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4,07

sur 3897 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un polar classique très bien documenté, bien écrit avec des métaphores flamboyantes.

Un premier roman réussit, alors évidemment si on cherche la petite bête, je peux dire que les références cinématographiques et littéraires sont voyantes très voyantes, parfois trop ce qui donne le sentiment d'une juxtaposition des faits qui entraînent un manque de fluidité au propos.

Ces petits défauts sont certainement dus au fait qu'il s'agit du premier roman de l'auteur...

J'ai adoré le personnage principal, Franck Sharko, un personnage profondément humain, désabusé, parfois cynique mais très attachant.

Le fait d'utiliser la première personne du singulier m'a fait entrer de pleins pieds dans cette histoire.

Bref un beau premier livre qui m'incite à lire la suite des aventures de Franck Sharko.
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Thilliez a la côte et des fans. J'avais lu le Syndrome (E) sans être convaincu, alors j'ai décidé de repartir à la base avec ce premier livre de l'auteur, publié originellement en 2003.

Cette première apparition du commissaire Franck Sharko fait dans le franchement gore. La série de meurtres qui ponctuent l'ouvrage dépasse l'entendement. Des femmes sont retrouvées tuées, mutilées après avoir subit des sévices innommables.
L'enquête s'oriente vite sur des extrémistes du milieu SM, sadiques adeptes de snuff movies. Et au cours des investigations Sharko s'aperçoit qu'il est concerné au premier chef.

Oups, tout cela est malsain et j'ai failli quitter cette lecture avant les cent premières pages. J'ai tenu bon, car au fur et à mesure j'attachais moins d'importance aux descriptions des sévices subis et aux incohérences policières. Thilliez s'est bien documenté sur le milieu qu'il décrit, mais il n'accorde pas beaucoup d'importance à la crédibilité policière de son intrigue. Qu'importe puisque Sharko sort vite de tout cadre établi...
Thilliez en fait beaucoup sur les apports d'internet et de l'informatique. Normal en 2003, on n'était qu'au début d'une évolution majeure, pour les simples citoyens et pour la police scientifique.
A l'arrivée, je ne suis ni emballé, ni déçu, de cette lecture, à laquelle je pardonne ses « péchés de jeunesse ».
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Je découvre Franck Thilliez avec ce roman. Il s'agit de la première enquête de Sharko, commissaire au 36 quai des Orfèvres.

L'intrigue est bien construite et bien documentée, je pense. Elle entraîne le lecteur dans le milieu du sado-masochisme à la suite du commissaire qui enquête suite à la découverte d'un corps de femme atrocement mutilé et mis en scène.

Prise par le récit qui explore différentes pistes et est riche en rebondissements, je l'ai lu rapidement. Même si j'ai deviné assez rapidement certains points clés, dont l'identité du coupable, ça ne m'a pas gâché la lecture.
Par contre, ça faisait bien longtemps que je n'avais pas lu de thriller...
Soit je n'y suis plus habituée, soit je deviens plus sensible en prenant de l'âge. J'ai lu ce roman en prenant de la distance car les descriptions de ces femmes suppliciées sont nombreuses et très détaillées, un peu dans la surenchère.
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Mon premier Franck Thilliez et pas mon dernier ça c'est sûr! En ce qui concerne Train d'enfer pour Ange rouge l'auteur installe le lecteur dans l'ambiance de son récit et l'embarque dans une enquête folle où faux semblants et manipulations ont la part belle! Vous vous surprendrez à faire des oooh et des aaaah quand vous découvrirez ce que vous réserve Franck Thilliez dans cette première enquête!
En ce qui concerne Deuil de Miel j'ai beaucoup moins accroché... J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'enquête et à en démêler tous les éléments. Mais je ne veux rien vous dévoiler, vous comprendrez mieux cette phrase en lisant ce livre!
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Une lecture qui ne laisse pas indifférent…
C'est d'un glauque, c'est d'une violence! J'avais une sorte de malaise permanent, comme le coeur au bord des lèvres, l'envie d'arrêter qui luttait avec celle de continuer. Attraction/Répulsion donc.
On sent aussi que nous sommes au début de la carrière de l'auteur, et il va gagner en subtilité.
Je rejoins les quelques avis qui ne sont pas fans du titre : moi non plus. Je le trouve un peu maladroit, ce qui explique pourquoi il est totalement passé sous mes radars jusqu'à présent : il ne me tentait pas.
Le truc que j'ai vraiment aimé : en apprendre plus sur le passé de Sharko ! du coup j'ai envie de lire "Deuils de miel" maintenant ;-)
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Je connais Sharko et Hennebelle pour avoir lu leurs enquêtes en commun depuis le Syndrome E, mais je me suis rendu compte que je n'avais pas lu les tous premiers livres de la série sur Sharko. Après avoir découvert les débuts de Sharko dans 1991, je recommence donc depuis le début avec Train d'enfer pour ange rouge. Un titre bien énigmatique qui prendra son sens au cours de la lecture.

