À l'aigre-douce

Aigre-doux, Acide et sucré, Acerbe et savoureux…

Mon Cher lecteur, Ma Chère Lectrice, je vous embarque dans un recueil de nouvelles toutes aussi douces qu'acides et délectables que surprenantes.
Un petit paquet de bonbons acidulés, aux couleurs vives, dont on ne connait le goût de chacun qu'une fois les avoir laissé fondre sur la langue jusqu'au bout…

Dominique Theurz nous ouvre la porte au monde. Un monde avec une autre vision. Un monde quelque peu décalé et décapant ! C'est une explosion de sens, un petit tourbillon d'émotions contraires. Des « Oh mince » - « la vache » j'en passe et des meilleurs.

On retrouve au fil des pages, au fil des nouvelles, la vie. de ses petites complicités sympathiques à l'intérêt acerbe. Chaque nouvelles provoque une certaine curiosité impolie en quelques sortes, qui nous pousse à lire, avec avidité ce que l'auteure nous livre. C'est atypique. Un humour noir et désopilant. C'est délectable et choquant ! Choquant ? Non, je dirais plutôt surprenant…

Chaque nouvelle nous emmène dans un tourbillon de sentiments contradictoires ! Un petit brin de folie, qui s'y on y réfléchi trop nous font devenir chèvre ! On se fait littéralement embarquer dans ses nouvelles on a toutefois un sentiment d'inconfort, d'avoir un petit caillou dans la chaussure, mais on en redemande.

La première nouvelle sonne le glas dès le départ et restera une de mes préférées… Pourquoi ? Parce qu'elle allie toute la puissance douce-amère du style de Dominique ! Elle est douce et nostalgique, mais aussi cynique et étrange.

Dominique à ce petit truc qui fait que ses textes s'immiscent doucement en vous, vous attrapent, vous happent, vous bloquent et quand ils sont certains que votre conscience est endormi, ils frappent sans arrière-pensée, ils donnent tout leur goût aigre-doux. C'est à ça que vous trouverez que le titre est juste parfait pour ce recueil !

Tout ensorcellement de celui-ci est la douceur amère qui s'en dégage. Alors non, Mon Cher lecteur, Ma Chère Lectrice, je ne partirai pas plus avant dans les moult palabres que je pourrai vous faire sur ce livre. Parce qu'il hors de question que je vous prive de la découverte de ce recueil donc pas de résumé de chaque nouvelle, ce serait un sacrilège.

Mon Cher lecteur, Ma Chère Lectrice, je vous recommande cette plume ambivalente et prometteuse qui vous surprendra. J'ai aimé, apprécié, mais il reste un peu de chemin pour faire mouche 😉 peut-être un roman ? (Les recueils, c'est bien, mais il me manque un peu le filigrane des « tripes » de l'auteure !) Pour certain(e)s vous serez à n'en pas douter dubitatifs (ives) mais il saura vous gagner doucement, piquera votre curiosité et vous gardera dans ses filets…
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Entre cynisme…
Un recueil de nouvelles dont le titre reflète à merveille ce qu'il cache, voici ce qu'est À l'aigre douce de Dominique Theurz. Difficile de trouver un autre qualificatif que doux-amer pour caractériser ces nouvelles. Nous sommes donc entre cynisme et humour, entre amertume et douceur, entre sucré et salé. le cynisme côtoie parfois le morbide, ou l'absurde. Mais toujours avec une finesse étourdissante. Ces textes désopilants, où se mêlent rictus sardoniques et inepties grotesques, loin de rendre lourds les nouvelles, provoquent une sorte de curiosité incongrue qui pousse irrésistiblement à lire la suite… L'originalité est le maître mot, pour sûr. Il faut dire que rare sont les textes de cet acabit et rien que pour découvrir la folie qui émane de chacun d'eux, on deviendrait fou nous-même. Peut-être simplement dans l'espoir insensé de se retrouver dans les lignes de la talentueuse Dominique Theurz.

