Dans ses mémoires, Pierre Thiery rend compte de la vie d’un chef d’entreprise, faisant partie de ceux que l’on appelait les « libéraux d’Algérie ». Responsable d’une société minière exploitant trois gisements en Algérie et en Tunisie, il a vécu à Aïn Kerma puis à Constantine entre 1930 et 1960 avec sa femme et ses neuf enfants. « La Mine » comme il l’appelle, occupe une place importante dans son récit : elle faisait vivre près de 600 salariés. La rente minière ...
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