-paroles.fr/le..
Commenter  J’apprécie          60
  Il est fort probable que personne ne se soit risqué à la lecture de ce roman sans la série télévisée : son esthétique superbe, sa mise en scène léchée et son interprétation magistrale ont constitué des appâts non négligeables. Reconnaissons en effet que le monde des échecs n'est pas assez séduisant pour convaincre le premier lecteur venu de se lancer dans "Le jeu de la dame", le résumé pouvant laisser croire qu'il est réservé aux seuls initiés des damiers et des plateaux bicolores. Or il n'en est rien : si les échecs ont effectivement une place importante, si l'auteur était bel et bien joueur lui-même et s'il est évident qu'il a fait de minutieuses recherches pour donner vie aux parties avec le plus de crédibilité possible, il en va ici des échecs comme il aurait pu en être de n'importe quelle activité qui aurait galvanisé l'héroïne.

  Car c'est Beth qui reste le réel sujet de l'histoire. L'univers des échecs n'a de sens que parce qu'il illustre avec une analogie quasi symbolique la structuration de la pensée de cette jeune fille, extraordinaire par son intelligence atypique. Dans un monde en perpétuel mouvement, au fil d'un parcours semé de ruptures, le jeu d'échecs devient finalement le seul repère stable auquel peut s'accrocher cette héroïne solitaire. de tournoi en tournoi, jouer, déjouer les attaques de l'adversaire et gagner deviennent les seules motivations de Beth, le seul intérêt de chaque nouvelle journée. Il n'est nul besoin de connaître les règles pour comprendre ce qui se joue à chaque partie : la prose limpide de l'auteur suffit, dans la description du plateau et des coups successifs, pour cerner la tension dramatique de chaque scène et la vivre aussi intensément que Beth elle-même.

  Walter Tevis, qui s'est inspiré de son propre rapport à l'alcool pour raconter les addictions de Beth, a imaginé une héroïne tellement humaine au-delà de son intelligence unique qu'on a tous cru à un moment ou à un autre que "Le jeu de la dame" était adapté d'une histoire vraie. Mais non, Beth est une pure fiction. Elle n'en demeure pas moins fascinante et inspirante, dans ses faiblesses autant que dans ses forces. A travers sa consommation démesurée de drogue et d'alcool, la jeune fille puis jeune femme appréhende son corps comme un vaste terrain d'expériences dont elle cherche à avoir la maîtrise en frôlant dangereusement ses limites. En quête tantôt de paix, tantôt d'une stimulation égale à celle que lui procure un plateau d'échecs, Beth cherche par tous les moyens possibles à se rappeler qu'elle est bien vivante malgré les deuils et pertes qui jalonnent son chemin. le fidèle lecteur l'accompagne sur cette voie dangereuse, entre génie et folie, en quête de résilience.