Ce roman nous ramène en 2002, il y a presque 20 ans. Si dans 1991 les rappels à l'époque pouvaient sembler un peu forcés, avec l'insistance sur le minitel, sur l'absence de portables, etc., ici tout est plus naturel puisque le livre a été écrit dans ces années-là. Et autant dire qu'en 2002, malgré la percée d'internet et des téléphones portables, on est encore bien loin d'aujourd'hui, de l'omniprésence actuelle des smartphones et des réseaux sociaux. Et pourtant, c'est bien sur ce terrain-là que nous emmène l'auteur, en nous faisant naviguer dans les eaux troubles d'internet et en nous montrant tout ce qu'on pouvait déjà y trouver de mal, à peine une dizaine d'années après son développement. Pour en revenir sur le matériel, certains passages m'ont bien fait rire : les graveurs CD et les écrans « à » plasma étaient la pointe de la technologie !

C'est donc dans Train d'enfer pour ange rouge que le lecteur découvre pour la première fois le personnage de Franck Sharko, bien connu des fans de thrillers pour être le héros notamment du Syndrome E, Gataca, Angor, Atomka, Pandemia, Luca, etc. Suzanne, sa femme, a disparu depuis six mois quand Sharko est embarqué dans une enquête suite à la découverte du corps d'une femme, décapité. Dans ses recherches, le commissaire va baigner dans des milieux fort peu recommandables. D'habitude, dans ses romans, Franck Thilliez développe des aspects scientifiques en lien avec l'enquête. Très documentés, je trouve ces passages toujours intéressants, et j'aime bien la façon dont il construit l'enquête autour de la science. Pour ce premier roman, ce n'était pas le cas, même si on sent déjà l'intérêt de l'auteur : internet et les « nouvelles » technologies prennent une part importante dans l'histoire. le lecteur se retrouve plutôt face à une enquête assez classique, qui se démarque par la perversité des crimes commis. J'avoue m'être senti assez mal à l'aise par moments.

Le roman est écrit à la première personne, on est plongé dans la tête de Franck Sharko. Un Sharko donc omniprésent tout au long du livre, ne laissant de place à aucun personnage secondaire. Seule peut-être Elisabeth Williams réussit à tirer son épingle du jeu, mettant en avant la profession peu connue à l'époque de profiler, devenue peu originale aujourd'hui puisque largement représentée dans les séries depuis. Certes, certains enquêteurs apparaissent tout au long de l'histoire, mais je n'ai pas réussi à m'y attacher, et ils s'effacent face au commissaire. Thilliez a pourtant essayé de développer l'histoire personnelle d'un des enquêteurs, avec une femme et la naissance d'un enfant, mais cela n'apporte rien, on ne s'y intéresse pas.

L'enquête est menée tambour battant par un Sharko totalement désespéré et qui ne s'embête pas avec les autorisations ou les mandats (je ne suis pas flic, mais à mon avis ce n'est pas comme ça qu'on procède). Niveau zéro de la subtilité. A chaque fois, c'est le même cirque, Sharko a une idée soudaine, il prend sa voiture, son flingue et ses gros muscles, et va « taper du méchant ». Les interrogatoires sont toujours menés de la même façon : la personne n'a pas le temps de répondre aux questions, Sharko insiste, et finalement l'interrogé raconte tout. le pompon, c'est le fameux « Explique-toi ! », j'aurais dû compter le nombre de fois que cette réplique apparait au cours du livre.

Autre chose insupportable, au niveau du style d'écriture cette fois-ci, les points de suspension et les points d'exclamation. Alors, les premiers se retrouvent quasiment à chaque fin de paragraphe, probablement pour laisser le lecteur comprendre les implications de la phase qu'ils terminent. A chaque fois, je m'amusais dans ma tête à les remplacer par un point, et ça marchait très bien également. Ensuite, les points d'exclamation... eh bien, peut-être ne fais-je pas bien attention dans mes lectures, mais ici on les retrouve à la fin de la plupart des répliques de Sharko. Pourquoi ? Pour dynamiser les propos ? Il faut dire que les dialogues sont souvent fort peu développés, très plats voire parfois simplement inutiles.