Et humour…
Parce que, que serait le cynisme sans son zeste de bonne humeur ? Pour alléger un peu le goût amer de certains passages, de certaines nouvelles, on retrouve un peu de douceur et parfois même de tristesse. C'est lisse, mais élégant et ça nous ferait presque oublier l'aliénation irrévérencieuse de quelques textes. Plus concrètement, les nouvelles ont toutes ce côté décalé propre à la plume de l'auteur, morbide, étrange, cynique, mais aussi, triste, douce et nostalgique. Elles ont toutes ces éléments en elles, parfois plus de l'un que de l'autre. Un savant mélange rendant notre lecture d'autant plus fascinante que les nouvelles sont originales et décapantes ! Ma préférée reste la première, qui mélange finement les émotions pour nous ébahir quand vient la chute d'une folie salvatrice.
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Le commentaire de Martine : COUP DE COEUR!
Quinze nouvelles qui font passer le lecteur par différentes émotions : le rire, la tristesse, l'espoir, la surprise, le bouleversement, en lui donnant, quelquefois, froid dans le dos. Des écrits qui sont originaux, par la pointe d'humour noir qu'ils contiennent.
L'auteure représente, dans ses nouvelles, l'être humain et un monde avec une vision totalement différente de ce que nous connaissons. Elle arrive parfaitement à déséquilibrer le lecteur, en lui faisant faire un plongeon intrépide dans la folie, la détresse, et l'horreur.
Vous connaissez bien mes goûts en matière de choses étranges et désopilantes, avec ce recueil, je suis bien servie. Ce fut une découverte pour le style d'écriture de Dominique Theurz et aussi pour le genre qu'elle a opté, pour présenter ses nouvelles. Je vous recommande de lire ce recueil et de partir à la découverte de la folie et l'horreur que les êtres humains peuvent créer ou provoquer. Dès la première nouvelle, je suis embarquée dans ma lecture sans lever les yeux et au moment de refermer ma liseuse, je me suis aperçue que je ressentais un manque, puisque je trouve que ce recueil devrait se poursuivre. La lecture est très intéressante, pour la munir de l'affirmation que cette lecture, est un coup de coeur.

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Quinze nouvelles courtes, parfois aigres, parfois douces, dans un style incisif, qui décapite volontiers. Entre rire et désespoir, joie et tristesse, l'auteure nous fait voyager dans des univers différents, avec un soupçon d'humour, noir de préférence. Derrière ces textes ciselés et tranchants, on perçoit la détresse de certains personnages. Chaque texte est précis, méticuleux, soigneusement pesé pour emmener le lecteur vers des horizons incertains, souvent même inconfortables qui bousculent ses habitudes.

Une lecture atypique, qui ne m'a pas laissée indifférente, dans un style acerbe, voire cynique.

Bref, on aime ou on n'aime pas, mais on ne reste pas indifférent.
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L'humour est la politesse du désespoir, dit-on. le recueil de Dominique Theurz, qui porte bien son titre, en est la démonstration. La légèreté apparente des situations, de la forme littéraire, accompagne une détresse intérieure des personnages et la rend d'autant plus poignante. Il y a de la pudeur, de l'élégance, une certaine classe, même, dans cette façon qu'à l'auteure d'aborder, l'air de n'y pas toucher, sur le fil, des sujets douloureux.
Dominique Theurz y parvient grâce à une écriture au cordeau. Rien de trop. Des nouvelles ciselées qui requièrent du temps au lecteur, qui réclament qu'il s'y arrête car, ici, chaque mot compte. Une justesse et une efficacité qui rappellent celles des meilleurs fabulistes. Et, à n'en pas douter, il y a de cela, dans ces textes, un air de fable, et non pas tant par le recours fréquent à la personnification animale (d'insectes, notamment) ou d'objets mais par la simplicité (apparente) et l'universalité du propos. Un travail d'orfèvre.
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