En bref : Un roman brillant qui méritait d'être redécouvert. Malgré l'aura trop cérébrale qu'il laisse imaginer de par la thématique des échecs, "Le jeu de la dame" est en fait un puissant roman initiatique doublé d'un thriller psychologique intense ; son héroïne, Beth, solitaire, instinctive et prodigieusement intelligente, parvient à conquérir le lecteur malgré sa personnalité atypique. Avec elle, on chute et on se relève plusieurs fois sur ce vaste plateau d'échecs qu'est la vie, jusqu'à remporter l'ultime partie.
Commenter  J’apprécie          60
Quand elle perd ses parents à l'âge de huit ans, Beth Harmon est confiée au Foyer Methuen où elle s'ennuie profondément et ne réussit à dormir qu'avec les pilules vertes fournies par les encadrants. Un jour, alors qu'elle est envoyée au sous-sol pour nettoyer les brosses du tableau, elle découvre un homme jouant seul à un jeu qu'elle ne connait pas, les échecs. Sur la demande insistante de Beth, l'homme, M. Shaibel, factotum de l'orphelinat, lui apprend à jouer de mauvaise grâce. Mais il se rend vite compte que les facultés de Beth devant ce jeu sont phénoménales. A treize ans, Beth est adoptée par Mme Wheatley et commence à courir les tournois d'échecs pour gagner de l'argent. Travaillant pendant des heures sur les combinaisons des grands maitres, Beth Harmon va tenter de se hisser à leur niveau. Mais son addiction aux petites pilules vertes et à l'alcool sera un obstacle à franchir dans sa course vers les sommets mondiaux du jeu d'échecs...
Contrairement à l'héroïne du Jeu de la Dame, je n'ai pas du tout visualisé les nombreuses parties d'échecs décrites dans le roman. Mais ce n'est pas grave, le profane prendra du plaisir à lire ce roman intense, palpitant où les parties d'échecs se vivent comme on regarde un match de sport à l'enjeu primordial. Et le personnage de Beth Harmon, intelligente, énigmatique, self-made woman et profondément solitaire est à lui seul inoubliable.
Lien : https://puchkinalit.tumblr.c..
Commenter  J’apprécie          60
Il y a quelques temps je me promenais, masqué évidemment, dans les rayons de la librairie la plus appréciée par les Parisiens en me demandant ce que je pourrais bien ajouter à ma collection littéraire. Quand soudain, mon oeil fut attiré par une couverture représentant le damier d'un jeu d'échecs. N'ayant pas Netflix et ayant vécu dans une grotte pendant les derniers mois, je n'avais aucune connaissance d'une mini-série inspirée par la petite brique rectangulaire devant moi. « Un roman ayant pour toile de fond le jeu à 64 cases ! » me dis-je, « mais quel fabuleux hasard ! Je me suis remis à ce jeu depuis quelque temps depuis que BLABLA BLA…

Non évidemment, nul besoin de le cacher avec un teaser absurde, j'ai désiré ce livre à la seconde où Beth Harmon nous proposait une partie d'échec à la fin de la série. Et sa réédition/traduction est évidemment due à ce succès largement mérité.

Mais alors que vaut le roman ?

Autant dire que la mini-série est une reproduction quasi-parfaite du livre éponyme (à quelques détails de dramaturgie prêts). La vie de la jeune joueuse d'échecs nous est narrée de façon claire et précise. Ses ressentis, ses premières fois, ses doutes, ses addictions, ses victoires, ses défaites. Dans un univers dominé par les hommes, Beth Harmon va arriver sur la pointe des pieds pour démontrer que le cerveau n'a pas de sexe, que oui, à ce jeu demandant de l'intelligence et de la rapidité d'esprit, il n'existait pas de dénominations sexistes. C'était déjà bon de le voir sur Netflix, c'est aussi bon de le retrouver imprimé.

En plus de ce message égalitaire sur les sexes, le roman nous montre que lorsque le respect est là, il n'y a pas de différences de cultures. C'est politiquement correct, certes, surtout sachant que le livre a été rédigé pendant la guerre froide, mais quel pied de voir que l'amour d'un jeu rassemble les opposés.

Dernière chose avant de vous laisser aller acheter ce superbe roman, munissez-vous d'un échiquier et d'un livre sur les bases de ce merveilleux jeu. Les parties endiablées et passionnantes sont retranscrites de façon assez précise. La vision d'un échiquier ne sera pas de trop pour ceux étant curieux de savoir les actions décrites lors des matchs. le livre est aussi sur les échecs, et l'auteur nous montre que son intérêt pour le jeu est entier.

Les adjectifs en « ant » seraient de trop dans cet avis pour dire à quel point la lecture m'a intéressé. Mon jeu d'échecs Batman et moi avons passé de bons moments à essayer de décrypter les actions des joueurs. Un jeu qui passionne depuis des siècles, et qui, à travers les yeux d'une grande joueuse, nous paraît un petit peu plus abordable. 




Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (1927) Voir plus



Quiz Voir plus

L'oiseau Moqueur

Quel est l'autre traduction du titre du livre ? (MockingBird en anglais)

L'oiseau d'Amérique
L'oiseau chantant
L'oiseau siffleur
L'oiseau

8 questions
13 lecteurs ont répondu
Thème : L'oiseau moqueur de Walter TevisCréer un quiz sur ce livre

{* *}