La solution à l'enquête est amenée comme un cheveu sur la soupe. Il s'est dit, allez, j'en ai marre d'ajouter des crimes supplémentaires, je vais faire ma révélation inattendue. Alors, pour être totalement honnête, je ne l'avais pas vu venir. Mais avec un peu de réflexion et d'attention, oui, on s'en rend compte bien avant. L'épilogue est assez mystérieux, et suscite l'envie de lire la suite, Deuils de miel.

Alors, pourquoi mettre trois étoiles avec toutes les critiques que je viens d'émettre ? Pour plusieurs raisons. La première, c'est qu'il faut remettre le livre dans son contexte de 2002. Si je l'avais lu à l'époque (enfin, j'avais 11 ans donc vu le contenu du bouquin, il aurait mieux valu que je ne le lise pas pour préserver ma santé mentale), j'aurais certainement trouvé ça très bien. le problème à le lire aujourd'hui réside dans l'existence de dizaines de thrillers tout aussi glauques mais bien meilleurs, ne seraient-ce que les autres tomes de la série sur Sharko dont je suis fan. La seconde raison, je viens de l'énoncer : j'adore les Syndrome E, Gataca, Pandemia, etc., donc j'ai eu plaisir à découvrir le roman qui a donné naissance à toute cette série. Enfin, il faut souligner que ce premier roman propose une histoire assez bien ficelée qui laisse ne présager que du bon pour la suite !
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Je me suis mis à Franck Thilliez, enfin. Pourquoi ne pas commencer par le premier, tant qu'à faire ? J'aime bien voir l'évolution des auteurs dans leur écriture et dans leurs thèmes.
Train d'enfer pour ange rouge (quel titre!) est un vrai thriller, qui respecte les codes du genre au millimètre. C'est justement un peu trop carré et régulé à mon goût, mais réalisé avec talent. l'intrigue se déroule sur un background flippant (les milieux sado-maso) mais se révèle vraiment très classique. Je trouve vraiment dommage que l'auteur ne nous ai pas entraînés dans une vraie enquête de ce milieu tellement codifié et mystérieux; mis à part une scène somme toute banale (une visite express d'un dongeon SM), l'auteur se contente d'esquisser les contours des adeptes de cette sexualité. Dans le genre, rien ne surpasse pour l'instant la scène absolument inouïe qui se déroule dans le "UTU" de Caryl Férey. Pour le reste, il y a des scènes franchement immondes qui feraient passer le film "i spit on your grave" pour un gentil walt disney. Moi, ça ne me dérange pas car cette violence est justifiée par l'histoire.
L'auteur flirte un moment avec le fantastique, ce qui m'a évidemment ravi. Ce qui m'a gêné, par contre, ce sont les redondances moralisatrices. (je n'ai pas compté combien de fois il emploie le terme "dépravé") Les tueurs en série, tortionnaires et psychopathes sont mis sur le même plan que des adultes adeptes à la sexualité extrême ; je ne suis pas adepte SM, et j'ai du mal à comprendre comment on peut trouver du plaisir ainsi, mais tant que ce sont des adultes consentants qui s'y adonnent, ça ne me dérange pas. de fait, les considérations morales de Franck Thilliez m'ont déplu, surtout quand on voit la minutie avec laquelle il décrit des actes barbares à la limite de l'insoutenable. Un peu comme si il n'avait pas assumé la violence de son récit, et qu'il avait peur de trop choquer son lecteur.
Mais pour le reste, l'écriture est plutôt riche, très rythmée, avec une belle ambiance, des descriptions que j'aime beaucoup, et les personnages sont plutôt solides. (mention à l'inspecteur Sibiersky)
Pour résumer : un thriller somme toute classique, bien écrit, avec une belle fin, mais une intrigue décevante et un auteur qui aurait pu pousser bien plus loin la noirceur de l'ensemble.
Ça m'a donné envie d'en lire plus.
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Depuis 2003, date de la sortie de ce roman, je n'ai lu aucun livre de Franck Thilliez. Les très bonnes notes de Babelio et le retour de mes adhérents me décidèrent enfin à sauter le pas.
Quelle déception ! Je trouve ce roman totalement invraisemblable sans aucune crédibilité, il y a des revirements de situation rocambolesques et inconcevables pour trouver un coupable que je connaissais déjà dès son apparition dans le roman. Des ficelles énormes sont utilisées pour faire avancer une enquête sans queue ni tête, c'est délirant ! Des raccourcis un peu rapides (p.103 et 436), il en fait trop, c'est du « gros ». Comment cet auteur peut-il vendre autant de livres, c'est un mystère pour moi à moins que les derniers en date ne se soient améliorés. Sans compter le nombre de métaphores qui vient gâcher une lecture déjà assez ennuyeuse.
Le mélange d'ésotérisme, de sadisme, de violence ultra-gore, plus un zeste d'humour est un cocktail qui aurait pu me plaire, mais là, c'est vraiment non.
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Alors, comme souvent pour les critiques de policiers ou de thrillers, comment dire, sans rien dire… ?


