Ramsès aux pays des points virgules est une histoire originale qui me fait voyager dans un conte merveilleux. L'auteur déborde d'imagination et tente de la faire partager de deux façons : tout d'abord par son histoire, il tente de nous faire transporter dans un monde fantastique avec deux personnages aux histoires fascinantes qu'ils veulent à deux ou seuls. Puis par sa façon de laisser le lecteur soit continuer les chansons en les réinventant qui montrerai l'imagination débordante du liseur ainsi que sa manière d'être anti-conforme ou alors de poursuivre les bonnes paroles. Mais ce qu'il m'a le plus étonné c'est les dernières pages blanches qui permettent aux lecteurs de finir le conte comme il le désir, c'est fascinant car on a l'impression de participer un minimum a l'écriture du roman (même si bien entendu, le travail du liseur est bien infime par rapport à
Pierre Thiry). Donc, j'ai trouvé que cela a amener un lien entre l'auteur et le lecteur.
Il n'y a pas de véritable intrigue, cependant il y a une histoire qui se place, qui évolue. La mis en abîme c'est-à-dire une histoire dans une histoire est plutôt captivant. Des petites références récurrentes à
La Fontaine qui un auteur que j'ai beaucoup aimé étudier en cours car il y a la manière de captiver son auditoire par le biais d'histoires fantastiques, de contes et malgré tout les histoires que prend l'auteur ne sont pas du au hasard. Quant aux chansons de
Boris Vian, elle amène un côté musical à l'oeuvre, et les modifications ne font qu'ajouté à l'aspect fantastique.
Les allusions à Alice sont minime et anodine mais les références à Watson et Sherlock Holme(ss) sont rigolotes et le fait que se soit un Dromadaire et un Chat ne font que compléter un aspect
La Fontaine. Quant au Cycklop, le grand méchant, dans un premier temps on pourrait penser à un petit sous-entendu à Ulysse (
l'Odyssée d'
Homère) mais enfin de compte pas tout à fait. Mais malgré tout Ramsès II est un Ulysse qui par ruse utilise les mots (enfin plutôt les points-virgules) afin de venir à bout du méchant qui par vanité se laisse tuer sans s'en rendre-compte.
Avec subtilité l'auteur, au font, nous montre qu'il est facile d'être plus intelligent d'autrui : se moquer en touchant l'orgueil de l'autre. Et Sissi incarne le personnage d'anti-héros, peut courageuse, une personne banale et pourtant qui avec l'aide de son acolyte va sauver le village des griffes du Cyklop.
Quant à l'aventure de Ramsès II, elle m'a bien fait rire, l'histoire des femmes fatales qui risquerai de rencontrer sur son passage pour l'empêcher d'avancer dans sa découverte de son temple. Pour le moins c'est une vérité, tout homme aurait du mal à avancer dans sa quête avec de belles femmes sur son passage. La fin est pour le moins inattendue et sympathique tout comme le début bien sur, la compétition entre un oncle et sa nièce est pour le moins plaisant surtout lorsque l'oncle, libraire, ne connait même pas
JK Rowling (qui d'ailleurs dans la mise en abîme le Dromadaire Watson n'arrête pas de croire que Sherlock Holmess cite Harry Potter ce qui montre à quel point ça à choquer l'oncle Sigismond.
Pour conclure, je dirai que ma lecture fut agréable et marquer par des créatures imaginaire . J'ai voyagé à travers des lignes qu'à écrit
Pierre Thiry, le conte m'a sortie de mon quotidien et j'ai partager les aventures de Sissi et Ramsès II. C'est un livre que je conseil, il se base sur les mêmes principes que le conte de Lewis Caroll Alice aux pays des Merveilles mais l'auteur se démarque rapidement par son écriture simple qui touche les petits comme les grands, et par son imagination débordante. Une lecture que je ferai partager aux enfants comme aux plus âgés. On peut donc aboutir que l'auteur arrive à nous captiver dans sa fiction ainsi qu'à nous faire partager son imagination qui pour moi fut contagieuse.