Départ sur les chapeaux de roue pour ce train d'enfer, Franck nous sort un peu le grand jeu pour ce premier roman publié (version papier).

Tous les ingrédients d'une bonne enquête policière sont là : riche en événements, riche en rebondissements, les victimes sont cuites sauce thriller.
Mais tout ça m'a semblé un peu trop épicé.
Pour finir, pourtant, de manière un peu fade à mon goût, l'épice mystère n'ayant finalement rien eu de mystérieux pour moi, une fois n'est pas coutume.


Tout de même, le plat n'est pas si mal avec un soupçon de fantastique, des vapeurs de dérives d'internet sur les milieux sado-maso (BDSM – Bondage Domination Sado Masochisme… à ne pas confondre avec Sado Masochisme Avec David Joyeux…)



Et, le sel de ce roman m'a semblé être dans l'écriture, une manière toute particulière dans les descriptions de donner des ressemblances, des images.

« […] l'ingénieur des travaux, un grand mince aux traits anguleux, comme décroché de la roche à coups de burin […] »

« Parmi un échantillon de cinq mille individus déjà particulièrement laids, vous prenez celui qui a un nez comme un brise-glace, un autre avec des chicots donner à son dentiste l'envie de se suicider et finalement, un dernier aux yeux de merlan frit. Vous fusionnez les trois, vous obtenez une espèce de tête à laquelle vous ôtez les cheveux, vous la déposez sur un corps chétif et cela vous donne Fripette. Une tronche à effrayer un calamar géant… »

« L'un d'eux, engoncé dans son blouson Bonhomme Michelin couleur pneu crevé […] »


Les personnages sont souvent juste surnommés de manière très imagée :
« Barbe-à-Mousse », « Face-de-Cuir », « Bonhomme Michelin », « Pot-de-maquillage », « Dead Alive », « Crâne-d'Ebène »…


Bref tout cela bien rassasiant, mais l'appétit vient en mangeant…
Alors moi, finalement, je suis prête à remettre le couvert !





Pour rêvasser, à prendre dans plusieurs sens - je parle des paroles là… :

« Cendre de lune, petite bulle d'écume
Poussée par le vent je brûle et je m'enrhume
Entre mes dunes, reposent mes infortunes
C'est nue que j'apprends la vertu

Je, je suis libertine
Je suis une catin
Je, je suis si fragile
Qu'on me tienne la main

Fendre la lune, baisers d'épines et de plumes
Bercée par un petit vent je déambule
La vie est triste comme un verre de grenadine
Aimer c'est pleurer quand on s'incline
[…] »

Extrait de « Libertine » de Mylène Farmer, avec l'excellent clip (attention : limite d'âge requise)
https://www.youtube.com/watch?v=6AQRBt9ibJ8&oref=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3D6AQRBt9ibJ8&has_verified=1

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Il y a quelques années, j'avais eu un coup de coeur pour Vertige de l'auteur français Franck Thilliez, lecture particulièrement déroutante, mais qui avait su me marquer (la preuve, je me souviens encore de certains passages). Après cette lecture déconcertante, j'ai voulu en découvrir plus sur l'auteur et c'est pourquoi j'ai voulu commencer la fameuse série policière centrée autour des deux détectives Franck Sharko et Lucie Hennebelle. Dans cette première enquête, nous découvrons seulement Frank Sharko, commissaire qui vient de voir sa femme se faire enlever sans aucune explication, ni demande de rançon. Pas le temps de se concentrer sur cette affaire personnelle car Frank Sharko devra élucider plusieurs affaires assez sanglantes dans le cadre de son travail.

La lecture du roman fut très prenante notamment grâce à un rythme assez effréné et une plume encore une fois très travaillée et immersive. Cependant, j'avoue avoir été peu emballé par l'intrigue. le milieu sadomasochiste (surtout avec un niveau de violence de ce niveau) ne m'intéresse pas tellement, ce qui fait que je n'étais pas complètement dans le roman et n'était pas forcément passionné par les révélations et l'avancement de l'enquête. Malgré cela, je continuerai sans hésitation la série car Franck Thilliez est un auteur que j'apprécie de plus en plus. Sa plume est très agréable à lire et la psychologie de ses personnages est toujours très complète et le côté très sombre de l'humain y est parfaitement décrit.
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